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Test – Roccat Syn Max Air

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Sommaire

Première utilisation

Maintenant que le casque est sorti de sa boîte, il est temps de commencer à s’en servir. Pour cela, on commencera par brancher la base au PC via un port USB C/A. Attention, sous cette dernière, se trouvent deux prises, une pour la charge uniquement, l’autre pour la charge et le contrôle logiciel. C’est ce dernier qu’il faudra brancher au PC.

Ensuite, on dépose le casque sur sa base, attention au sens, et on télécharge le logiciel Swarm de la marque et on lance l’installation. Une fois le logiciel installé, il faudra le mettre à jour. Puis lancer l’installation du pilote audio Turtle BeachDurant cette étape le PC a dû redémarrer deux fois.

Une fois la suite logicielle installée, on peut commencer à utiliser le casque. Pour cela, on le retire de sa base et on l’allume, en appuyant quelques secondes sur le bouton de mise sous tension situé sous l’oreillette gauche. L’assistant vocale se met alors en route en nous indiquant le niveau de batterie et le mode de connexion au PC. C’est bon, on peut enfin se servir de ce Syn Max Air !

Roccat Syn Max Air

 

Logiciel

Pour télécharger le Roccat Swarm, il faut d’abord se rendre sur le site de la marque. Ensuite, cliquez sur l’onglet « Téléchargements » et « logiciel de pilote ». Une fois à cet emplacement du site, il ne vous reste plus qu’à rechercher votre périphérique et cliquer sur le bouton « Télécharger ». Quand le téléchargement sera terminé, exécutez le programme et suivez les instructions d’installation que vous aurez à l’écran.

Roccat Swarm

Dans un premier temps, une fois Roccat Swarm lancé pour la première fois. Vous serez dans l’obligation de faire une mise à jour et d’installer le « module » rattaché à votre périphérique.

Une fois installé, le logiciel s’ouvre sur la fenêtre des paramètres généraux qui permettent de régler les différents niveaux audios du casque ou du micro notamment. On repère également le niveau de batterie ainsi que d’autre options comme le SuperHuman Hearing ou le son spatial un peu plus bas. Ces paramètres permettent de mettre en avant certains effets sonores ou d’en rajouter. Ce qui peut être intéressant suivant les cas d’utilisations.

Au niveau de l’onglet Audio, nous retrouvons l’égaliseur dont on va beaucoup se servir, croyez-moi. On remarque également que trois profils par défauts sont présents : jeu, chat et micro qui permet de tester le micro visiblement.

Enfin, l’onglet éclairage permettra simplement de gérer les différentes diodes RGB présentes sur le casque et la base.

Sinon, tout en bas de la fenêtre du logiciel se trouvent nos cinq profils de base. Bien pratique pour passer d’un profil de réglage à l’autre, surtout pour faire des tests d’écoute.

En soi, le logiciel est simple d’utilisation et rapide à prendre en main, je n’ai pas de critique particulière à formuler à son égard.

 

Design 

On ne va pas se mentir, d’un point de vue esthétique, ce Syn Max Air reprend les mêmes traits que le Syn Pro Air. Effectivement, il n’y aura pas de changement de design, nous avons toujours des haut-parleurs de forme carré avec un seul point d’ancrage sur chaque oreillette. Idem, l’arceau au niveau de la tête reste fin et le micro demeure amovible.

Néanmoins, les principaux changements concernent les matériaux utilisés. Au niveau des oreillettes, la marque met en avant l’utilisation de mousse à mémoire de forme avec gel rafraichissant. Le revêtement allie deux matériaux, un tissu « athlétique » respirant pour le contact avec la peau et un similicuir pour le contour. Idem, la mousse au niveau de l’arceau nous semble plus souple que sur la version Pro Air du casque et dispose du même revêtement similicuir que les écouteurs. Enfin, on notera la présence d’aluminium anodisé au niveau des fourchettes maintenant les écouteurs.

