Lumière bleue et fatigue visuelle : quels sont les réels effets de l’électronique sur la vision

 

Il y a de cela un peu plus d’un mois, je vous parlais déjà des ordinateurs et de la santé. Mais je n’ai parlé que des effets sur les articulations et muscles en vous promettant un article sur la vue. Chose promise chose due, voici la deuxième et dernière partie parlant de la santé et de l’électronique.

Avant toute chose, posons les bases. Comme vous l’avez peut-être remarqué, j’ai séparé la lumière bleue de la fatigue visuelle. Car si les deux sont reliés au sujet des yeux et des écrans, la lumière bleue n’est pas la cause de la fatigue visuelle. En effet, la fatigue visuelle est surtout un épuisement musculaire, alors que la lumière bleue constitue un danger plus direct pour les yeux. Donc sans plus vous faire attendre, parlons une dernière fois de muscle.

 

La fatigue visuelle

Pour commencer, un peu d’anatomie. Il faut savoir que vos yeux bougent, changent d’ouverture et modifient la mise au point via des muscles. Par exemple, l’iris s’occupe de l’ouverture de l’œil et gère ainsi l’intensité lumineuse. L’iris, me direz-vous ? Oui l’iris, même si on parle de pupille dilatée, c’est en réalité l’iris qui contrôle cette dilatation.

 

 

Tous ces muscles sont très endurants mais pas infatigables et lorsque vous utilisez un ordinateur, plusieurs facteurs accélèrent cette épuisement musculaire. Premièrement, vient le problème de « l’immobilité ». Dans la vie courante, vos yeux bougent et changent votre point de focus très régulièrement. Ces mouvements sont nécessaires pour fournir au cerveau assez d’informations pour que notre champ de vision soit uniforme. En effet, vos yeux ne sont pas uniformes. Votre vision périphérique capte surtout les intensités lumineuses, alors que le centre de votre œil capte surtout les couleurs. Mais pourtant, vous ne voyez pas partiellement en noir et blanc ! Et pour cause, c’est parce que vos yeux bougent pour compléter les informations manquantes.

 

Mais lorsque vous utilisez un écran, vous forcez vos yeux à rester bien plus fixes. Ils ne sont pas complètement immobiles, mais le simple fait que vous n’ajustiez plus « la profondeur de champ » de vos yeux est un problème. Car pour maintenir cette profondeur de champ, vos muscles se tétanisent et ce blocage fatigue vos yeux.

Un autre problème vient de l’éclairage ambiant. Votre écran ne remplit pas tout votre champs de vision et comme je l’ai dit vos yeux ne sont pas complètement fixes. C’est pourquoi il n’est pas bon d’utiliser un écran dans le noir. Car une partie de votre champs de vision est bien plus lumineux que le reste. Cela force votre iris à changer de taille constamment pour s’adapter à l’intensité lumineuse et ce changement ultra rapide est lui-aussi une source de fatigue.

Autres facteurs, les écrans seraient potentiellement susceptibles de nous faire moins cligner des yeux et des yeux secs sont sources d’inconfort. Pour finir, on ne peut pas parler de maux provoqués par les écrans sans parler de maux de tête. Seulement, il y a un problème, ce « type » de maux de tête possède de nombreuses origines. Il y a la sécheresse oculaire mentionnée juste avant. Mais aussi un manque d’hydratation (cette fois-ci du corps de manière général), une fatigue préalable, des lunettes pas tout à fait adaptées et bien d’autres.

Avec tous ces points négatifs faut-il donc vraiment avoir peur des écrans ? Suprêmement, non. En effet, tout ce que je viens de citer ne sont que des effets passagers. La fatigue visuelle ne cause aucun dommage définitif aux yeux. Tous ces symptômes sont temporaires et peuvent être partiellement voire complètement évités.

