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Un nouveau manga chez Glénat : Terrarium par Yuna Hirasawa

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Un nouveau manga chez Glénat : Terrarium par Yuna Hirasawa

Comme nous l’évoquions dans notre article mensuel des sorties manga, un tout nouvel opus a été publié hier chez l’éditeur Glénat : Terrarium écrit/dessiné par la mangaka Yuna Hirasawa.

Rassurez-vous, dans cet article, on ne vous dévoilera pas d’éléments clés de l’histoire de Terrarium.

Résumé de l’histoire 

« Chico la technologue d’investigation et son petit frère Pino arpentent des colonies délabrées où des robots poursuivent leurs tâches comme si de rien n’était. Les deux explorateurs tentent de les accompagner dans leurs derniers souhaits, mais à quoi bon quand la fin approche d’heure en heure ? « Combien de centaines d’années faudra-t-il encore aux humains pour devenir meilleurs ? » C’est la question soulevée par ce récit d’aventure SF crépusculaire. »

Terrarium

Des dessins magnifiques 

J’ai personnellement acheté ce premier tome de Terrarium et je l’ai rapidement dévoré. J’ai d’abord été assez étonnée de la qualité des dessins de Yuna Hirasawa. Pour ne pas vous mentir, je les aient vraiment trouvé magnifiques. C’est mignon et coloré. D’ailleurs, les toutes premières pages (7) du manga sont en couleur. Nous avons des tons très pastels qui sont très agréables à l’œil. Sans parler des dessins qui sont très détaillés. Par exemple, à de nombreuses reprises on peut apercevoir des bâtiments délabrés en fond qui possèdent plein de petits détails, sur les fenêtres, les murs etc… Cela donne pas mal de réalisme à l’œuvre d’après moi.

Les couvertures japonaises des 4 premiers tomes de Terrarium

Ils viennent ces dessins, en contradiction avec certains passages où l’on peut apercevoir des corps de robots et même des squelettes humains. Cette contradiction justement me rappelle fortement le manga Made in Abyss où tout semble joli et mignon mais il n’en est rien en réalité. Après tout, nous sommes dans un seinen, il ne faut pas l’oublier…

 

Un questionnement sur l’avenir de l’humanité

Dans Terrarium, les humains sont à moitié robot et les robots, quant à eux, sont à moitié humain. Il n’y a plus vraiment de limite entre les deux. Ces derniers sont clairement dotés de sentiments. J’ai trouvé cela triste et beau à la fois. De même, cette histoire prend place dans un monde plus ou moins dévasté. Les robots/bio-robots ont été laissés tels quels puisque les humains qui les accompagnaient sont pour la plupart décédés. Certains essayent de continuer à effectuer les tâches qu’ils devaient faire, alors même que cela n’est plus possible. Et pourtant, la plupart continuent, même s’ils n’ont plus les capacités de le faire (composants détériorés par exemple) et c’est poignant à voir.

Une citation forte de ce manga qui fait beaucoup réfléchir sur notre comportement au quotidien : « Combien de centaines d’années faudra-t-il encore aux humains pour devenir meilleurs ? ».

Malheureusement, je ne peux pas vous en dire beaucoup plus, sans vous spoiler toute l’histoire. Dans tous les cas, d’après moi, Terrarium, c’est un manga à lire si vous appréciez les mondes post-apocalyptiques et la SF. Personnellement, le second tome est d’ores et déjà précommandé.

S’il n’y a pas de retard, il sera disponible à partir du 1er septembre prochain.

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