Pour le reste, nous avons toujours un plastique translucide hexagonale dans le bas des écouteur, ce qui permettra à l’éclairage d’être diffusé. Attention cependant, puisque la partie haute, noire, marquera énormément les traces de doigts.

 

Confort 

D’un point de vue confort, malheureusement, ce n’est pas le casque le plus confortable que j’ai eu l’occasion de tester. À l’usage, je trouve que ce dernier serre un peu trop au niveau des oreilles et du haut de la mâchoire. Et ce, malgré les divers ajustements effectués. Sinon, attention aux lunettes, puisque si vous avez des branches plutôt épaisses, comme moi, vous les sentirez plaquées contre vos tempes ce qui n’a pas été le cas de mon conjoint dont les branches sont fines.

En revanche, on note une amélioration significative par rapport au Syn Pro Air : la mousse de l’arceau. Cette dernière est maintenant bien plus souple et se laissera facilement oublier là où nous avions une sensation de barre ferme sur le dessus du crâne.

Par ailleurs, contrairement à ce que j’ai pu constater avec le casque de SoundCore ou Virtuoso RGB Wireless XT de Corsair, c’est que ce modèle signé Roccat tenait bien en place sur ma tête. Effectivement, j’ai eu beau me pencher en avant et me redresser subitement, rien, pas de mouvement du casque, là où les modèles concurrents ont tendance à retomber légèrement.

Autre aspect à ne pas négliger : le poids ! Ce modèle est plutôt bon élève avec 356 g sur ma petite balance de cuisine. Ce poids le situe donc entre le Q45 de SoundCore (296 g) et le Virtuoso RGB Wireless XT de Corsair (387 g). Il ne sera donc pas pesant à la longue.

Finalement, à mesure que je testais le casque, je me suis rendue compte que je le tenais de mieux en mieux. À l’usage, j’ai comme l’impression que l’arceau se détend quelque peu, réduisant la pression exercée sur les oreilles et les côtés de la mâchoire.

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Par ailleurs, l’utilisation des commandes se fait simplement, les différentes molettes se trouvent facilement. Derrière l’oreillette gauche se trouve la molette de gestion du son quand nous avons celle du retour micro à droite. Attention cependant, ces dernières manquent de fermeté et les crans ne sont pas des plus marqués.
Pour la mise sous tension, il faudra chercher le petit bouton sous l’écouteur droit tandis que celui du Bluetooth se situe sous celui de droite.

Enfin, côté micro, l’activation/désactivation de ce dernier se fera simplement en relevant/abaissant la perche, simple et rapide !

 

Utilisation quotidienne et son

Rock, métal, métal/électro 

En musique, typiquement sur du vieux Rock américain des années ’70 comme Run Through the Jungle de Creedence, clairement, le casque ne rend pas hommage à ce morceau mythique. Par défaut, nous avons trop de basses et la guitare est clairement laissée pour compte. Pour se faire une idée, c’est comme si vous écoutiez un morceau avec le caisson de basse réglé à fond dans la pièce voisine et que, malgré ça, il couvre encore le son du reste des instruments… Pas terrible.

Roccat Syn Max Air

Pour compenser, nous avons réduit les fréquences basses via l’égaliseur (les 30, 60 et 120 Hz). Puis, on a poussé les aigues (16 kHz) ainsi que toutes les fréquences entre. Là, c’est déjà plus écoutable. Malgré tout, le son des guitares n’est pas encore assez présent et pour cela il ne faudra pas hésiter à jouer avec parcimonie avec le SuperHuman Hearing pour les remettre en avant. C’est surtout vrai lors des solos, sur Free Bird de Lynyrd Skynyrd par exemple.

En revanche, jouer avec le SuperHuman Hearing ne fonctionne pas à tous les coups. Sur Phoenix de Scandroid, il suffira simplement de jouer avec l’égaliseur pour avoir un son fidèle. Idem pour le titre Jagdzeit de Megaherz.