Premièrement pour ce qui est de la fatigue liée à l’immobilisation, il suffit de se forcer à bouger plus les yeux. Ce qui est recommandé est en plus assez simple à mettre en place à savoir : regarder un objet à environ six mètres pendant vingt secondes, toutes les vingts minutes. Nul besoin de se chronométrer, mais si vous effectuez ne serait-ce qu’une ébauche de cette procédure cela aidera. Deuxièmement, le problème de la luminosité auquel il existe plusieurs solutions.

La première est d’utiliser vos écrans dans des pièces éclairées. La deuxième est d’éclairer intelligemment. Par intelligemment, j’entends dans votre champ de vision. Si votre bureau est contre un mur, la mise en place d’une bande LED derrière votre bureau et/ou votre écran sera suffisant. En effet, la lumière se réfléchissant contre le mur, vous uniformisez ainsi l’intensité lumineuse en face de vous. Pour les moins motivés, une simple bande LED fera l’affaire. À noter que si vous voulez pousser le concept jusqu’au bout il est intéressant de relier cette bande LED à votre ordinateur afin que sa lumière varie en même temps que celle de votre écran.

 

 

Pour finir, les maux de tête. Comme expliqué précédemment, ils sont multifactoriels et donc complexes à régler. Cependant, certaines bonnes habitudes sont à prendre. D’abord, hydratez-vous. Gardez une bouteille d’eau à porter de main quand vous utiliser votre ordinateur. Ensuite, assurez-vous d’avoir la correction adaptée à votre vue. Cela peut paraître évident, mais pourtant beaucoup ne font pas contrôler leur vue régulièrement. Enfin, écoutez votre corps. Si vous avez mal à la tête, faites une pause et si le mal persiste, consultez un spécialiste. Vous avez peut-être une sensibilité plus haute que la moyenne, ou un début d’infection insoupçonnée. Bref, prenez soin de vous.

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La lumière bleue

Pour commencer, pourquoi bleu ? Les pixels de vos écrans sont divisés en trois sections : bleu, vert et rouge. Pourtant, on ne parle que du bleu. Cela vient du fait que le bleu correspond à une énergie plus haut que les autres couleurs. En effet, la lumière est une onde électromagnétique et la variation d’énergie de cette onde définit la couleur perçue par notre œil. Plus la longueur d’onde est courte, plus l’énergie est élevée et plus on se rapproche du bleu. Dans la lumière visible, ce sont les tons rouges qui ont l’énergie la plus basse et les bleus qui ont la plus haute.

 

 

Mais pourquoi cette haute énergie est-elle un problème ? Il se trouve que cette haute énergie abîme les cellules de la rétine.

J’ouvre une parenthèse pour ceux qui voudraient une explication plus détaillée. Cette haute énergie interagit avec les atomes et crée des espèces réactives de l’oxygène. Ces espèces sont dites réactives car elles ont perdu des électrons suite aux collisions avec ces photons énergétiques. Lorsqu’un atome ou une molécule perd des électrons, elle se trouve dans un état instable et va chercher à récupérer des électrons. Malheureusement, l’oxygène est très oxydant, ce qui signifie qu’il est capable d’arracher des électrons à presque n’importe quels atomes, y compris ceux de nos cellules. Si trop de dommages sont provoqués à une cellule, celle-ci se suicide par apoptose. Donc la lumière bleue crée des espèces réactives de l’oxygène qui causent la mort de nos cellules.

 

 

Cette parenthèse finie, vous pourriez vous inquiéter pour votre vue. Mais rassurez-vous, vous ne risquez pas votre santé. Évidemment qu’expliqué comme ça, la chose fait peur. S’ajoute à cela des articles internet parlant d’études très sérieuses montrant les effets dévastateurs de la lumière bleue. Cependant permettez-moi de nuancer.

En effet, des études montrent que la lumière bleue provoque la mort des cellules rétiniennes. Mais plusieurs facteurs importants sont à prendre en compte. Premièrement, on parle souvent de cellules dans une boîte de Pétri, pas d’un œil d’humain. Ensuite, ce sont des expositions violentes et sur des durées prolongées qui ne sont pas représentatives de la vie réelle. Finalement, un point très important, nous vivons sous un ciel bleu. De ce fait, nous sommes exposés à la lumière bleue toute la journée. De plus, les études le montrent, la lumière bleue naturelle est beaucoup plus forte que celle de nos écrans.

