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Test – The Banishing : coopérez pour sauver le monde de l’abîme

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Boite du jeu The Banishing

The Banishing : un bon petit jeu de coopération

 

The Banishing est un jeu coopératif de Sean Rumble, édité par WizKids, pour 3 à 5 joueurs dont le but est de résister à une horde de morts vivants et de bannir 10 cartes avant la fin de la partie… tout en évitant de mourir avant bien sûr. Les parties durent environ 40 minutes et son prix est de 18 euros.

 

Déroulement d’une partie de The Banishing

Une partie se joue au maximum en trois rounds, qui verront à chaque fois des monstres de plus en plus puissants arriver (ils ont des puissances allant de 1 à 3 au début du jeu, puis de 4 et enfin 5 au dernier round). Si jamais un joueur encaisse trop de blessures et meurt, cela met immédiatement fin à la partie ; si vous n’avez pas réussi à mettre au ban 10 cartes avant la fin du dernier round, vous perdez aussi.

L’abîme, la faille d’où sortent à la fois les monstres et les sorts qui vont nous permettre de les éliminer, est formée d’un carré de neuf cartes posé au centre de la carte. À son tour de jeu, chaque joueur doit prendre une ligne ou une colonne de l’abîme (donc trois cartes) pour faire sa main, on complète ensuite l’abîme avec des cartes de la pioche, et il peut ensuite jeter un sort – et seulement un – selon les pouvoirs uniques de son personnage pour modifier l’agencement des cartes, se soigner ou soigner un coéquipier, mettre des cartes au ban…. A savoir que la limite de main est de huit cartes ; au-delà, il faudra les jouer ou en défausser à la fin de votre tour.

 

Savoir communiquer et prendre les bonnes décisions

C’est là où tout le jeu prend son sel : chaque joueur va incarner un personnage avec ses capacités propres, et c’est la bonne combinaison de ces différents attributs qui déterminera la réussite ou l’échec de la partie. Il faudra donc bien communiquer entre vous pour que chacun ait une vue d’ensemble des possibilités offertes par les différents pouvoirs en votre possession, et par les cartes que vous et vos coéquipiers avez en main.

La règle n’est d’ailleurs pas très claire à ce sujet : il semble que l’on ait le droit de discuter de tout, mais pas de montrer nos cartes en main. Sauf qu’il est très facile de décrire la carte qu’il nous faut ou que l’on possède déjà, notamment pour pouvoir l’échanger.

 

Huit personnages au total

Le jeu propose huit protagonistes au total, en sachant que le nombre maximum de joueurs est de cinq, ce n’est pas énorme mais cela laisse de quoi modifier un peu la synergie d’équipe que vous voulez construire, et permet aussi aux joueurs de varier les plaisirs en changeant de rôle à chaque partie. De plus, chaque personnage possède ses propres points de vie, assez logique dans ce genre de jeu, mais aussi d’endurance, ce qui va sérieusement mettre à mal vos stratégies. Car lorsque le total de vos dégâts reçus atteints ou dépasse votre limite d’endurance, votre personnage est épuisé et doit retourner sa fiche : seuls les trois pouvoirs élémentaires, c’est-à-dire communs à tous les joueurs, sont maintenant disponibles. Heureusement, ils ne coûtent rien en cartes pour les utiliser, et il possible de défausser vos blessures pour obtenir un regain de forme et pouvoir à nouveau utiliser vos capacités spéciales. De plus, des pièces d’équipement sont disponibles pour vous aider dans votre tâche : il en existe trois au total en deux exemplaires chacun, mais on peut en mettre moins dans la pioche pour augmenter le niveau de difficulté.

Un jeu qui n’en fait pas trop

Des cartes et des fiches personnages, voilà le seul matériel qui compose le jeu, et cela suffit amplement. Le design est plutôt minimaliste mais assez joli, tant au niveau des pouvoirs que des monstres, et il a le mérite d’être très lisible, le tout dans une petite boîte parfaitement adaptée ; personnellement j’adhère complètement. À vous de vous faire votre avis d’après les photos ci-contre.

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Pouvoirs, blessures, endurance, coopération et gestion de main : vous l’aurez compris, il y a plusieurs choses à gérer en même temps dans The Banishing. Il faudra donc savoir travailler en équipe pour vous aider les uns les autres et bien réfléchir avant chaque action, sans que cela ne tombe jamais dans une trop grande complexité. Le jeu est bien équilibré et suffisamment malin, malgré un matériel de base pourtant assez restreint. Il parvient à se renouveler grâce aux différents pouvoirs présents et au fait que l’on ne sait jamais ce qui va arriver dans l’abîme pour faire sa main et encaisser en même temps des dégâts qui peuvent vite nous mettre en grande difficulté, ou au contraire nous donner les cartes que l’on attendait. Oui, il y a quand même une belle part de hasard dans The Banishing, mais bien contrebalancée par les différents choix qui se présentent à nous pour pouvoir y répondre.

 

En conclusion

The Banishing est donc un jeu peu connu au matériel minimaliste et pourtant bien pensé, vraiment axé sur la coopération, avec des règles simples à comprendre mais qui offrent quand même assez de possibilités pour pouvoir se prendre gentiment la tête. Certes, on n’enchaînera pas les parties jusqu’au bout de la nuit, mais pour un prix très correct il remplit bien sa mission, et mérite de fait d’être testé… et approuvé ?

 

 

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