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Test – Ssupd Meshlicious

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Test – Ssupd Meshlicious

Après l’énorme iCUE 7000X RGB signé Corsair, nous revoici face à du boîtier PC. Cependant, nous nous attaquons à un format bien plus compact avec le Meshlicious signé Ssupd. Si vous avez vu passer cet article sur overclocking.com, vous savez déjà que nous avons affaire à un boîtier mini-ITX. Bref, inutile de jouer des muscles ici, un test tout en douceur comme on les aimes. C’est parti.

 

Déballage 

La partie déballage est loin d’être aussi compliquée qu’avec le monstre de Corsair. Effectivement, ce petit Meshlicious, débarque dans un tout petit carton avec deux petites poignées à ses extrémités. La manipulation sera aisée.

À l’intérieur, on retrouve les protections habituelles pour ce type de produit. Cela se traduit donc par un sachet plastique entourant le boîtier ainsi que deux blocs de polystyrène afin d’absorber les chocs. Simple, mais efficace, de nouveau, aucune rayure ni impact n’est à déplorer sur le boîtier.

 

Caractéristiques globales 

Comme nous vous le disions, nous avons vraiment affaire à un petit boîtier puisqu’il affiche des dimensions de 245 (L) x 166.4 (P) x 360 (H) mm, pour un volume de 14,67l. Oui, c’est très compact. Il en va de même pour son poids de seulement 3,7 kg, de quoi faciliter le montage. Une fois encore, inutile de sortir les biscotos pour tourner le boîtier dans tous les sens. Après le iCUE 7000X RGB, je sens que je vais pouvoir souffler !

Vous l’aurez facilement deviné, ce modèle n’est absolument pas prévu pour accueillir des cartes mères ATX, ni même micro-ATX. Oh que non, ici, on se contentera de modèles plus compacts : du mini-ITX, voire du mini-DTX, comme la Crosshair VIII Impact d’Asus.

Pour ce qui est des matériaux, c’est simple, on aura le droit à de l’acier et du métal mesh. D’ailleurs, ce mesh, nous le retrouvons sur tout l’extérieur du Meshlicious à l’exception d’un panneau. En effet, nous avons accepté la version « tempered glass » qui arrive avec un panneau en verre trempé.

L’extérieur du Meshlicious 

Ssupd MeshliciousVu depuis l’extérieur, le Meshlicious est un boîtier extrêmement sobre. On lui trouve même un côté monolithique avec sa conception verticale. Bref, nous on aime bien. D’ailleurs, le mesh laisse deviner ce qu’il se trouve derrière ses panneaux. Il faut dire que ce n’est pas un matériau complètement opaque.

C’est sur le dessus du boîtier que l’on retrouvera le panneau de contrôle qui est réduit au strict nécessaire. On laisse donc de côté les ports USB pléthoriques comme sur le boîtier Corsair puisque l’on ne retrouve que deux ports, un de type A à la norme 3.0. Le second sera un USB Type C 3.1 Gen2. Au milieu, on aura le droit au bouton de mise sous tension et… C’est tout, rien de plus.

Un peu plus loin, nous avons le panneau mesh supérieur. D’ailleurs, c’est une bonne chose de trouver ce type de matériau à cet endroit. Lorsque la machine sera sollicitée, elle chauffera et par convection, la chaleur montera et sera évacuée par ce biais.

À l’arrière du boîtier, on voit déjà que nous avons affaire à une conception plutôt originale. Effectivement, les trois slots d’extensions se retrouvent placés face à l’emplacement I/O shield de la carte mère. Sous ce dernier, nous avons l’emplacement de l’alimentation qui pourra être, soit au format ATX, soit SFX. Notez que cette dernière s’installera à la verticale.

Sous le boîtier maintenant, on notera la présence de quatre petits patins en caoutchoucs faisant office de pieds. Idem, des rondelles de caoutchoucs sont disséminés un peu partout sur cette surface inférieure. Elles serviront de silentblocs pour les unités de stockage. Enfin, on retrouvera une large ouverture, mais nous vous en dirons plus son rôle un peu plus tard.

 

L’intérieur du Meshlicious

Le passage à l’intérieur du boîtier se fait simplement en retirant les panneaux. Pour cela, il suffit de tirer légèrement dessus. En effet, il n’y a pas de vis sur ce Meshlicious, chaque partie est maintenue à l’aide d’un système push-pin qui mériterait d’être un peu plus serré, notamment pour le panneau en verre.

Comme on peut le voir, cet intérieur sort des sentiers battus puisque la carte mère prend place dans le haut. L’alimentation, quant à elle s’installe dans le bas du boîtier et à la verticale. Précisons que si le boîtier accepte des blocs ATX, leur longueur est limitée, 17 cm au mieux, 14 cm dans le pire des cas. Cela dépendra de comment est installé le radiateur de watercooling en façade : tuyau vers le haut (16 cm) ou vers le bas (14 cm).