Pourtant chez votre opticien, vous avez surement vu qu’il est possible d’acheter des lunettes avec un revêtement spécial fait pour atténuer la lumière bleue des écrans, alors qu’en penser ? C’est ici qu’intervient l’expertise de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) publiée en avril 2019.

 

 

Dans ce document, l’ANSES effectue une comparaison entre l’exposition à la lumière bleue naturelle et celle artificielle. Pour commencer, cinq groupes sont formés. L’étude se penche sur les employés de bureau, les travailleurs de nuit, les enfants en maternelle, les adolescents et les personnes âgées. Pour chaque groupe, le papier décrit un emploi du temps afin de déterminer le temps d’exposition aux éclairages artificiels. Ensuite, le papier décrit une méthode permettant de cartographier la rétine et d’indiquer sur cette carte l’intensité lumineuse reçue durant la journée.

Puis viennent les résultats. Ils prennent la forme de tableaux par groupes pour les différentes saisons et sur l’exposition annuelle. Après de multiples pages de résultats, l’ANSES annonce avoir mesuré une exposition à la lumière artificielle qui varie entre 8% et 22% de la dose naturelle. Mais, et c’est pour cela que je vous parle de ce papier en particulier, ils en tirent comme conclusion que ce pourcentage venant s’additionner à la dose naturelle, il serait judicieux de faire de son possible pour réduire son exposition à la lumière artificielle.

Pourtant, des études telles que celle-ci disent que comme la lumière bleue naturelle est beaucoup plus forte que la lumière bleue artificielle. Ils concluent alors que cette dernière n’est pas un problème.

« under even extreme long-term viewing conditions, none of the assessed sources suggested cause for concern for public health »

Ainsi, mes différentes sources s’accordent sur un point, la lumière bleue naturelle est bien plus fort que la lumière bleue liée à nos LED. Cependant, les conclusions divergent. L’ANSES considère que cette exposition additionnelle pourrait et donc devrait être réduite. Quand d’autres sources telles que celle ci-dessus concluent que la lumière bleue émise par les LED ne représente pas un danger.

Que penser en tant que consommateur ? Personnellement, je mets ma confiance dans l’article publié dans Nature (l’une des revues scientifiques les plus exigeantes et prestigieuses). Mais je ne suis pas un professionnel de la santé et ceci n’est que ma position personnelle sur cette question ouverte. Donc si vous souhaitez prendre vos précautions et acheter une paire de lunettes qui bloque la lumière bleue, faites-les. Après tout comme dit l’adage « mieux vaut prévenir que guérir ». Tant que vous les achetez chez un professionnel, tel qu’un opticien, vous ne prenez aucun risque.

C’est donc la fin de cet article. Même si je ne vous apporte pas une conclusion nette et précise, j’espère vous avoir au moins informé du consensus scientifique (ou plutôt de son absence, la question étant ouverte) sur le sujet.

13 Commentaires

  1. Merci beaucoup pour cet article complet, ça fait plaisir de voir que le sujet à été approfondit.
    Dommage qu’on ne sache toujours pas quoi penser. Je pense que seul le temps nous le dira… avec toutes les conséquences qui vont s’en suivre, malheureusement.

    Mon opticien m’a dit (vrai ou faux, je ne sais pas et je n’ai pas réussis à trouver des sources pour confirmer) que les verres traités anti-lumière bleue vendu sur les lunettes ont été lancé par les gros lobby du style Nikon, Hoya et autres marques qui fabriquent des lentilles, étant donné que leur efficacité n’ont toujours pas été prouvé. C’est complétement du marketing pour l’instant.

    Personnellement, je n’ai vu aucune différence avec/sans verre anti-lumière bleue et ma fatigue visuelle reste identique.

