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Test – EVGA RTX 2080 Ti FTW3 Ultra Gaming

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Le haut de gamme de chez EVGA entre nos mains : 2080 Ti FTW3 Ultra Gaming !

 

C’est actuellement le modèle EVGA, en aircooling, disposant du plus important overclocking d’usine avec sa fréquence Boost de 1755 MHz. Au niveau du catalogue de la marque, on retrouve encore sept autres modèles dont la version FTW3 ULTRA Hydro Copper Gaming. Cette dernière bénéficiant d’un waterblock intégral chargé de tenir au frais les différents composants du PCB. Voici une vidéo qui résume assez bien les principales caractéristiques de cette FTW3 Ultra Gaming.

 

 

L’EVGA RTX 2080 Ti FTW3 Ultra Gaming en détails

Après avoir passé en revue la EVGA RTX 2060, nous partons vers le sommet et le haut de gamme avec cette RTX 2080 Ti. Au premier regard, la carte en impose avec des dimensions de 139,3 x 301,925 mm. Sur le dessus de la carte, on retrouve le logo EVGA ainsi que la mention « GEFORCE RTX 2080 Ti » rétroéclairé et paramétrable via Precision X1. Cette version FTW3 Ultra Gaming est de couleur noire avec un carénage transparent ce qui est du plus bel effet. C’est sobre mais reflète la qualité ! Notre exemplaire dispose d’un overclocking d’usine avec une fréquence GPU à 1350 MHz, pour un boost à 1755 MHz et les 11 Go de GDDR6 sur un bus de 352 bits sont cadencés à 1750 MHz.

 

Le système de refroidissement iCX2 se compose de trois ventilateurs HDB (Hydraulic Dynamic Bearing) dont les pales ont été optimisées pour une dissipation plus efficace de la chaleur. Pour comprendre comment fonctionne les ventilateurs, il faut savoir qu’en plus de la sonde de température du GPU, le PCB dispose encore de neuf sondes supplémentaires. Celles-ci sont implantées sur le PCB et donnent des informations sur la température de la mémoire et de l’étage d’alimentation. En fonction de ces relevés, les ventilateurs augmenteront ou diminueront leur vitesse. Les ventilateurs peuvent ainsi fonctionner indépendamment les uns des autres.

 

Pour alimenter cette XC Gaming, on retrouve deux connecteurs 8 broches sur le dessus, à l’arrière de la carte. On est en droit de se demander pourquoi EVGA n’a pas opté pour trois connecteurs permettant ainsi encore plus de souplesse face aux protections imposées par NVIDIA. Comme je vous l’avais dit dans l’introduction, la carte en impose et ce n’est pas sa largeur de 2,75 slots qui va me contredire. L’idée est toujours d’avoir un radiateur épais permettant ainsi de dissiper au mieux la chaleur, tout en permettant aux ventilateurs de se montrer plus silencieux.

 

À l’arrière de la carte, en plus de la backplate, se trouve deux connecteurs intégrés au PCB qui vous permettent de connecter un RGB 12 V ainsi qu’un ventilateur. Ceux-ci pourront être paramétrés via l’utilitaire maison Precision X1. Le ventilateur connecté à la carte graphique pourra ainsi, par exemple, amené un flux d’air si la carte dépasse par exemple une certaine température. Cette RTX 2080 Ti FTW3 Ultra Gaming dispose aussi de deux bios mais sur mon exemplaire reçu, ils semblent avoir les mêmes caractéristiques. En tout logique, l’un des deux devrait offrir une limite de consommation (power limit) de 130 %.

 

Le système de refroidissement se compose d’un radiateur traversé par six calo-ducs, quatre de 8 mm de diamètre et deux de 6 mm. Une fois le radiateur ôté, on découvre une plaque posée sur le PCB dont le rôle est d’optimiser le refroidissement des composants. En plus des pads thermiques, on retrouve un calo-duc intégré qui recouvre l’étage d’alimentation. L’étage d’alimentation dispose de 19 phases, dont seize sont dédiées au GPU et trois pour la mémoire.

Enfin au niveau des sorties vidéos, cette FTW3 Ultra Gaming est équipée de trois Display port, un HDMI et un USB de type-c.

 

LA CONFIGURATION UTILISÉE POUR LES TESTS

Voici la configuration que j’ai utilisé pour le test de cette carte graphique :

  • Carte mère : Asus Maximus IX APEX
  • Processeur : Intel i7 7700K à 5 GHz (50×100 MHz) 1,21 V
  • Mémoires : GSKill 3600 MHz 15-15-15-35 (uncore 4000 MHz)
  • Carte graphique : EVGA RTX 2080 Ti FTW3 Ultra Gaming
  • Système de refroidissement : EK Velocity + radiateur de 360 mm
  • Alimentation : Corsair AX1600i (merci Corsair France)
  • Pâte thermique : Grizzly Kryonaut
  • Système d’exploitation : Windows 10 64 bits
  • Écran : Asus PG27UQ (merci Asus France)

 

Pour rappel, je compare les résultats obtenus avec cette EVGA RTX 2080 Ti FTW3 Ultra Gaming face aux cartes graphiques qui sont déjà passées entre nos mains. Celles-ci ont été testées aux fréquences stock et sans aucun tweak permettant d’optimiser le score. D’ici peu de temps, je repasserai l’ensemble des cartes graphiques afin de mettre mes tableaux à jours avec les derniers drivers.

Petit passage par GPU-Z afin de vérifier que les informations lues sont bien correctes. La fréquence GPU est bien de 1350 MHz, celle de la mémoire à 1750 MHz et enfin la fréquence Boost à 1755 MHz. N’oubliez pas que cette dernière sera supérieure lors des benchs selon la qualité de votre puce et déterminée par GPU Boost 4.0. Au repos, la fréquence est de 300 MHz, en charge, la fréquence Boost max se situe entre 1980 et 2010 MHz.