À l’arrière, on peut déjà remarquer la présence d’un riser PCIe 3.0 de 14,5 cm permettant l’installation de carte graphique à la verticale. Dans cette configuration, on pourra installer de grosses cartes : jusqu’à 4 slots pour une longueur de 336 mm. Sinon, il sera possible d’installer de petites cartes de 211 mm en exploitant les slots PCIe verticaux. Mais là, il faudra opter pour un riser PCIe plus long.

La quantité de SSD et de disques durs dépendra principalement de la taille de la carte graphique et de l’alimentation :

  • 3x unités 2,5″ : alimentation SFX + GPU vertical
  • 2x unités 2,5″ : alimentation ATX + GPU vertical
  • 7x unités 2,5″ ou 2x unités 3,5″ et 3x unités 2,5″ : alimentation SFX + GPU horizontal

Avant de passer au montage, petit mot sur ce qui est fourni avec ce Meshlicious. Ici, on retrouvera :

  • Une notice de montage sous forme de dépliant
  • Un câble HDMI avec un connecteur à 90°
  • Un patin en caoutchouc
  • Une platine pour 2x disques durs 3,5″ ou quatre SSD 2,5″
  • Une tige en aluminium pour gérer la profondeur du plateau de la carte mère
  • La visserie
  • Six colliers en nylon pour serrer les câbles

 

Le montage de la configuration 

Très clairement, le montage de la configuration n’est qu’une simple formalité puisqu’il n’y aura pas vraiment de piège. En effet, on dépose la carte mère sur son emplacement et on y branche le riser sur le port PCIe de la carte. Rien de compliqué. Ensuite, l’installation de la carte graphique se fait simplement en la branchant sur le connecteur femelle du riser. On finira par la visser sur les tiges en aluminium comme sur la photo ci-dessous :

Côté alimentation, même constat, puisque le bloc viendra simplement occuper son emplacement, à la verticale. On n’oubliera pas de placer le patin en caoutchouc juste en dessous. Le but étant de limiter les contraintes à l’arrière de notre bloc Silverstone SX750. Toutefois, ce patin, ne le collez pas trop loin, vous risquerez de condamner l’emplacement de stockage présent sous le bloc d’alimentation.

Cependant, ce Meshlicious nous aura fait couler quelques gouttes de sueurs au moment d’installer notre ventirad CPU. Effectivement, le boîtier est limité à ce sujet : 73 mm de hauteur. Malgré cela, le C1 de Cryorig (74 mm de haut), y rentre et nous avons même pu fermer les panneaux, ouf ! Cependant, avec une telle configuration, nous avons choisi de placer le panneau mesh devant la partie processeur, et le panneau en verre devant la carte graphique.

D’ailleurs, il est temps de parler watercooling puisque, malgré sa taille, le Meshlicious pourra accueillir des radiateurs de 280 mm en façade. D’ailleurs, ils pourront être épais : 63 mm au maximum. Pour information, il sera possible d’y faire entrer un Liquid Freezer II 240 ou 280 signé Arctic avec leur radiateur de 38 mm d’épaisseur. Excellente nouvelle, et cela nous évite une petite frayeur lors de l’installation du ventirad CPU.

Enfin, pour le stockage, notre unique SSD vient simplement s’installer sous l’alimentation. On le vissera en passant par le dessous du boîtier.

 

Et le câblage, ça se passe comment ?

De notre côté, nous n’avons pas trouvé que la partie câblage posait un quelconque problème. D’une part, dans le Meshlicious, nous avons la place de regrouper les câbles comme bon nous semble. D’autre part, nous sommes libre de faire passer ces connectiques comme on veut.

Cependant, il y a bien un élément qui s’est montré récalcitrant : la connectique du panneau de contrôle. Selon nous, Ssupd aurait pu mettre un câble un peu plus long d’une dizaine de centimètres. Cela nous aurait permis de l’orienter et de la faire passer où l’on veut. En l’état après câblage, il s’est avéré qu’il était tendu.

Il faut dire aussi qu’une alimentation SFX est un bon choix pour un câblage réussi. Effectivement, avec ces blocs compacts, la longueur des câbles est proportionnel à leur taille. À titre d’exemple, l’ATX 24 broches de la SX750 de Silverstone mesure 30 cm de long, contre une soixantaine de centimètres pour celui de notre CS650M. Quel est le rapport nous direz-vous ? Tout simplement que des câbles plus courts, c’est de la longueur en moins à gérer, et ça facilite le cable management.