    • Merci à toi pour la lecture et le commentaire 😀
      Et pour les verres anti-lumière bleue c’est possible que ce soit marketing. Difficile à dire. Mais comme elles ne peuvent pas empirer la situation, ça ne coûte pas grand chose de prendre la précaution si on est soucieux d’un éventuel effet néfaste de la lumière bleue sur le long terme.

  2. Je suis opticien (et gamer) et je suis étonné par la précision de cet article. J’ai de ce fait quelques retours clients sur la vente de verres anti lumières bleue. Dans l’ensemble c’est assez mitigé et j’ai plus l’impression que l’effet placebo joue en grand rôle dans les « améliorations de confort » citées par certains clients. Il est important de noter que les verres anti lumière bleue filtrent un partie du bleu du spectre lumineux (merci captain obvious) et par ce fait on se retrouve avec une vision des couleurs assez dénaturée (beaucoup plus jaune!!). C’est flagrant chez certaines marques là ou d’autre ont résultats beaucoup plus esthétique (verres moins rose bleu et vision moins jaune). Ces verres sont donc fortement déconseillés pour des personnes nécessitant une précision dans les couleurs tel que les infographistes. Dans l’ensemble c’est un excellent article, mais tu oublies de parler de l’influence de la lumière bleue sur le sommeil. C’est la seul chose qui est prouvée à 100%. La lumière bleue inhibe la sécrétion de l’hormone du sommeil: la mélatonine. D’où le conseil d’éviter les écrans 3-4h avant d’aller dormir car ça fait croire au cerveau que l’on est toujours en plein jour. On règle le problème avec un filtre bleu. Je pense que c’est la seule raison qui me ferai conseillé le port ce type de verres. Pour le confort visuel pour un oeil emmétrope, je conseil plutôt le type de verre jaune-orange qui va réduire le contraste et casser la luminosité. C’est très moche mais c’est efficace. Je pense que des marques tel que Gunnar en fournissent avec filtre bleu. Et la vous êtes paré. Désolé pour le pâté, portez vous bien!

    • Bonsoir
      Pour commencer merci beaucoup de ce commentaire ! Je n’ai aucun soucis avec les pavé, j’en rédige moi-même assez souvent et apprécie lire ceux des autres 😀
      C’est juste, j’ai en effet oublier de parler de la mélatonine. Le pire c’est que j’avais vu le sujet en cours de médecine et prévu d’en parler. J’avait écrit un paragraphe dans mon ébauche d’article mais j’ai complètement oublié de le mettre dans la version définitive ^^’
      Et en effet il est recommandé de se passer d’écran avant d’aller dormir. J’avais cependant entendu parler de 1 h et non 3-4. Alors est-ce qu’ils étaient plus optimistes, ou est-ce qu’ils se sont simplement dit que personne ne ferai d’effort s’ils leur disaient d’arrêter les écran aussi longtemps avant d’aller dormir ? Difficile à dire ^^

  3. Vous parlez essentiellement de l’exposition aux écrans ou à la lumière intérieure !!!! Il faut aussi considérer l’éclairage public, où le LED est entrain de remplacer les anciens luminaires qui avaient des tons plus chauds, non seulement la répercussion se fait sentir sur l’Homme (diminution sécrétion melatonine) mais je vous laisse imaginer l’impact sur l’environnement et la biodiversité. Si notre rétine est sensible à la lumière bleue, je vous laisse imaginer sur les insectes((pièges). On parle beaucoup des pesticides faces à cette diminution des insectes mais peu de l’effet de la lumière artificielle. Les oiseaux migrateurs sont aussi attirés et détournés de leur route, perturbations aussi pour les mammifères nocturnes où l’organisme ne fait plus la différence entre jour et nuit…..les végétaux….et j’en oublie !!!! Ah oui et la pollution lumineuse, où sont passées les étoiles ??? Il existe une alternative une technologie innovante plus performante au niveau de son efficacité lumineuse, moins énergivore et SURTOUT possibilité de recréer température jusqu’à 1900 K avec IRC supérieur à 75 : le BOP base if polymère et ce sans mercure sans gaz et sans terre rare ( meilleur respect environnemental) Faites suivre l’info et n’hésitez pas revenir vers nous pour plus infos. Il est temps d’agir pour la planète et pour les générations futures !!!!

