Team VG : quelles sont nos meilleures séries ?

 

Chez Vonguru, nous sommes des passionnés, aux goûts différents. Cependant, si nous avons bien une chose en commun, c’est notre amour pour l’univers Geek au sens très large du terme. Jeux vidéo, films, séries, romans, comics, mangas, la technologie et on en passe. C’est avec cette passion commune que nous avons décidé il y a quelques temps maintenant de vous proposer une série d’articles un peu particuliers, afin de partager avec vous nos avis sur certaines thématiques en les croisant.

Aujourd’hui, nous nous penchons sur les meilleures séries de tous les temps, selon nous. Nous attendons évidemment votre avis en commentaire !

Et pour ceux qui se poseraient la question, découvrez sans plus tarder nos derniers Team VG, avec notre avis sur la saga Mass Effect, mais aussi nos configs PC, les meilleurs méchants à nos yeux et nos consoles préférées. Redécouvrez aussi notre vision des vacances connectées, nos héroïnes geek préféréesnos smartphones coup de cœur et les jeux qui nous ont fait craquer pendant les soldes Steam, ainsi que notre X-Men favori, nos théories sur la saison 7 de Game of Thronesnotre top et flop 2016 en ce qui concerne le cinéma et les séries ! Plus récemment, nous vous parlions des adaptations de zombies ou encore des gadgets dont on ne peut plus se passer.

 

Macky : The Walking Dead


 

Vous l’avez sûrement compris au travers de quelques articles, mais The Walking Dead est vraiment LA série par excellence, tout du moins à mes yeux. Difficile de choisir cependant tant les bonnes séries pullulent de nos jours. Game of ThronesMr RobotThe 100 (la première saison) et bien d’autres. Mais The Walking Dead ou TWD pour les intimes est une série que je suis avec un entrain fou. J’ai commencé par lire les comics puis à suivre la série dès la diffusion des premiers épisodes. Je n’en ai pas lâché les comics pour autant. La série ne suit pas forcément la BD, ce qui permet de nous surprendre. Certains personnages ont été rajoutés, comme Daryl qui, de base, devait jouer le rôle de Merle, mais l’acteur étant si bad-ass, les producteurs ont décidé de lui créer un rôle. Eh ouais ma gueule, Daryl Nixon pèse !

 

 

Évidemment, toutes les saisons ne se valent pas. La quatrième par exemple m’a un peu laissée de marbre parce que bon, séparer le groupe ce n’est pas une bonne idée, arrêtez de faire ça ! La saison 6 a été pleine de rebondissements. Si vous lisez les comics, vous vous demandez si telle ou telle chose va se produire dans la série. Certains détails vous mèneront à maudire les écrivains et à supplier intérieurement les scénaristes afin que certains personnages restent jusqu’au bout. (Restent en vie, pas en zombies.) Le dernier épisode sorti s’affirme d’ailleurs comme un de meilleurs épisodes, toutes saisons confondues. Comme quoi même après six saisons, The Walking Dead ne s’essouffle pas. Vivement octobre pour la reprise !

 

Moyocoyani : South Park


 

En apprenant le thème de ce Team VG, j’ai naturellement commencé par réfléchir aux nombreuses séries en prise de vue réelle sérieuses, aux dialogues shakespeariens, aux interprétations habitées, à l’univers aussi cohérent que complexe auxquelles on commence à nous habituer, mais il m’a suffi de revoir quelques épisodes d’une autre série pour me rappeler à quel point je la préférais aux GoT, LegionBojack Horseman, Samurai Jack, que je porte pourtant bien haut dans mon cœur : South Park.

Macky est revenue en détails South Park dans sa chronique sur les séries d’animation pour adultes, mais on ne saurait assez marteler son génie. La galerie de personnages est déjà extraordinaire : sans jamais perdre de vue les quatre enfants qui sont le cœur de la série, Eric, Stan, Kyle et Kenny, Trey Parker et Matt Stone ont su étendre notre intérêt à leurs familles, à leurs camarades de classe, à leur école et aux autres personnages emblématiques de la ville, que leur nombre n’empêche jamais de briller par leur extravagance et leur originalité, mais aussi la constance de leur personnalité et du timbre de leur voix au fil des saisons (alors qu’une grande partie des doublages est assurée par les deux auteurs).