Electro 

Sur de la musique type électro, il ne faudra pas non plus hésiter à mettre les mains dans le cambouis. De nouveau, dans son profil de base, les basses sont trop présentes et assez imprécises. Malheureusement, sur un morceau comme Raise your shoes de Splasher!, ces basses écrasent tout le reste et suivant les passages, la guitare n’est presque pas présente.

Pour ce type de musique, alliant électro et instrument de musique, il ne faudra pas hésiter à diminuer les basses, ce qui les rends également plus précises, et pousser un peu les médiums et les aigues… Un peu comme nous l’avions fait lors d’une écoute sur de la musique rock/métal.

Sur un morceau de hardstyle, même constat, trop de basses et ce n’est pas très bien géré. De nouveau, il faudra penser à les baisser d’un cran dans l’égaliseur. Le profil que nous avons utilisé pour le rock/métal ne va pas puisqu’il a tendance à exacerber les aigues et les médiums, la musique n’est alors pas très agréable à écouter. Finalement, nous avons réduit toutes les fréquences comprises entre 250 Hz et 16 kHz.

 

Wreckfest

Wreckfest

Sur Wreckfest, mon jeu de course de stock car du moment, le Syn Pro Air, s’en tire pas trop trop mal… Enfin, c’est surtout le cas une fois l’option SuperHuman Hearing (réglée sur 1/5) activée. Sans elle, je trouve que le casque est trop porté sur les basses. Malheureusement, cela étouffe le son des moteurs des véhicules, idem lorsque l’on roule sur les vibreurs aux abords des pistes. Pire, cela casse même la spatialisation, difficile de positionner précisément un adversaire qui tenterait un dépassement. Alors qu’avec le SuperHuman Hearing, le son devient plus clair et plus net, il est de suite plus simple de savoir où ce trouve le véhicule adverse et même de reconnaitre le modèle de voiture au son qu’il émet.

 

Rising Storm 2 : Vietnam

Logo Rising Storm 2

De nouveau, la spatialisation est un point crucial dès que l’on cherche à jouer à des jeux de tirs comme Rising Stom 2 : Vietnam. À ce niveau, le Syn Max Air s’en tire plutôt bien à condition, de nouveau, de réduire un peu les basses trop étouffantes en jeu. Comme pour l’écoute en musique, lorsque l’on réduit les fréquences de 30, 60 et 120 Hz, ces dernières deviennent plus précises et on profite vraiment du son émit par le jeu lors des phases de bombardement notamment.

Quant à la spatialisation, cette dernière est d’ailleurs améliorée puisque les fréquences basses n’étouffent plus autres. On repère plus aisément le son des ennemis, leurs voix lorsque les troupes paniques, etc.

Parallèlement, sur ce jeu, j’ai vite désactivé le SuperHuman Earing puisque ce dernier accentue trop certains bruits. Je pense notamment aux bruits de grenade lorsqu’elles tombent au sol. Il m’est arrivé de fuir une grenade tombée à 15 m (hors de portée d’explosion donc) alors que je l’ai entendu tomber juste à côté de moi… Pour moi c’est non.

 

Autonomie

Concernant l’autonomie, le casque dispose d’une batterie suffisamment conséquente pour tenir deux ou trois jours en moyenne. Certes, certains modèles permettent de tenir plus longtemps, néanmoins, la charge du Syn Max Air n’est pas compliquée puisqu’après s’en être servi, on le repose sur sa base et il charge tout seul comme un grand. Finalement, à chaque fois que l’on s’en sert, il se retrouve complètement chargé.

De plus, cette base de recharge a un double avantage, charger son casque et elle nous évite de le laisser trainer n’importe où sur notre bureau. Un accessoire que nous aurions bien aimé avoir avec le Virtuoso RGB Wireless XT de Corsair par exemple.