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Team VG : quel est votre héros Marvel préféré ?

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Parlez-nous de votre héros préféré dans l’univers Marvel

 

Chez Vonguru, nous sommes des passionnés, aux goûts différents. Cependant, si nous avons bien une chose en commun (parmi tant d’autres), c’est notre amour pour l’univers Geek au sens très large du terme. Jeux vidéo, films, séries, romans, comics, mangas, la technologie et j’en passe. C’est avec cette passion commune que nous avons décidés il y a quelques temps maintenant de vous proposer une série d’articles un peu particuliers, afin de partager avec vous nos avis sur certaines thématiques.

 

Aujourd’hui – et un mois après la sortie en salle d’Infinity War (dont vous pouvez retrouver la critique de la rédaction via ce lien) – nous nous penchons sur les différents héros emblématiques de l’univers Marvel. Vers qui ira notre – votre – préférence ?

 

Pour connaître nos débats précédents, découvrez sans plus tarder nos derniers Team VG, avec nos configs PC, les meilleurs méchants à nos yeux et nos consoles préférées. Redécouvrez aussi notre vision des vacances connectées, de la saga Mass Effect, de nos héroïnes geek préférées, de notre Disney préféré du Second âge d’or, de nos smartphones coup de cœur et les jeux qui nous ont fait craquer pendant les soldes Steam, ainsi que notre X-Men favori, nos théories sur la saison 7 de Game of Thrones puis notre avis sur cette saisonnotre top et flop 2016 en ce qui concerne le cinéma et les séries ! Plus récemment, nous vous parlions des adaptations de zombiesdes gadgets dont on ne peut plus se passer, du média qui domine à la maison, de Blade Runner 2049, de notre programme pour une fête d’Halloween parfaite, de la série Mindhunterdes saisons 1 et 2 de Stranger Things, du film A Beautiful Day, de notre style de jeu préféré, de la loi et de l’image des femmes dans le dixième art, de nos films, de nos séries préférées préférées de 2017, de la saison 4 de Black Mirror, de notre bilan de la Nintendo Switch, de nos YouTubeurs préférés, de la configuration de nos PC, notre notre rapport aux crypto-monnaiesles casques utilisés au quotidien, nos applis préférées, et d’Infinity War.

 

Siegfried « Moyocoyani » Würtz : une question difficile (et pas parce qu’il y en a trop)


 

Si je me cantonnais aux héros Marvel tels qu’ils ont été transposés au cinéma, c’est sans doute Wolverine que je citerais comme mon préféré. Mais comme j’ai déjà défendu l’intérêt que je trouvais à ce personnage dans l’article consacré à nos X-Men préférés, et qu’il serait dommage qu’un lecteur de comics limite ses choix au septième art, je vais tenter d’en citer un autre.

Curieusement, ce n’est pas si facile, et je ne peux pas dire que j’aie un héros Marvel préféré. Comme on s’en doute, tous les héros sont apparus dans des bons et dans des mauvais comics, de sorte que je n’aurais pas l’idée (contrairement à d’autres aficionados de comics) de lire une aventure pour son seul héros. En fait, je trouve beaucoup de héros très prometteurs, sans avoir lu de graphic novels ou de runs assez extraordinaires, témoignant d’une assez grande unité scénaristique et graphique, d’une assez puissante ambition artistique, pour me permettre de les porter aux nues. Dans cette catégorie, je pourrais par exemple placer Legion, Flèche noire, Sentry, Franklin Richards (des héros plus ou moins anti-héroïques) et même Captain America.

 

Legion affiche

 

Au contraire, certaines œuvres m’ont conquis artistiquement, mais j’étais trop conscient que cette affection venait de mon admiration éperdue pour leurs auteurs et ce qu’ils y avaient accompli pour déplacer cette admiration vers les personnages qu’ils écrivaient et dessinaient si puissamment. Je pense par exemple au travail de Frank Miller sur Daredevil, qu’il soit seul maître à bord ou soit accompagné au génial Bill Sienkiewicz au dessin, à celui de Bendis (et accessoirement de Gaydos, dont je n’aime pas trop le trait ni les couleurs) sur Jessica Jones

Finalement, mes personnages Marvel préférés seraient ceux qui se situeraient le mieux dans une moyenne idéale entre aventures de qualité et intérêt propre. J’en vois alors trois, y compris Wolverine.

Daredevil, notamment parce que sa redéfinition par Frank Miller s’est opérée sur un run assez long, et a ensuite été prise en compte par des auteurs talentueux (Bendis et Maleev, Brubaker et Lark). Le diable chrétien, intelligent et extraordinairement fort mais profondément humain (assez pour laisser ses problèmes d’identité ou son amour pour Elektra l’aveugler complètement), bénéficie aussi grandement de la simplicité de son traitement : il n’est jamais aussi intéressant que dans son microcosme (Foggy-Elektra-Caïd-Bullseye), et c’est un microcosme auquel les scénaristes le confinent souvent, plutôt que de l’associer sans cesse à mille autre héros à côté desquels il fait pâle figure ou que de l’opposer à des adversaires trop répétitifs et plats pour que cela l’enrichisse.

