The Walking Dead : l’heure du bilan
Alors que la première moitié de la saison 7 de The Walking Dead vient de s’achever, laissant place à la traditionnelle pause hivernale que nous détestons tous au plus haut point, il est temps de faire le bilan de cette première partie qui n’a pas été de tout repos et clairement pas au goût de tout le monde non plus. Si vous n’êtes pas à jour, merci de passer votre chemin en vous dirigeant vers la petite croix en haut à droite de votre écran afin d’éviter tout spoiler. La rédaction n’est donc pas responsable si vous persistez dans la lecture de cet article car, croyez-moi, il y en aura, du spoil !
Si depuis quelques temps les audiences sont en baisse, la série suscite toujours de l’intérêt. Nous avons un attachement certain pour les personnages et nous voulons savoir ce qui leur arrive. Après un premier épisode totalement dingue qui restera probablement gravé dans notre mémoire à tout jamais et qui a choqué la planète entière, The Walking Dead a trouvé un rythme de croisière que certains n’apprécient pas, reprochant à la série d’être trop molle et de trop s’éparpiller. Revenons donc sur ce qu’il s’est passé au cours de ces 8 derniers épisodes.
[divider]Un premier épisode effroyable [/divider]
Pour rappel, le dernier épisode de la saison 6 nous avait laissé sur le pire des cliffhangers de l’histoire : Rick et ses camarades tombent dans une embuscade bien ficelée tendue par Negan et ses partisans, où ce dernier décide de tuer l’un d’entre eux avec Lucille (c’est pas moi, promis, ça s’écrit pas pareil), son arme préférée. L’épisode se termine sur une tirade insoutenable tandis que le coup part, sauf qu’on ne sait pas à ce moment-là qui sera la victime. Nous ne voyons que du noir et n’entendons que des cris d’horreurs. Maintenant, si vous n’êtes pas à jour, ne lisez plus ! Car attention, ça spoile. Je commencerai par vous dire que c’est l’épisode le plus atroce de toute la série. Et pour cause, ce n’est pas un, mais deux personnages qui disparaissent de nos écrans… mais pas de nos cœurs ! L’épisode reprend là où la saison précédente s’est achevée. Nous assistons à la plouf-plouf de Negan et à la mort d’Abraham. Jusque-là j’ai envie de vous dire « tout va bien » puisque si l’on suit les comics, Abraham devait mourir comme Denise, rappelez-vous, le médecin d’Alexandria dans la série. Or ce dernier était bel et bien en vie.
Comme beaucoup, j’étais persuadée qu’il mourrait alors des mains de Negan et ça n’a pas loupé. Je pensais donc que c’était terminé, que Negan n’en tuerait qu’un… Mais non… Les showrunners, vivement critiqués par rapport à leur version trop lisse du Gouverneur ont décidé de se rattraper, et pas qu’un peu. C’est là que le premier coup de Lucille s’abat sur… Glenn. J’assiste alors, comme tous les autres spectateurs, à l’une des pires scènes jamais tournée dans The Walking Dead. Oui, Glenn meurt de la même façon que dans le comics, sous les yeux de sa femme enceinte Maggie. Rick est ensuite emmené par Negan. Ce dernier se confronte à Rick, totalement sous le choc de cette nouvelle épreuve : il doit récupérer la hache, mise en plein milieu des zombies. Le but de la manœuvre étant que Rick change son regard envers Negan, qu’il le respecte et comprenne qu’à partir de maintenant, la communauté d’Alexandria lui appartient.
C’est là que, je pense, que les scénaristes ont fait une grave erreur. En nous proposant l’un des plus gros cliffhangers de l’histoire de la télévision lors du dernier épisode de la saison 6, il était évident que les spectateurs allaient se ruer sur le premier épisode de la saison 7. Une fois la réponse donnée, ils se sont un peu détournés de la série. Mais ce n’est pas la seule chose : après ces événements très angoissants et perturbants, nous avons eu le droit à des épisodes très mous. En effet, une nouvelle dynamique et de nouvelles trames se mettent en place, mais de façon bien trop dispersée.
[divider]Psychologiquement difficile[/divider]
Pour ceux qui aiment et suivent la série, vous souffrez sûrement d’hyper-attachement à certains personnages de The Walking Dead, oui, un peu comme un chaton mal sevré ! Vous les aimez, vous ressentez de l’empathie pour eux, vous devenez fous à l’idée qu’il puisse leur arriver quelque chose. Oui, je force un peu le trait mais vous avez saisi l’idée. Après ce premier épisode, vous entrez dans l’ère de Negan. Là où la vie, déjà pas bien facile, devient un réel cauchemar. Mais dans cet enfer apparaît une petite lueur d’espoir, le Royaume, une communauté dirigée par Ezekiel et son tigre Shiva. Bien que l’on n’en sache que peu pour le moment, il y a fort à parier que la série va encore une fois choisir de suivre le comics.
Les épisodes se suivent mais ne se ressemblent pas, certains vous feront vibrer, d’autres sont là pour apporter une petite pierre à l’édifice. On essaie de retracer la nouvelle trame au fur et à mesure même si cet exercice s’avère quelque peu difficile selon les épisodes. On soulignera évidemment la prestation de Jeffrey Dean Morgan qui interprète Negan. Le personnage du comics était déjà haut en couleurs, mais le jeu d’acteur est totalement saisissant. Il souffle le chaud et le froid, mène sa communauté et les autres d’une main de fer, mais sait aussi se montrer, parfois, rarement, à l’écoute. Je m’avance peut-être un peu mais pour le moment, The Walking Dead ne tient presque que grâce à ce personnage.
Évidemment pas seulement, bien qu’un peu (trop) absent à mon goût, Rick est toujours aussi passionnant et fascinant sur bien des points. Il reste fort, même dans les heures les plus sombres et pense à l’intérêt commun. C’est surtout grâce à Michonne que Rick retrouve la volonté de se battre. Une scène assez forte est d’ailleurs présente lors du huitième épisode; huitième épisode qui marque la fin de cette première partie. Reste à savoir maintenant ce que l’autre moitié de la saison nous réserve.
Rendez-vous donc à la mi-février pour découvrir la suite des aventures de nos personnages préférés !