Team VG : quels sont les jeux vidéo les plus attendus cette année ?
Chez Vonguru, nous sommes des passionnés, aux goûts différents. Cependant, si nous avons bien une chose en commun (parmi tant d’autres), c’est notre amour pour l’univers geek au sens très large du terme : jeux vidéo, films, séries, romans, comics, mangas, la technologie…. Aussi avons-nous pris l’habitude de partager cette passion commune dans une série d’articles collaboratifs, les Team Vonguru, mobilisant une partie de la rédaction autour d’un sujet particulier sur lequel nous espérons également avoir votre avis.
Début d’année oblige, le Team VG de cette semaine est consacré aux jeux vidéo que nous attendons en cette année 2019 !
Pour connaître nos débats précédents, découvrez sans plus tarder nos Team VG sur le septième art, à commencer par notre top 2018, le top et flop cinéma et séries de 2016 puis le top films et séries de 2017, Avengers : Infinity War, nos théories sur la saison 7 de Game of Thrones puis notre avis sur cette saison, notre Disney préféré du Second âge d’or, Blade Runner 2049, A Perfect Day, Mindhunter, la saison 4 de Black Mirror, les saisons 1 puis 2 de Stranger Things, les films parfaits d’Halloween.
Nous avions élargi notre intérêt pour les manifestations de la culture geek aux meilleurs méchants de fiction, aux héroïnes geek, aux X-Men et aux personnages Marvel, aux adaptations de zombies, à nos livres de SF de prédilection, à la saga Mass Effect, à notre console et notre style de jeu préféré, à notre bilan de la Nintendo Switch, à nos YouTubeurs et applications préférées, à la réflexion sur la loi et l’image de la femme dans le dixième art. Il avait également été question dans les Teams VG de nos configs PC, de notre vision des vacances connectées, de nos smartphones coup de cœur, des gadgets dont on ne peut plus se passer, du média qui domine à la maison, de la configuration de nos PC, de notre notre rapport aux crypto-monnaies, des casques utilisés au quotidien, ainsi que du Computex 2018, de notre programme pour une fête d’Halloween puis de Noël parfaite, de vacances et autres activités geeks, de la rentrée, de nos coups de cœur high-tech de l’année 2018 et dernièrement de ce qu’il faut retenir du CES 2019.
ALEXANDRE « VLADEK » BESIA
Fan de l’univers Dark Souls depuis un moment, j’ai récemment découvert que j’étais également fan de son gameplay. C’est donc tout naturellement que j’ai aujourd’hui décidé de vous parler du prochain jeu développé par FromSoftware : Sekiro Shadows Die Twice
On abandonne les cathédrales gothiques pour partir au Japon. Plus précisément le jeu se déroule dans un Japon médiéval-fantastique qui tire ses inspirations de l’époque Sengoku (XVe – XVIe siècle).
Autre changement majeur par rapport à la série des « Souls » l’abandon de certaines composantes RPG. En effet pas de choix de classe et pas de customisation de l’apparence du personnage.
L’étape de personnalisation étant ici absente, le jeu commence donc tout de suite. On incarne un jeune shinobi qui a pour charge de protéger un prince, dernier membre de son clan. Mais un jour le général d’un clan rival, les Ashina, nous attaque. Notre personnage, toujours sans nom pour le moment, se voit « tué » et amputé du bras gauche par ce général. Mais le sous-titre du jeu le dit, « Shadows Die Twice », le voyage n’est pas fini pour notre héros.
On se réveille dans un temple abandonné, au côté d’un Busshi (un sculpteur de bouddha). Celui-ci nous a confectionné une prothèse ninja appelée Ningishu. Ce Ningishu constitue une partie importante du gameplay et donne également un nom à notre personnage : Sekiro. En effet « ro » signifie loup et « seki » veut dire « paire incomplète ». Ceci faisant autant référence à notre main perdue qu’au prince que l’on devait protéger. Il nous faudra donc retrouver notre honneur et sauver notre prince. Ainsi commence le jeu Sekiro Shadows Die Twice.