 

Quelques relevés 

Pour tester ce boîtier signé Ssupd, nous l’avons mis à l’épreuve sur le jeu Assassin’s Creed Odyssey, pendant 16 minutes de chauffe. À l’issue, nous effectuons deux
séries de relevés moyenné de 2 mins chacune où l’on regarde la température du die du CPU ainsi que sa fréquence, idem pour le GPU températures et fréquences sont relevées. Sachez aussi que nous laissons la configuration dans ses paramètres par défaut.

Ensuite, le bruit est mesuré grâce à un sonomètre à une quarantaine de centimètres à la fin des 20 mins de test, toujours en jeu.

Températures 

En ce qui concerne les températures relevées lors de ce test, nous avons noté 43,5 °C pour le processeur. C’est 3,5 °C de moins chaud que lors du test du Phanteks P200A. Cela n’est pas étonnant puisque nous avons décidé de placer la porte en mesh de ce côté là de la configuration de test. En plus, le panneau était collé au refroidissement du CPU, il ne pouvait donc qu’être bien refroidit. Pour la carte graphique, au contraire, nous avons relevé 86 °C, soit 10 °C de plus que lors du test du P200A. Cette fois-ci, la fenêtre en verre était du côté de la carte graphique, donc la chaleur s’échappe moins bien de ce côté là, ce qui explique cet écart important.

Fréquences

Parlons maintenant des fréquences relevées. En ce qui concerne le CPU, nous avons relevé quelque chose d’équivalent au test du P200A. Effectivement, nous avons noté 3498,15 MHz contre 3495,15 pour le P200A. Globalement, nous n’avons quasiment aucun écart grâce au panneau en mesh qui permet un bon refroidissement du processeur. Pour la carte graphique, même constat que pour les températures, le GPU étant moins bien refroidit, il ne peut pas monter facilement en fréquences. Nous trouvons donc 1786,7 MHz pour le Meshlicious contre 1860 MHz pour le P200A.

Bruit

Niveau bruit, les composants restent globalement silencieux. D’ailleurs, si l’on compare avec le P200A, la différence est minime. On relève 2 dB d’écart seulement. Nous avons noté 36,5 dB pour le petit Meshlicious contre 34,5 dB pour le P200A. Il est donc légèrement plus bruyant que pouvait être l’autre mini boîtier que nous avons récemment eu en test. Mais rien de catastrophique en soi, loin de là !

 

Conclusion

En conclusion, nous vous dirons que ce petit boîtier signé Ssupd, est un petit coup de cœur, nous ne pouvons le nier. Ce modèle arrive dans un format ultra compact tout en permettant l’installation de configurations musclée : grosse cartes graphiques et support d’AIO en 280 mm. Idem, on retrouvera une bonne compatibilité au niveau de l’alimentation et du stockage, suivant le choix de vos composants.

Pour le reste, nous avons un modèle bien fini avec un design sobre. Cependant, nous aurions peut-être apprécié un système de fermeture des panneaux via un push-pin plus serré.

Au niveau des températures, c’est plutôt correct attention cependant où vous montez le panneau en verre. Si vous avez un ventirad CPU de type aircooling nous vous recommandons de mettre le panneau mesh devant ce dernier et la vitre devant la carte graphique. Si vous optez pour un watercooling, il vaudra mieux faire l’inverse : mesh devant la carte graphique, le flux d’air de la partie CPU n’étant plus bloqué.

Sinon, dans l’idéal, vous pouvez opter pour la version full mesh du boîtier et là, vous êtes sûr que tous vous composants profiteront d’un flux d’air décent. Attention également à la température du châssis après une longue période de charge, le Meshlicious ayant tendance à être chaud.

Pour le prix, ce modèle noir avec panneau en verre s’affiche à 119,90 € contre 129,90 € pour le modèle entièrement en mesh, un prix raisonnable pour ce type de boîtier… D’autant que le riser PCIe est fourni avec la bête. Vous pourrez notamment trouver toutes ses déclinaisons sur la boutique de Caseking. Finalement, notre seul regret concerne le câble du panneau de contrôle trop court.

Merci à Ssupd !

Ssupd Meshlicious
8 Le Testeur
0 La communauté (0 votes)
Pour
  • Le design minimaliste qui nous plaît beaucoup
  • La bonne compatibilité avec les composants : gros GPU, AIO en 280 mm, etc.
  • Compatible avec les alimentations ATX et SFX
  • Montage aisé de la configuration
  • Câblage qui n'oppose pas de difficultés
  • Riser PCIe fourni d'office
  • Prix plutôt intéressant compte tenu du format
Contre
  • Câbles du panneau de contrôle un peu trop courts à notre goût
  • Système push-pin pas assez serré à notre goût
  • Boîtier ayant tendance à être assez chaud après une longue période d'utilisation intensive
  • La partie avec le panneau vitré est moins bien refroidie
Design
Silence
Refroidissement
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