 

Le troisième, c’est le Surfeur d’argent, dont le background seul est si puissant que l’on peut peiner à croire qu’il ait été imaginé dans les années 1960. Alors que sa planète est attaquée par Galactus, cet extra-terrestre accepte de devenir le héraut du plus grand génocidaire de l’Univers Marvel en échange du salut des siens. Il abandonne ainsi sa bien-aimée pour aider le Dévoreur des mondes à trouver des planètes dont il pourra se nourrir. Après l’avoir conduit vers la Planète bleue, il s’attache cependant aux Terriens, et finit par se rebeller contre son Maître, qui le vainc aisément et accepte pourtant de l’épargner. Galactus entoure alors la Terre d’une barrière invisible afin d’empêcher le Surfeur d’argent de quitter la planète pour laquelle il a sacrifié sa liberté.

Les univers super-héroïque regorgent de personnages prétendument christiques, auxquels on fait accomplir un rapide sacrifice afin de leur conférer une aura mystique et la sympathie facile du lecteur. Le Surfeur est cependant celui qui mérite le mieux ce titre, tant la notion de sacrifice est centrale à son parcours et son identité, et tant il se trouve dans un entre-deux complexe entre divinité et vulnérabilité, entre bienveillance et soumission à ses limites. Parabole, scénarisé par le créateur du personnage Stan Lee himself et dessiné par le génial Français Moebius, est une excellente porte d’entrée, mais le Surfeur d’argent est aussi l’un des très rares héros Marvel dont les histoires sont intéressantes depuis les premiers comics à le faire apparaître. Vivement une vraie série, voire le film dont des rumeurs (peu probables) disent qu’il est en chantier du côté de la Fox (et chapeauté par Brian K. Vaughan) !

 

 

 

Laurianne « Caduce » Angeon : Doctor Strange/Magneto


 

Choix difficile comme pour tous les rédacteurs concernés par ce Team VG. Pour ma part, mon choix ira vers deux personnages, l’un pour des raisons plus sentimentales, l’autre pour un choix plus réfléchi. Le premier sera Doctor Strange, un héros que je connaissais finalement assez peu avant de découvrir le film sorti en octobre 2016, avec à l’affiche mon Benedict Cumberbatch préféré. Si bien sûr, le choix de l’acteur n’a pas aidé anodin à ma préférence, j’ai plus qu’apprécié le personnage dépeint, l’aspect plus spirituel et très esthétique dégagé par l’histoire et les aptitudes de ce héros.

Le second choix, plus réfléchi donc, ira vers Magneto. Un héros emblématique de la saga X-Men, qui sous ses penchants radicaux demeure un personnage complexe, bien moins manichéen que ce que suggère la dualité Professeur X/Magneto. Au-délà de ça, le pouvoir de Magneto me parait toujours hallucinant et jouissif, autant que son charisme, sa force de conviction, et son rapport ambigu envers son ancien frère de cœur : tout cela nous propose une des plus belles histoires d’amitié/haine dans les saga super-héroïques.

 

 

 

Lucile « Macky » Herman : Iron Man


 

Difficile de choisir un personnage de Marvel, tant ils sont nombreux et uniques en leur genre. Ma connaissance de l’univers s’arrête tristement au MCU et à quelques comics lus sur internet. En effet, si je perds la tête à chaque fois que j’entre dans un comic store, je suis vite découragée, ne sachant jamais par où commencer. En plus d’être une passion qui coûte cher, je me suis résignée il y a fort longtemps. De ce fait, je me contente de ce qu’on me sert au cinéma.

Après mûre réflexion, je pense que mon personnage est Iron Man a.k.a. Tony Stark (mais je me tâtais fortement avec Spider-Man). J’aime son charisme, sa confiance en lui, son intelligence et même son arrogance. C’est également un personnage avec des peurs qui le rendent encore plus humain et attachant. Car oui on l’oublie souvent, mais même les héros et super-héros ont des faiblesses.

 

Marine « Reanoo » Wauquier : Domino


 

Tout comme Macky, ma connaissance de l’univers Marvel se résume, peu ou prou, au Marvel Cinematic Universe. Et si jusque-là, j’avais eu du mal à m’attacher réellement au moindre personnage présenté par les films, soit par manque d’enjeux, soit par manque de développement, il faut admettre que le dernier Deadpool a changé ma position, et plus particulièrement la rencontre avec Domino.

Je dois reconnaître que je ne connaissais rien de l’existence de cette héroïne jusqu’au visionnage de Deadpool 2. Mais j’ai tout de suite été convaincue par l’aspect presque satirique, d’un point de vue scénaristique, d’un personnage à qui la chance sourit en toute occasion, pour qui tout arrive à point nommé, à l’image de ces innombrables héros de films d’aventure, de science-fiction, de fantasy, (ajouter votre mention), pour lesquels on met en temps normal volontiers sur le compte de la suspension consentie de crédibilité l’enchaînement bienheureux de coups de chance improbables.

 

 

Bien que son background personnel soit potentiellement moins riche que celui d’autres super-héros (de ce que j’ai pu découvrir depuis mon visionnage), l’aspect quasi philosophique du pouvoir de Domino m’a questionné. Il ne s’agit en effet pas d’une chance pure, mais d’une chance que l’on déclenche : il faut qu’elle s’engage dans l’action pour que la chance lui sourie, qu’elle décide de faire le saut de l’ange pour que le parachute se déclenche. Elle en vient à provoquer la chance, et pas juste à l’attendre. Cela va même au-dessus de la foi, puisqu’il s’agit ici de croire que rien ne lui arrivera, sans même accorder cette confiance à une entité supérieure qui la protégerait.

C’est par tous ces aspects, rafraîchissants mais aussi décalés, que Domino m’a convaincue.

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