Test – Steelseries Arctis 1 Wireless

Steelseries Arctis 1 Wireless – Une entrée de gamme multi-supports

Avec le temps, nous ne vous présentons plus Steelseries. Ce constructeur de périphériques gaming se renouvelle une fois de plus dans le cadre de sa gamme Arctis. Après avoir testé le Arctis 1 comme casque d’entrée de gamme, il est temps de se pencher sur sa version Wireless. Proposée au prix minimum conseillé de 119,95 euros, cette version plus ergonomique vaut-elle le détour ?

Unboxing

Comme toujours lorsqu’il s’agit d’un produit Steelseries, le ton est donné sur le packaging. On y retrouve une boîte compacte avec de nombreux éléments. En effet, on va en premier lieu la compatibilité du produit sur différents support. Chose intéressante pour celui-ci, plus de fonctionnement sur Xbox au profit de la plateforme mobile Android. On donnera pour cause la reconnaissance du module sans fil fonctionnel sur la façade avant de la console de Sony.  Pour la Xbox, il faudra passer par le câble Jack fourni (ou prévoir la version filaire du modèle).

Revenons donc à la suite de notre unboxing ! En plus des différentes caractéristiques du modèle, on retrouve bien entendu les différentes distinction de la gamme Arctis. On va y découvrir par ailleurs une information intéressante : le casque n’a pas besoin d’être appareillé et se connecte automatiquement au module sans fil branché. Pour le reste, le casque se veut fidèle à son petit frère filaire.

Spécificités techniques du produit : 

• Modèle : Arctis 1 Wireless
• Coloris : noir
• Hauts parleurs 40 mm recouverts par une protection en tissu Airweave
• Connectivité : sans fil via récepteur 2.4G ou filaire par prise jack 3.5mm
• Micro amovible à élimination du bruit bidirectionnelle (sensibilité de -38dB)
• Molette de volume et coupure du micro par boutons situés sur l’oreillette gauche
  
• Arceau avec armature en acier et renfort similicuir
• Poids : 190 grammes
• Dimensions : 19cm l x 19cm L x 9cm H
• Compatibilité : PC, Android, Playstation 4, Switch

Premier branchement

Généralement, lorsque l’on passe sur du sans fil, on s’attend toujours à des galères phénoménales en terme d’appairage du matériel. Ici, comme indiqué sur la boîte, le produit se veut très réactif. Il m’a été possible de passer du PC à la Switch en faisant un détour sur le mobile sans réelle latence. La seule difficulté va venir du récepteur en USB-C, si votre tour a quelques années, il vous faudra passer par un adaptateur USB classique. Cela rend la chose peu esthétique à mon goût à la différence d’un récepteur USB normal. Cependant, on notera que seule cette solution permet cette adaptation multi-support sans accroches.

Tout comme son homologue filaire, la personnalisation du casque via Steelseries Engine ne se fera que pour l’equalizer de son. En dehors de cette particularité, nul besoin du logiciel de Steelseries. Une fois ce petit passage réglé, il est temps de se focaliser sur l’usage premier du produit : le son et la voix.

En ce qui concerne l’ergonomie, Steelseries nous propose sa disposition classique. L’ensemble des boutons sont disposés sur l’oreillette de gauche. Ils vous permettront d’ajuster le son ou couper le micro par exemple.

Un son spatial irréprochable

Parmi les majeures raisons qui vous amènent à choisir un casque gaming, le son fait partie des plus importantes. Que ce soit pour entendre des instructions données par votre lead et son micro de laptop. Ou simplement entendre les différents éléments autour de vous en 3D, chacun de ces éléments va faire pencher la balance dans votre achat. En ce qui concerne les essais sur ce casque, j’ai donc diversifié mes horizons au travers d’un FPS, un raid sur World of Warcraft et naturellement un MOBA.

Tout comme pour son petit frère, la qualité auditive se veut au rendez-vous. Le son est rendu de façon clair et sans réelle latence. Il est cependant arrivé une petite frayeur au cours de mes tests où un décalage d’une seconde est intervenue. Bien que je n’ai pas pu identifier la cause réelle de celui-ci, le casque n’avait plus énormément de batterie. Une raison sans doute évidente dans ce petit contretemps. L’isolation se veut par contre sans aucune accroche. Les événements extérieurs ne sont que très peu perçu et vous permettent une immersion des plus totales.

Pour ce qui est du confort du casque, on retrouve le même arceau renforcé par un bandeau en simili-cuir. Un système des plus simples qui aura su faire ses preuves. Une légère pression se ressent tout de même au bout de plusieurs heures sans pauses. Attention donc aux sessions prolongées. Cependant, pour ce qui est des porteurs de lunettes, aucun problème au niveau des oreilles. Les protections en tissu offrent une malléabilité des oreillettes et donc s’adaptent sans problèmes aux branches.

Un micro multidirectionnel qui fait ses preuves

Pour cette partie, on ne dénotera pas de réel changements avec la version filaire de l’Arctis 1. Le micro amovible est de même facture et cela va se ressentir au niveau de vos échanges vocaux. Que ce soit pour des conversations Skype ou Discord, aucun parasites ne se superposent à votre voix ni aucun écho d’ailleurs. Les seuls réels bruits qui viendront court-circuiter votre discours seront causés par votre clavier mécanique ou les bruits extérieurs si le micro n’est pas positionné correctement. En le comparant avec micro du Arctis 5, il apparaît une petite différence de capteur.

Le micro amovible va proposer une sorte de creux pensé pour la captation multi-directionnelle. Une recette qui a fait ses preuves mais qui présente très vite des limitations dans un milieu peuplé. Nous rappelons que celui-ci se veut viable partout et n’importe où donc en extérieur sur Switch.

Utilisation prolongée

Lorsque l’on se base sur un casque sans fil, on s’attend bien évidemment à une autonomie honorable. Sur ce point, l’Arctis 1 Wireless n’a pas à rougir de ses concurrents. Une fois le casque totalement rechargé, il vous offre une autonomie garantie de 20 heures. En fonction de son utilisation, il m’a d’ailleurs été possible de dépasser cela mais avec les premiers défauts auditifs dont j’ai pu vous parler plus haut.

Puisque nous mentionnons le temps de charge, il vaut mieux prévoir une nuit complète afin qu’il soit rechargé à fond. On évitera par contre de le laisser brancher indéfiniment afin d’éviter toute détérioration de la batterie.

Conclusion

L’Arctis 1 Wireless respecte une fois de plus les promesses faites par le constructeur. Par le biais de cette déclinaison sans fil, on retrouve tout les préceptes de l’Arctis 1 sans la contrainte du filaire. La qualité se veut identique et on dénotera un grand plaisir à embarquer ce casque en voyage en même temps qu’une Nintendo Switch. On notera cependant que la différence de prix de 60 euros avec sa version filaire n’est justifiée que par le côté pratique un prix peut être un peu cher compte tenu des performances honorable du Arctis 1 classique.

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