Critique – Shingeki no Kyojin alias L’Attaque des Titans par Hajime Isayama

Mon avis

Le commencement

Je vais terminer cet article par mon avis personnel sur l’œuvre de Hajime Isayama. Je suis ce manga / animé depuis 2019, c’est donc assez récent par rapport à l’âge de L’Attaque des Titans. Je dois dire qu’à la toute origine, le thème abordé par ce manga ne m’intéressait pas plus que cela et me voilà aujourd’hui à écrire un article de près de 6 000 mots sur le sujet … 😆 Comme quoi, tout le monde peut se tromper !

Dès le départ, j’ai été très prise par l’univers fantastique médiéval de Shingeki no Kyojin. J’ai commencé par regarder l’animé et je n’ai pas décroché. Une fois les deux premières saisons dévorées, j’ai commencé à acheter les mangas et à les lire un par un. J’ai été très prise par cette manière dont Isayama a placé une épée de Damoclès sur la tête de tous les personnages de cette œuvre. En effet, n’importe qui, à n’importe quel moment, pouvait mourir. On l’a d’ailleurs vu avec Eren au début du manga. De plus, personne n’aurait pu prédire la transformation de Eren en titan quand il se fait dévorer par le titan Père Noël. C’était pour moi inconcevable et j’ai été énormément surprise (en bien) par cette scène. Ensuite, apprendre que d’autres personnes pouvaient également se transformer en titan, nous menaient à douter de tout le monde. 

Après la lecture des mangas de l’histoire initiale, j’ai enchaîné par tous les spin-off qui existent (Before the fall, Lost girls, Birth of Livaï et j’en passe…) car ils donnent de nombreuses précisions qui sont très intéressantes à connaître. Autrement dit, j’ai adoré et dévoré tout ce qui parlait de l’univers de L’Attaque des Titans.

Un brusque changement dans l’histoire

Je sais que certains n’ont pas forcément apprécié la tournure politique qu’a pris l’œuvre à partir du chapitre 91, personnellement cela m’a encore plus passionné. La manière dont sont traités les eldiens est terrifiante et nous rappelle malheureusement à notre propre histoire. Aussi, on commence petit à petit à voir le sadisme de Eren et son titan devenir encore plus effrayant. De plus, on se rend compte qu’il n’y a pas réellement de méchant ou de gentil dans cette histoire, ce sont juste des guerres entre pays. Chacun pense faire le bien pour sa faction ou pour les siens. C’est aussi une surenchère constante et une échelle de la violence. Mais qui est malheureusement très humaine. Le personnage que l’on suit au début de l’œuvre semble être le gentil, le héros (Eren) qui souhaite se débarrasser de tous les titans pour sauver ses proches. Finalement, au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire, tout se confond. Les « méchants » s’associent aux « gentils » afin de combattre Eren qui s’est lancé dans une très lourde vengeance. Au final, il devient le grand méchant de l’histoire, un peu comme Light dans Death Note. Néanmoins, bien que Eren souhaite se faire passer pour le grand méchant, il ne l’est pas réellement. Il veut juste que ses proches puissent vivre enfin libres. 

Les dessins

De plus, parlons un peu des dessins de Hajime Isayama. Je les aient trouvé très détaillés. Et ce encore plus dans le chapitre 138 avec le combat du titan colossal d’Armin et du titan originel de Eren. Cette scène m’a véritablement frappé quand j’ai lu ce fameux chapitre. Je suis restée bloquée dessus à regarder tous les détails pendant plusieurs minutes. Mais tout au long de l’histoire du manga, on voit l’évolution du dessin du mangaka depuis le tout premier tome de L’Attaque des Titans.

La toute fin : 

Personnellement, j’ai beaucoup aimé la fin imaginée par Isayama pour L’Attaque des Titans dans le chapitre 139. C’est une belle fin qui met des mots sur toutes les questions ou presque que l’on pouvait avoir encore au chapitre 138. Par contre, on a clairement affaire à un chapitre triste puisque tout le monde se rend compte que Eren ne voulait pas mourir et ne voulait pas faire de mal autour de lui. S’il a fait tout cela, c’était pour rendre la liberté à tous ses proches et faire disparaître totalement les titans de la surface de la terre. Bien qu’il faille garder à l’esprit qu’il a éradiqué 80 % de la population mondiale… Sachant que parmi ceux-là, la majeure partie n’avait probablement rien demandé. D’une certaine manière, Eren a donc fait ce qu’il a toujours dit depuis le début de l’œuvre : éradiquer les titans pour pouvoir sortir de l’enceinte de la cité. 

J’ai beaucoup soufflé quand j’ai vu que tous nos héros reprenaient forme humaine au milieu du chapitre !

Par contre, en 49 pages, l’auteur nous a livré la fin du manga, cela nous a paru quand même un peu court pour nous donner son « happy ending ». On aurait sûrement apprécié un peu plus d’étapes pour en arriver là. Cela nous rappelle malheureusement la fin de la série Game of Thrones qui avait été trop précipité à l’époque.