Présentation – Train Sim World 4

Gameplay

Gameplay

Bien que nous allons aborder ce point, il est difficile d’y accorder les standards habituels. En effet, le jeu est avant tout une simulation. Le studio a pris ce point d’ancrage comme fer de lance. Par conséquent, si Train Sim World 4 se veut simplifié via son HUD, il ne va pas plus loin et favorise l’immersion avant le confort de jeu.

Ce point pris en compte, on peut profiter dans un premier temps des missions mises en places. Pour vous aider à vous familiariser avec chaque appareil, elles seront importantes au cours de votre découverte. Nous montons donc à bord de notre train et enclenchons les premières manœuvres. Si le guide a bien été suivi, cela ne devrait pas poser de problèmes. À noter que le jeu pousse parfois un peu trop le réalisme. En effet, pour quitter la gare, il y a une limitation de vitesse imposée. Celle-ci étant souvent à 20km/h, on a une très grande impression de lenteur. Couplé à cela, une frustration de ne pas voir le paysage défiler sur deux bons kilomètres. Une étape qui aurait pu, en mon sens, être passée sur commande.

Ce désagrément de côté, on peut enfin passer au vif du sujet, le train accélère, file à toute allure et le vrai jeu commence. Certains points seront à surveiller au cours de la ballade comme notamment la visibilité, l’état de l’engin et bien entendu jauger votre freinage quand cela s’avère nécessaire. Dans la période de croisière, on peut profiter du mode photo afin d’immortaliser de magnifique paysage et révéler son âme de poète.

Parlons graphisme justement

Fait évidemment important, un simulateur se doit d’être immersif. Au travers de cela, on a un ressenti qui est forcément subjectif de notre expérience de jeu. Pour ma part, j’ai eu le plaisir de prendre en main des trains qui se veulent le plus fidèle possible aux design originels. Le travail de texture et le réalisme sont assez impressionnants mais vont très vite dénoter avec certains paysages. Qui pour leur part, semble être coincés quelques années en arrière.

Si cela peut sembler être un détail, on a parfois juste envie de profiter du paysage. Simuler une petite ballade ou encore « découvrir de nouvelles contrées ». Chose qui par moment ne peut pas être assuré de par l’absence de détails au profit d’un cubisme un peu trop simple.

Qu’est ce que ça donne en durée de vie ?

Le côté Sandbox du jeu nous donne le plaisir de découvrir de nombreux coins et recoins des cartes. Dès lors qu’on sort des routes prédéfinies, on peut y passer des dizaines d’heures aisément sans voir deux fois le même recoin. Si on souhaite se cantonner à ce qui est intégré de base, comptez une vingtaine d’heure pour tout voir en prenant en compte le tutoriel.

À savoir, le jeu prévoit dans le futur proche d’étoffer son contenu gratuitement avec notamment une fonction édition. Qui permettra à sa communauté de créer et partager ses circuits à la manière d’un Mario Maker. Décuplant ainsi le potentiel contenu attendu par les fans. Notez par ailleurs qu’une phase de bêta test est actuellement en cours. On peut voir que le mode d’édition se veut complet et totalement libre.