Côté gameplay on change aussi beaucoup de choses. Bloodborne se caractérisait par ses grands dash rapides. Dark Souls par ses roulades et son bouclier impénétrable. Mais Sekiro n’a rien de tout ça. À la place, le combat se centre sur les parades, déflexions et blocages de coups, le tout au katana.
Cela dit les particularités ne s’arrêtent pas ici. La fameuse prothèse qui équipe notre shinobi peut être équipée de plusieurs accessoires. Des exemples notables incluent des artifices pour éblouir les ennemis, une hache pour briser les boucliers, etc. Mais la prothèse qui révolutionne réellement le gameplay par rapport à un « Souls » c’est le grappin.
Le grappin ouvre une toute nouvelle dimension qu’est la verticalité. Fini d’être cantonné au sol. Vous pouvez maintenant sauter sur vos ennemis depuis les hauteurs, franchir des obstacles ou encore vous infiltrer en passant par les toitures.
Autre changement majeur de gameplay, il n’y a plus d’endurance. En place de la stamina on trouve une barre de posture. Le jeu se basant sur les parades et contres, cette posture diminue si vous parez trop tôt. À l’inverse une parade parfaite fera diminuer la posture de l’adversaire, vous permettant de lui asséner un coup critique.
Enfin une dernière particularité du jeu est dans la mort. Lorsque vous mourez vous avez la possibilité de revenir à la vie. Mais cela ne rend pas le jeu simple pour autant. En effet, la première résurrection est gratuite mais les suivantes coûteront des ressources. Et si cela vous semble toujours trop simple, rassurez-vous, Hidetaka Miyazaki a affirmé que Sekiro serait plus dur que ne l’ont été les Dark Souls et Bloodborne !
Alors si vous aussi prêt à mourir, rendez-vous le 22 mars 2019.
SIEGFRIED « MOYOCOYANI » WÜRTZ
Soyons naïfs, croyons encore que Nintendo sortira cette année le Pokemon RPG rêvé depuis la mise en place de la Switch, voire depuis le succès rencontré par les premiers jeux Pokemon pour Game Boy Color. Il est après tout vieux le gag qui veut que la sortie d’un vrai Pokemon RPG, voire MMO, déclenche l’Apocalypse, plus aucun homme ne pouvant poursuivre une vie ordinaire quand il pourrait s’investir dans le jeu le plus attendu de tous les temps. Attendu, certes, mais sous une forme très incertaine.
Je n’ai pour ma part pas joué aux dernières itérations de la saga Pokemon, Soleil et Lune, donc les rumeurs contradictoires voulant que le nouveau jeu en reprenne les éléments pour les améliorer (comme Pokemon jaune en son temps), ou que l’on passe à la huitième génération de monstres de poche, ne me font personnellement ni chaud ni froid. Il me semblerait en tout cas absurde qu’un jeu aussi important ne soit qu’un remaster, aussi ambitieux soit-il, et je pense qu’on peut parier pour un nouvel environnement et une nouvelle histoire. On peut légitimement la souhaiter originale et profonde, mais avouons qu’on prendra tous un plaisir infini à revivre la même intrigue éternelle du moment que le reste fait neuf.
Et c’est là qu’intervient Let’s Go, que je ne peux m’empêcher de voir comme un essai de certaines nouveautés envisagées. Il serait désormais absurde que les Pokemons ne se promènent plus librement dans la nature, attendant qu’on les croise physiquement pour déclencher un affrontement en tout-par-tour. De même il n’y a aucune raison de renoncer à leur utilisation pour se déplacer. On regrettait que Let’s Go renonce au cycle jour/nuit et au déblocage d’un fragment d’histoire après la Ligue, deux éléments qui seront très probablement dans Pokemon RPG puisqu’ils ont été corrigés très tôt dans l’histoire de la licence.