    • Bonsoir
      « Il faut aussi considérer l’éclairage public » peut-être, mais ce n’était pas le sujet de cet article car malheureusement je n’ai aucun pouvoir sur l’éclairage public.
      Je ne peux pas forcer les ville à utiliser différentes ampoules. En revanche je peux informer les lecteurs de la situation dans laquelle ils se trouvent. Ici je parle d’écran d’ordinateur (ou de téléphone ça revient au même) car c’est un outil personnel dont on peut maîtriser l’utilisation et donc ménager ses yeux si nécessaire 🙂

  4. Bonjour
    Je suis tombé sur cet article car hier soir j’ai pu constater que oh horreur, Carrefour ne vend plus rien d’autre que des LED … et que ça nous bousille la rétine.
    J’avais déjà fait le point sur la question à une époque pour constater que oh horreur aucun fabriquant d’éclairages ne donne le spectre de son matériel…
    Ensuite je suis passé à F.lux sur Windows puis Redshift sur Linux et mon Samsung A6 2018 a une fonction pour ça.
    Mon avis sur votre article c’est que selon mes connaissances il est faux. Déjà l’énergie maximum donc la fréquence maximum c’est pas du bleu mais du violet et donc il faudrait dire que le problème ce serait le violet. Or on parle du bleu des LED. Ce que j’ai lu moi c’est que c’est même pas la fréquence maximale du bleu qui pose problème, c’est une bande de fréquences de bleu assez limitée en fait, mais pas de bol les LEDs éclairent à fond justement sur cette bande. Et aussi d’où mon agacement à voir qu’on nous vend des ampoules sans spectre d’émission.
    Au passage je suis médecin mais je ne pense pas que ça apporte grand chose là.

    • Bonjour
      Pour commencer si Carrefour ne propose pas un choix assez vaste je porte votre attention sur le fait que vous avez accès à plus ou moins tout le choix d’ampoules existantes sur les shops en ligne 😉
      Ensuite j’ai quelques choses à redire sur vos remarques concernant mon article.

      – « l’énergie maximum donc la fréquence maximum c’est pas du bleu mais du violet »
      Premièrement ce que je dis c’est « ce sont les tons rouges qui ont l’énergie la plus basse et les bleus qui ont la plus haute » et le violet fait partie des tons bleu (478-483 : bleu, 466-478 : bleu-violet, 449-466 : violet-bleu et 380-449 : violet), je ne dis pas « c’est la plus haute énergie ». Deuxièmement le violet est la plus haute énergie uniquement dans le visible, or vous parler « d’énergie maximum » ce qui correspond à des rayons gamma, pas à du visible (vous jouez sur un détail mais êtes vous-même imprécis dans vos mots).

      – « c’est une bande de fréquences de bleu assez limitée en fait, mais pas de bol les LEDs éclairent à fond justement sur cette bande  »
      Oui et non. Une étude notable montre que c’est la lumière à 449 nm qui génère le plus d’espèces réactives de l’oxygène donc on est bien dans les tons bleus. En revanche il existe des LED dont le pic se situe dans les tons rouges-oranges. En quelque minutes sur le net j’en trouve plusieurs comme par exemple la « Philips AmbientLED » qui n’émet que très peu dans les tons bleus.

      Pour finir je tiens à rappeler que cet article est sourcé donc quand vous dites « Mon avis sur votre article c’est que selon mes connaissances il est faux » vous ne remettez pas en cause mes connaissances mais mes sources. Je vous invite donc à cliquez sur les liens hypertexte et aller lire les articles, regarder les vidéos et lire les articles sources de ces vidéos (notamment la vidéo SciShow qui cite treize sources dans sa description).