 

 

Cette galerie offre des ressources comiques considérables, mais le génie des deux auteurs tient dans l’absence de limites à leur imagination, et par conséquent à leur humour et à la variété des situations dans lesquelles les personnages seront embarqués : il ne faut ainsi pas s’étonner de retrouver un enfant de dix ans parrain de mafia ou pirate somalien, de voir des extra-terrestres, les monstres les plus invraisemblables, Benoît XVI remplacé par un lapin, Jésus et Satan (dont Sadam Hussein est l’amant), de s’amuser de références filmiques nombreuses… Malgré ce caractère loufoque, la plupart des épisodes livrent une critique sérieuse et astucieuse, avec un art de la transposition dont on ne connaît pas d’équivalents : les immigrés volant le travail des Américains sont les habitants du futur, les publicités se mêlent aux hommes, c’est le terme de « nigger guy » qu’il faut tenter de réhabiliter, l’anneau unique est un film porno, …

Il faut simplement espérer que prenant conscience de la médiocrité de la déception suscitée par les saisons 19 et 20 – les seules à être oubliables, ce qui est déjà un exploit – les créateurs retrouveront le génie qui fait de South Park la série la plus drôle mais aussi la plus libre qui soit, et assurément pas la moins fine, sans même mentionner la qualité musicale qui a fait nominer le long-métrage aux oscars ! Si en revanche Trey Parker et Matt Stone continuaient la dilution de leur humour dans des arcs interminables et n’apportant jamais le payoff mérité, South Park pourrait vite être remplacé dans mon cœur par Rick and Morty, qui dans sa construction et son ton en est le meilleur successeur, et dont les trois saisons sont pour l’instant d’une qualité comique et dramatique inattendue, assez inégalée dans le monde des séries.

Mentions spéciales : La Quatrième dimension, Game of Thrones…

 

Pastiyou : Stargate SG-1


Eh oui, s’il n’y en avait qu’une à garder ça serait bien Stargate SG-1, la série d’après le film Stargate, la porte des étoiles. Le film m’avait déjà plu, et j’ai tout de suite accroché à la série en découlant. Un gros morceau, un film ayant inspiré une série, ayant elle-même inspirée quatre autres spin-off.

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L’histoire n’a rien de spectaculaire en soi, des aliens attaquant des humains, on a déjà vu et revu, mais je me suis vite pris au jeu des scénarios et surtout des personnages :

  • Jack O’Neill, colonel « à la retraite » qui dirige l’équipe principale, qui de par son caractère explosif et sarcastique, mène son équipe de mission en mission.
  • Dr Daniel Jackson, qui était resté sur Abydos avec sa femme mais qui a rejoint l’équipe après l’enlèvement de celle-ci.
  • Samantha Carter, officier scientifique de l’armée de l’air, tête pensante de l’équipe, notamment spécialisée en astrophysique.
  • Teal’c, le Jaffa alien qui après avoir servi les Goa’uld rejoint Stargate SG-1 pour combattre ses anciens maîtres.

Ces quatre membres de SG-1 sont accompagnés et encadrés par d’autres personnages récurrents : George Hammond le général, Janet Fraiser le médecin, …

Il faut accrocher à l’histoire, ce qui je n’ai pas eu énormément de mal à faire, aimant à la fois les histoires, les scénarios, l’intrigue mais également les personnages et notamment Jack O’Neill qui par son côté sarcastique, droit et prêt à tout, m’a convaincu. Sans doute car j’ai un peu ce même caractère et qu’en s’identifiant à un personnage il est plus facile de rentrer dans l’histoire. Cette dernière comporte tout de même pas moins de 10 saisons pour un total de 214 épisodes sans oublier les deux téléfilms : Stargate : L’Arche de vérité (2008) et Stargate : Continuum (2008). Il est d’ailleurs intéressant de ne pas faire l’impasse sur ces deux derniers pour cloturer avec brio la série.

Suite à l’arrêt de la série, pas moins de quatre séries dérivées ont suivi : Stargate Infinity (2002), Stargate Atlantis (2004), Stargate Universe (2009) et Stargate Origins (2017). Mais hormis Stargate Atlantis, je n’ai pas trop accroché.