Ce Pokemon RPG devrait également prendre en compte les erreurs de Let’s Go, en particulier son manque d’intuitivité (assez révoltant pour un jeu Pokemon) : il est indispensable que les nombreuses touches de la Switch soient mises à profit, pour déployer la carte, faire sortir le Pokémon de déplacement de sa Ball, accéder à son équipe et à sa boîte, utiliser les baies (une vraie plaie pour l’instant) si on conserve ce système controversé, lancer les attaques (comme dans les vieux Coliseum !). L’ordre de celles-ci doit également pouvoir être changé (comme dans le premier Pokemon !), et le déplacement doit être plus fluide, Arcanin est insupportable à disparaître à l’approche d’un obstacle, les créatures volantes ne sont pas davantage d’un maniement aisé, et il est pénible de parler à sa monture la quasi-totalité des fois où l’on souhaite interagir avec l’objet ou la personne devant soi.
Je n’aurais à vrai dire pas été choqué que Let’s Go ait été le jeu Pokemon promis s’il avait corrigé ses évidents problèmes pour faire objectivement mieux ou au moins aussi bien que les versions précédentes. L’annoncer comme un petit jeu nostalgique avant la « vraie » sortie fait alors naître des rêves bien plus fous que le jeu sage, mais pleinement agréable, qu’on évoquait en restant terre-à-terre, les yeux rivés sur les anciennes versions.
Les espaces pourraient être plus décloisonnés, augmentant l’impression de monde ouvert avec ses grandes étendues naturelles où circuleraient les monstres – pourquoi pas en bancs ou en troupeaux pour certains. En termes d’univers, il serait temps d’intégrer ne serait-ce qu’un peu les Pokemon à la vie quotidienne, un peu comme le film Détective Pikachu semble l’imaginer. On pourrait y vaincre deux ligues au lieu d’une. Soutenir la Team Rocket ? Le jeu pourrait proposer des quêtes secondaires pour récupérer des Pokemons uniques ou des objets un peu rares – ne serait-ce que les cannes ou des vêtements pour l’avatar. Pourquoi pas même des mini-jeux, un Safari, une aire de Pokemon Snap (en tout cas un mode photo), et évidemment un jeu de cartes in-game comme le Gwent de The Witcher, belle occasion de nouvelles quêtes, rencontres et lieux, d’autant que ce jeu de cartes existe avec ses règles tout à fait satisfaisantes…
En dressant cette liste, je me rends compte que ce n’est même pas tant que cela. Je ne demande même pas pour Pokemon ce que Breath of the Wild et Odyssey ont fait pour Zelda et Mario, simplement de reprendre des éléments des anciens jeux pour toujours plus d’intuitivité et de profondeur, bref de modernité – ce qui n’est pas la même chose que la quantité ou la complexité, une évidence que Pokemon a pu parfois oublier en multipliant les « arènes spéciales » ou autres aires de jeu aux règles confuses et à l’intérêt limité. Mais on peut évidemment toujours espérer plus grand. Il est temps que Nintendo sorte à nouveau un jeu qui change la donne (et justifie l’achat de la Switch, qui n’est toujours pas une évidence), et quelle licence serait plus appropriée que celle-ci ?
Mentions spéciales (mais sans impatience débordante) : Beyond Good & Evil 2, Death Stranding, Cyberpunk 2077, Ghost of Tsushima, The Last of us : Part 2.
LUCILE « MACKY » HERMAN
Difficile de faire la tri dans les sorties jeux vidéo prévues pour cette année 2019. S’il est évident que comme Moyocoyani, j’attends avec impatience la sortie du nouveau Pokémon sur Switch, c’est un autre jeu dont je vais vous parler aujourd’hui, à savoir Animal Crossing. Non ceci n’est pas une blague, c’est bel et bien un jeu que j’attends au tournant vu ma déception de la version mobile, Pocket Camp. Fan de la première heure, j’ai collectionné les jeux de la licence à chaque sortie. Au moment de l’acquisition de la Switch, merci Zelda, je priais pour une sortie d’un nouveau Animal Crossing. Ma déception fut grande au moment de Pocket Camp, sachant pertinemment qu’une sortie console serait retardée.
