La guerre des consoles est déclarée

 

Chez Vonguru, nous sommes des passionnés, aux goûts différents. Cependant, si nous avons bien une chose en commun (parmi tant d’autres), c’est notre amour pour l’univers Geek au sens très large du terme. Jeux vidéo, films, séries, romans, comics, mangas, la technologie et j’en passe. C’est avec cette passion commune que nous avons décidé il y a quelques temps maintenant de vous proposer une série d’articles un peu particuliers, afin de partager avec vous nos avis sur certaines thématiques.

Aujourd’hui nous parlerons des consoles, surtout de celles qui nous ont vraiment marquées ! On attend évidemment vos retours.

Pour ceux qui auraient loupé nos précédents articles, ça se passe par ici : les jeux que nous prenons plaisir à regarder (#1 et #2), le spécial manga, nos personnages de jeux préférés  (le premier opus juste ici et le second juste là), les sorties cinéma les plus attendues de 2016 et les meilleurs films de 2015, nos séries préférées sans oublier leurs génériques qui nous ont fait rêver, ces musiques que l’on écoute en jouant #1 et #2, les sorties jeux vidéo les plus attendues de l’année 2016 et ces réalisateurs qui nous marquent, puis nos X-Men préférés, les jeux vidéo dits violents auxquels nous avons plaisir à jouer, nos attentes pour la prochaine saison de Game of Thrones, les films signés Tim Burton, les séries de 2016, les meilleurs films de l’année 2016, mais aussi des pires, le Disney favori du Second Âge d’or et plus récemment la saga Mass Effectconfigs PC sans oublier les meilleurs méchants.

 

Macky : Nintendo 64


J’ai longuement hésité quant aux choix de la console que je préférais par dessus tout. Si aujourd’hui et depuis un moment maintenant je me suis tournée vers l’ordinateur, c’est avec une certaine nostalgie que je me souviens de ma première console de salon, à savoir la Nintendo 64. Évidemment il s’agissait de la console familiale, sur la télévision du salon et c’était souvent la guerre à la maison. En revanche, c’était toujours un vrai plaisir de jouer à Mario Tennis ou encore à Mario Kart avec mes parents. C’est d’ailleurs devenu une tradition.

Chaque veille de Noël, même aujourd’hui, nous rebranchons notre bonne vieille N64 pour jouer tous ensemble. Des souvenirs, oui mais pas seulement. C’est grâce à cette console que je me suis éveillée au monde du jeu vidéo, notamment grâce aux Zelda : Ocarina of Time et Majora’s Mask, sans oublier bien évidemment Banjo-Kazooie qui m’a lui aussi occupée pendant des heures ! Rappelez-vous, lorsqu’il fallait souffler sur les cartouches de jeux (bien que l’on sache maintenant que c’était inutile), et que vos parents vous disent : ne crache pas dedans !! Honnêtement, ça n’avait pas de prix ! Il y a beaucoup d’autres consoles qui pourraient être en première place dans mon cœur, mais que voulez-vous, sentimentale comme je suis c’est la première que j’ai eu qui prime sur les autres !

 

Niks : Playstation 1


Encore une fois, ce genre de chronique m’a longuement fait hésiter entre deux. Car, une première console, c’est un peu particulier, ainsi il est difficile de ne pas être nostalgique pour la Mega Drive 16 Bits de Sega. Mais si là, avec les deux boutons rouges et le Seeeeeeeega qui fout toujours autant la chair de poule, c’est plus fort que toi. Puis, je me suis souvenu que c’était surtout mon paternel qui avait dosé la bestiole et Sonic alors que j’avais seulement trois ans. Bon c’est compréhensible. Je retiens tout de même que c’est la Sega qui m’a appris à lire puisqu’en demandant à mon père comment jouer à mon nouveau jeu il m’aurait dit « Tiens, voilà le mode d’emploi, apprends à lire pour ça ». Comment ne deviens-t-on pas un psychopathe après un épisode pareil ? Mais je le soupçonne d’en avoir profité pour jouer davantage à la console grâce à ça.

BREF. Ma console préférée de tous les temps est donc la première que j’ai vraiment saignée : la Playstation. En 1997, j’obtiens à six ans ma première console avec des CD-ROM et me fait les dents sur la bombe de l’époque Formula 1 97 ! Ahlala, ces fameuses boîtes noires ! Que de souvenirs et bien peu de celles que je possède encore sont en un seul morceau. On va pas se mentir, ne pas casser ce genre de boîte et garder les livrets relevait du miracle. Et puis les CD hein ? Franchement à six ans, tu passes ton temps à les faire tomber par terre. Après quelques mois, la vraie chair de poule c’était surtout de savoir si le jeu allait VRAIMENT se lancer. Et arriver au saint Graal de la Playstation et son mythique enchaînement écran blanc Sony – écran noir Playstation « BBVZIIZIIIIOUOUUUUU ». Si si.