Une richesse de séries autour d’un film, qui prouve ô combien l’univers Stargate a marqué les années 2000. D’autres séries m’ont bien entendu plu, comme Docteur House, toujours le même caractère dur, froid et sarcastique, mais aucune n’a pu surpasser Stargate SG-1.

 

Orla : Daredevil


Difficile de répondre à cette question. On aime toujours beaucoup de séries, on apprécie d’en parler, de les re-regarder et de les défendre avec ardeur quand quelqu’un ose les critiquer.

Si je devais choisir une série qui m’a particulièrement marquée, ce serait certainement Daredevil (saison 1) disponible sur Netflix. En effet, je suis passionné par les histoires de super-héros, au format comics ou cinéma, et la mythologie Marvel est impressionnante dans sa capacité à investir tous les médias existants (même si le jeu vidéo est, pour l’instant, un peu délaissé).

Si Agent of Shield m’avait laissé franchement dubitatif, Netflix a su, je crois, répondre présent. Enfin, on se détache de l’humour un peu lourdingue des blockbusters Marvel, des histoires redondantes et pas forcément toujours prenantes ; dans Daredevil, l’obscurité et la noirceur prennent le pas sur le blanc et noir (comprenez le bien et le mal) et on nous sert un univers qui a le mérite d’être un peu plus gris. Un vrai parti-pris qui rompt avec les Avengers et autres demi-dieux.

La Maison des Idées s’est retroussée les manches pour nous servir une série qui n’invente rien mais réinvente bien. Matt Murdock est un héros qui s’en prend plein la gueule, qui doute, qui n’assume pas pleinement son rôle de héros. Un humain en somme… La mise en scène est tout aussi impressionnante : les jeux de caméra durant les combats et les nuits violentes d’Hell’s Kitchen sont un régal à regarder et à apprécier. Évidemment, cette noirceur est renforcée par un méchant, Wilson Fisk, magistralement interprété par Vincent d’Onofrio. Tout en violence, en retenue et en aboiements, il personnifie ce quartier de New-York corrompu et gangréné par la mafiaDaredevil est donc un vrai parti-pris, une production qui, j’insiste, ne bouleverse pas le genre mais a le mérite d’oser.

Je vous recommande donc vivement le visionnage de cette série. Si vous aimez les super-héros mais que vous en avez marre des punchlines de Robert « Stark » Junior, vous ne serez pas déçu.

 

 

Reanoo : les Shadoks


Le choix de « mon X préféré ever » (remplacez X par livre, film, chanson, série…) a toujours été un calvaire pour moi. Après un long débat avec moi-même, le choix s’est réduit à deux titres (trois, si l’on compte la trop brève Pushing Daisies) : Kaamelott et les Shadoks.  Et si la première, menée d’une main de maître par un Alexandre Astier pour lequel j’ai eu un coup de cœur, et ce malgré un tournant quelque peu perturbant pour les dernières saisons, regorge pour moi de pépites en tout genre tout aussi intelligentes que distrayantes, je dois avouer que les Shadoks reste pour moi cette série ultime.

Je pourrais vous dire que mon enfance a été bercée par cette série, que c’est toute ma jeunesse, et plein d’autres choses encore, mais ce serait faux. J’ai découvert les Shadoks sur le tard, et je n’ai jamais regretté d’avoir moi-même poussé la porte de ce monde aussi déjanté que touchant. Car se plonger dans l’univers de ces petites bestioles bien étranges que sont les Shadoks, avec leur langue, leur culture, leur mythologie ou encore leurs mathématiques, est une expérience qui n’est pas à la portée de tous. L’absurde les caractérise, tout autant que la musique entêtante de leur générique. À ne pas consommer en une seule dose.

 

 

Si elle a causé un certain émoi lors de sa diffusion sur les télévisions des années 60 et 70 (pour les trois premières saisons du moins), cette série est finalement relativement contemporaine : à raison de quelques minutes par épisode, et d’une cinquantaine d’épisodes par saison, elle nous fait penser à tous ces petits formats que l’on retrouve désormais couramment sur nombre de nos chaînes télévisées. Elle est, dans une certaine mesure, très similaire à la série Avez-vous déjà vu qu’avait signée Alain Chabat sur M6 il y a quelques années déjà.

Alors pour tous ces moments et tous ces enseignements, merci Jacques Rouxel d’avoir donné vie à ces icônes que sont les Shadoks.

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