Test
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Attentes et réalités
Quand on acquiert un casque peu cher, on se doute que ses fonctionnalités seront à l’avenant. Aussi le pari d’une gamme de casques gaming accessibles est-il audacieux, parce que l’idée-même de casque gaming suscite des attentes, laissant imaginer une série de caractéristiques dont on s’attend à ce qu’il les respecte malgré son tarif, et interrogeant sur les concessions qu’il aura fallu faire.
Parmi ces caractéristiques, il me semble qu’on peut souligner l’absence de latence, le confort (pour permettre la meilleure performance gaming, il faut que le casque sache se faire oublier, ce qui inclut donc une certaine légèreté), un micro correct, et idéalement la possibilité de régler facilement le son, d’éteindre et d’allumer aisément son micro, voire un design un peu classieux, pour les lister dans l’ordre d’importance.
Parmi les concessions les plus évidentes de l’AG-H500M on notera la polyvalence, que l’on n’aurait de toute manière pas attendue de la part d’un casque résolument gaming à 50 euros à peine. Ainsi le micro est-il inamovible et le casque complètement filaire avec une connectique un peu « lourde » – même en branchant l’AG-H500M sur votre téléphone, votre manette ou votre Switch donc à partir du seul jack, une portion de câble USB pendouillera, celle sans laquelle vous ne pouvez pas espérer de RGB sur votre ordinateur, de sorte qu’il est simplement insortable. Cela donne au moins au casque toutes les chances d’offrir le maximum en termes de performances.
On sera plus surpris par le confort. Non que le casque soit proprement inconfortable, mais l’incapacité totale de le régler est assez inédite et pourra limiter la précision du maintien sur la tête, ce qui n’est pas idéal pour un casque mettant à ce point en avant le confort qu’il est supposé prodiguer. Cela tient sans doute du sacrifice matériel pour rester autant que possible sur du plastique peu onéreux et léger (et donnant tout de même une sensation de casque « habillé »). J’aurais probablement préféré le sacrifice du RGB pour encore plus de légèreté ou un réglage plus optimal, mais je peux entendre la logique derrière ces choix.
Si l’on pourra d’ailleurs s’étonner de l’absence complète de tout bouton sur le casque lui-même, Azgenon a fort bien fait les choses : non seulement le micro s’actionne quand on le descend et s’éteint en le remontant, avec l’envoi d’une confirmation sonore discrète mais immanquable, mais comme on l’a dit, le AG-H500M possède sur son casque un panneau de commande permettant également d’activer et désactiver le micro, pour une sécurité supplémentaire j’imagine, d’activer et désactiver le RGB (même s’il suffit de débrancher l’USB) et de régler le volume, avec une roue dont les crans pourraient être plus marqués pour qu’on la tourne plus facilement, enfin on se fait rapidement à cette petite manipulation. Et cette console est placée assez idéalement pour ne pas gêner pendant la partie, et que l’on s’y reporte pourtant spontanément au besoin sans avoir à la chercher – je me rappelle vaguement avoir testé un casque il y a quelques années où une telle console se trouvait à plus d’un mètre du casque, imposant de remonter le fil pour la retrouver à chaque fois, ce qui n’est évidemment pas compatible avec la spontanéité requise par un casque gaming.
Comme vous en avez l’habitude, j’aime vous aider à vous rentre compte autant que possible des qualités du casque par vous-même en vous partageant un podcast enregistré en l’ayant visiblement sur les oreilles et en utilisant son micro. Et justement, j’ai récemment eu l’occasion d’enregistrer un tel podcast avec l’équipe de Batman Legend afin de chroniquer les comics liés au chevalier noir et parus en avril :