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Les jeux ? Quoi, il faut aussi parler de ça ? Je plaisante. Playstation a balancé plein de licences oubliables et oubliées mais aussi des légendaires ! Je n’ai sans doute jamais autant pris mon pied qu’avec les jeux de plate-forme de Sony (d’aucuns diront que Mario et Sonic sont au dessus, ce sont des cuistres). Crash Bandicoot, Rayman et Spyro le Dragon m’ont accompagné jusqu’à l’adolescence et je relance régulièrement des émulateurs de leurs premières aventures puisque leurs suites sur les consoles nouvelle génération ne valent même pas un commentaire ici. Mais la grand force de Sony, c’est également d’avoir réussi dans presque tous les styles. Du sport avec Fifa (on pouvait déjà jouer en 5v5 en salle, des avant-gardistes !) en passant par le Survival Horror avec Resident Evil mais aussi le Versus Fighter avec Tekken, la simulation avec Gran Turismo et bien évidemment le RPG avec Final Fantasy ! Et je n’ai cité que les têtes de gondole, j’aurais très bien pu ajouter Tomb Raider, Chrono Trigger, Colin Mc Rae Rally, Silent Hill, Soul Calibur ou Metal Gear Solid.

En bref, la PS, c’est mon gars sûr, tant au niveau de la nostalgie que de la qualité des graphismes et de ces jeux. Et puis, vous le faites encore de pencher votre console pour que ce connard de CD-ROM se fasse lire par la puce ? Je ne crois pas non.

Orla : Playstation 3


Difficile de choisir la console de mon cœur. Premièrement parce que je ne les ai pas toute essayées puis parce que chacune ont un supplément d’âme, cette petite particularité qui permet la rencontre entre un joueur et une machine. Aujourd’hui, je suis plutôt un PCiste mais si je devais choisir une console, ce serait certainement la PS3. Ce n’est pas la plus ancienne certes, ni la plus originale mais force est de constater qu’elle a véritablement changée mon regard sur le paysage vidéoludique.

Le divertissement que me procurait une Gameboy a laissé place à des œuvres qui m’ont véritablement touchées, qui ont laissées une marque sur mon épiderme de joueur. La narration poignante d’un Heavy Rain, l’intelligence et l’originalité d’un Portal ou les graphismes photo-réalistes d’Uncharted m’ont fait prendre conscience que le jeu vidéo était un art à part entière. Certes, la PS3 est loin d’être la première à fournir ce type de sensations et Macky parle fort bien de la N64 et des heures passées sur Zelda ou Banjo-Kazooie (quel jeu !). Dans mon cas et peut-être parce que j’entrais dans mon adolescence et que les souvenirs sont plus forts et plus présents, la PS3 m’a véritablement ouvert au jeu vidéo. Le PC, aujourd’hui, l’a supplanté mais je garde une nostalgie certaine quand je revois, trônant fièrement, ce monolithe noir.

 

Reanoo : Tamagotchi


Si l’emprise du jeu vidéo ne s’est faite ressentir chez moi que ces dernières années sur ordinateur, avec des expériences aussi diverses que riches comme Transistor, Borderlands 2, Don’t Starve ou encore League of Legends, mon premier amour restera à mes yeux… le Tamagotchi ! Si cela peut en faire sourire certains, rares ont été les vraies consoles à l’avoir suivi depuis, j’ai nommé la Game Boy Color, la Nintendo DS et la Wii. Et le récent retour des Tamagotchi montre que ce n’est pas si démodé que ça !

Si la qualification de console peut être discutable, rappelons que le Tamagotchi se composait d’un écran, de touches, il fallait en changer les piles et il permettait de jouer à des petits jeux. Une console des plus portatives, donc, dont certaines versions plus évoluées permettaient même de communiquer avec d’autres joueurs.

 

 

Il faut cependant reconnaître que le nombre de jeux compatible était proche de 0, le gameplay relativement limité, le scénario un peu plat, et les graphismes un peu simplistes. Et pourtant, je ne compte pas le nombre d’heures que j’ai passé sur mes Tamagotchis, puisque plusieurs modèles ont défilé entre mes mains : un modèle basique avec un oisillon, un avec 101 Dalmatiens… Il est vrai que le jeu était chronophage, puisqu’il fallait régulièrement nourrir et soigner la bête. Mais si mes premières véritables émotions vidéo-ludiques m’ont été procurées sur Game Boy Color par des jeux comme Lara Croft ou encore Buffy The Slayer, pour la frustration d’être éternellement coincée à un niveau, je ne peux oublier le stress que je ressentais quand je me rendais compte que j’avais oublié de nourrir mon protégé, ma joie à la découverte de la naissance d’un nouveau protégé, ou ma tristesse à la mort de mon petit protégé.