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Critique – Avenue 5

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Avenue 5, une croisière dans l’espace qui tourne mal

Sortie en janvier 2020 sur la chaîne américaine HBO, Avenue 5 se compose pour l’heure d’une saison de 9 épisodes, d’une petite trentaine de minutes chacun. À la barre, on retrouve Armando Lannucci et les acteurs les plus notables sont Hugh Laurie, Josh Gad et Zach Woods. Avenue 5 est une série que j’ai classé dans la catégorie « série du soir » car 1. elle ne fait pas mal à la tête, 2. elle ne va pas vous empêcher de dormir et 3. elle peut même vous endormir. Allez, on commence par un petit résumé de la série et sa bande-annonce.

« À la fin du XXIème siècle, le tourisme spatial n’est plus un fantasme mais une réalité qui rapporte des milliards de dollars. Fleuron de cette industrie, le paquebot spatial Avenue 5 embarque pour Saturne, emmené par le capitaine Clark. Mais cette traversée de la galaxie ne sera pas de tout repos, et les nerfs de l’équipage vont être soumis à rude épreuve. »

Toujours pas convaincu ? Voici la bande-annonce :

 

Le futur ? Juste des gens très, très débiles

Hugh Laurie + HBO = tiercé gagnant ? Eh pas pas tant que ça. Pourtant bon nombre d’idées sont bonnes. Déjà, les gens sont tellement débiles (et encore, je suis gentille), qu’on ne peut que se rappeler du génialissime film Idiocracy. Alors Idiocracy + Hugh Laurie + HBO + le tout dans l’espace ? Ça fonctionne là, non ? Toujours pas. Bon continuons. On a également la présence d’un acteur que j’apprécie également beaucoup, Zach Woods, que j’ai notamment connu dans Silicon Valley et qui m’a offert la MEILLEURE punchline de tous les temps, et qui me fait toujours hurler de rire, même après plusieurs années.

Et il faut dire qu’il était taillé pour son rôle, car oui, Avenue 5 envoie punchlines sur punchlines, et si effectivement certaines passages sont drôles, voire très drôles, c’est souvent… too much. Trop drôle donc ? Non, même pas. Le problème majeur d’Avenue 5, c’est le running gag qui ne fonctionne plus au bout de… deux épisodes. En effet, parler de sujets importants ET sensibles, qui ne concernent QUE l’équipage, dans des couloirs bondés, c’est tout à fait débile la première fois, mais les 20 fois qui suivent, c’est peu croyable !

Constater d’entrée de jeu que tous les passagers sont bêtes comme leur pied mais décidés quand même à faire confiance à certains en leur dévoilant certaines choses, ça prouve bien qu’il n’y a personne pour relever le niveau, enfin presque. Il y a Billy, qui gère comme elle peut tout le bazarre qui l’entoure car en plus d’être stupides, les passagers (mais pas que) sont sources de problème car je le répète ils sont : débiles, incompétents, et veulent se mêler de tout ! Comme Karen, fucking Karen… Le nom n’a pas été choisi au hasard, évidemment, qui est tellement passive-agressive qu’elle m’a donné des envies de meurtre à chaque épisode.

Karen

Hugh Laurie, qui joue le capitaine, nous fera évidemment rire, même s’il m’a été difficile de le dissocier de son rôle de Dr House car oui, il y a des rôles qui vous collent à la peau. Pourtant, ce n’est pas une série que j’ai suivi, ayant sans doute vu 10 épisodes en tout et pour tout dans ma vie, et jamais un seul en entier ! #TeamGreysAnatomy

On notera également la présence de Andy Buckley, qui joue le rôle du canard, euh, du mari de Karen, qu’on a notamment pu voir dans la cultissime série The Office (US) et qui joue parfaitement bien ici le rôle d’imbécile heureux. Au final, Avenue 5 comporte tout un tas de bons points, mais cela n’a pas pris, pas avec moi en tout cas. Mon mari lui a adoré, trouvant que la série apportait un petit plus avec le côté voyage touristique spatial et oui, il n’a pas tort mais malheureusement, le côté running gag a été bien trop poussé, toutes les catastrophes se piffaient à des kilomètres à l’avance. Bref, pas convaincue…

Alors, on aime ?

Avenue 5 a été la série bouche-trou de mes fins de soirée pendant quelques jours. À hauteur d’un épisode par soir, j’avais assez vite fait le tour, et je lançais les épisodes sans être convaincue mais, ayant épuisé le stock des formats courts (j’en cherche d’ailleurs d’autres, si vous avez des idées), je me suis rabattue sur celle-ci. Bref, une série qui se regarde mais qui vous épuisera mentalement tant les personnages sont débiles et mettent un point d’honneur vraisemblablement à prendre toujours les PIRES décisions possibles, dans chaque situation.

Une saison 2 est d’ailleurs prévue, sans date pour le moment.

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