Si les sites marchands annoncés jusqu’à présent une sortie pour la fin 2019, depuis quelques jours, la toile « s’enflamme » (oui ça va…) et indique une sortie possible pour le 29 avril prochain ! Une rumeur qui reste évidemment à confirmer mais qui me fera de toute façon renier certains de mes principes… En effet, c’est typiquement le genre de jeu qui me fera pré-commander mon exemplaire afin de l’avoir dès le jour de sa sortie, voire un jour avant si je suis chanceuse.
« AymericAbrac »
Alors que l’ère est aux Battle Royale, que ces derniers jours encore la ménagère de moins de 50 ans s’émoustille sur le pétillant Apex Legends… et que le retour de Read Dead Redemption a fait grand bruit tant il était attendu depuis longtemps, en 2019, nous espérons le meilleur dans Cyberpunk 2077. En effet selon certaines sources, CD Projekt RED tend à achever la conception de Night City, la métropole futuriste agitée et dangereuse. Nous l’espérons donc puisque pour l’heure aucune date de sortie est encore communiquée. Dans un monde où les guerriers cybernétiques, les netrunners surdoués et les hackers de données personnelles et confidentielles se bousculent, les taxis volants et la verticalité de la ville rappelleront aux plus âgés d’entre nous le Cinquième élément. En effet, et ceci est bien confirmé, le joueur évoluera dans un monde ouvert plus vertical que horizontal, pour lequel les développeurs ont annoncé ne pas faire appel à la génération procédurale, d’où les délais de réalisation importants. Ainsi, le moindre guéridon sera posé et texturé à la mimine ainsi que le casque VR du petit Téoléo.
Rappelons pour conclure que Cyberpunk 2077 se déroule dans l’univers du jeu de rôle papier Cyberpunk 2020, créé par Mike Pondsmith.
Paul-Antoine « Orla » Colombani
Mais enfin, j’attends tous les jeux… Blague à part, j’avais adoré, comme tout le monde ceci dit, The Last of Us, un des grands jeux de la génération PS3 et remasterisé d’une main de maître sur PS4. Nécessairement, j’attends beaucoup de The Last of Us Part II. D’abord, parce que la fin du premier laissait dans l’expectative et remettait les personnages sur la route, une route qui semble sans fin parce que Joël et Ellie ne peuvent pas s’arrêter de marcher, parce que sauver le monde n’est décidément pas de leur ressort et qu’ils doivent se contenter de survivre, de marcher pour survivre.
Bref, si j’avais adoré le premier, je suis pour l’instant assez dubitatif sur cette deuxième partie ; en effet, le mélange entre épopée et tragédie peut-il être renouvelé ? au regard des premiers trailers, le jeu semble avoir fait le choix d’une violence exacerbée. Pourquoi pas ? encore faut-il que cette violence ait un intérêt, par exemple qu’elle s’inscrive dans un discours sur l’humain, sur le monde, etc. Sans ça, c’est juste de la violence et cela a déjà moins d’impact. J’aimais le premier parce qu’il propose une analyse de notre humanité et la conclusion ramène le héros à son statut d’homme, juste un homme qui choisit non pas le mal, mais en fonction de ce qu’il veut. C’est la lutte entre le bien apparent, ce qu’on considère comme étant le bien, et le bien absolu, le bien commun, le bien pour tous. Et ce retour sur la route montre bien que c’est, in fine, quand la route s’achève (mais s’achève-t-elle un jour ?), que l’on peut regarder en arrière et juger ce qui a été fait comme étant de l’ordre du vice ou de la vertu.
En résumé, The Last of Us est une oeuvre qui a du sens, même si c’est parfois mal écrit : les dernières séquences de gunfight rompent avec ce qui faisait le sel du jeu et lui donnent (un peu) l’allure d’un FPS sans âme. J’attends donc impatiemment sa suite sur le plan du sens, un discours subtilement glissé entre le fun et l’interactivité. Mais bon…ce sera peut-être pour 2020.