 

Les températures relevées lors de toute cette série de benchs étaient comprises entre 59 et 60°C selon le bench utilisé. N’oublions pas que hormis le ventilateur dédié au GPU qui tourne à 20% de sa vitesse, les deux autres ventilateurs sont coupés la plus part du temps.

 

LES BENCHS COMPARATIFS : 3DMark 11 et 3DMark Vantage

Il s’agit d’un benchmark lancé en novembre 2010 par Futuremark et que j’utilise encore en 1280 x 720 (720P), permettant ainsi aux cartes d’entrée de gamme de pouvoir proposer un score honorable. Il est resté très longtemps pour pas mal de monde, le test de référence pour DirectX 11. Il se compose de quatre tests graphiques (Deep Sea 1, Deep Sea 2, High Temple 1, High Temple 2), un test de « stress » CPU ainsi qu’un test de « stress » combinant le CPU et la carte graphique. La dernière version est la 1.0.132 datant du 7 février 2014.

3DMark Vantage est un benchmark lancé en novembre 2008 par Futuremark et exploitant DirectX 10. Autant dire qu’il s’agit d’un test largement dépassé pour les configurations modernes mais pour lequel j’ai pas mal d’affection. La résolution utilisée est de 1280 x 1024. Il se compose de deux tests graphiques (Jane Nash et New Calico) et deux tests de « stress » CPU. À noter que si vous désirez l’utiliser, n’oubliez pas de désactiver les 6 Feature Tests dans la partie « options » puisqu’ils ne sont pas pris en compte dans le calcul du score final.

 

LES BENCHS COMPARATIFS : 3DMark Firestrike 1080P – Ultra 4K

Il s’agit de la référence en terme de benchmark et sans doute le bench le plus utilisé actuellement. Il se compose de 3 niveaux de « difficultés » : Fire Strike (1920 x 1080), Fire Strike Extreme (2560 x 1440 ) et Fire Strike Ultra (3840 x 2160). Pour mes tests, j’utiliserai le premier et le troisième test en 4K afin de comparer les cartes graphiques. Il n’est pas nécessaire de disposer d’un écran 4K mais votre carte graphique doit disposer d’au moins 3 Go. Il se compose de deux tests graphiques, d’un test CPU ainsi qu’un test de « stress ». N’oubliez pas de désactiver la démo qui n’apporte rien dans le score final.

 

LES BENCHS COMPARATIFS : 3DMark Time SPY 1440P – 4K

Time Spy utilise DirectX 12 avec une résolution de 2560 x 1440. Il s’agit à l’heure actuelle du seul benchmark qui exploite l’API Direct3D 12. Il se compose de deux tests graphiques et d’un test CPU. J’ai ajouté depuis la génération des RTX, le test en 3840 x 2160. Je prendrai le temps d’ajouter les performances avec les cartes de la génération précédente. N’oubliez pas de désactiver la démo qui n’apporte rien dans le score final.

 

LES BENCHS COMPARATIFS : superposition

Voilà un tout nouveau benchmark de chez Unigine, tout beau, tout chaud ! Il aurait été dommage de ne pas en profiter et de ne pas l’intégrer à nos tests de cartes graphiques. Il est basé sur DirectX 11 mais une version 12 devrait arriver sous peu. Pour ce benchmark, j’ai opté pour la version Performance en 1080p Extreme. Il se compose de 17 scènes et est assez costaud afin de mettre à mal votre carte graphique.

 

LES BENCHS COMPARATIFS : 3DMark Port Royal (Ray Tracing) et Final Fantasy XV

3DMark Port Royal est le dernier benchmark en date de UL Benchmark, anciennement Futuremark. Il s’agit du premier benchmark prenant en charge le « ray tracing » et qui permet ainsi aux utilisateurs de comparer leurs performances. Le test s’effectue en 2560 × 1440. Pour rappel, cette nouvelle technologie est arrivée avec les RTX 2080Ti, 2080, 2070 et 2060. À l’heure actuelle, ce sont les seules cartes compatibles.

Le benchmark Final Fantasy XV en version 1.2 permet l’utilisation du DLSS (Deep Learning Super-Sampling). Les cartes graphiques RTX bénéficient de l’antialiasing DLSS, géré par les Tensor Core et qui doit permettre un gain en terme de FPS sans pour cela dénaturé la qualité de l’image. NVIDIA annonce un gain de 38% lors de son utilisation. À noter que l’antialiasing TAA est désactivé lors de l’utilisation du DLSS. Nous allons donc comparer les performances avec et sans DLSS sur une résolution de 3840 x 2160. C’est la seule supportée par le DLSS.

Comme on peut le constater, le gain obtenu grâce à l’antialiasing DLSS est de 34,6% avec notre RTX 2080 Ti Lightning Z. J’ajouterai lors des prochains tests le jeu Battlefield V mais les résultats que j’ai obtenu ne me semblaient pas correspondre à la réalité. Je rectifierai donc mes prises de mesures afin de vous fournir des informations correctes lors d’un prochain test. De plus, une mise à jour est prévue afin de prendre en charge le DLSS dans les jours à venir.

 

L’OVERCLOCKING étape 1 : EVGA Precision X1

Je vais lancer l’utilitaire Precision X1 de chez EVGA afin de tester le NVIDIA scanner. L’idée est d’obtenir une courbe des capacités en overclocking de votre GPU en réalisant un overclocking automatique. Chaque courbe sera différente puisque les die sont uniques et que certains se montrent meilleurs en overclocking. Tout cela est rendu possible grâce à l’API développée par NVIDIA. Une fois que le scan aura été effectué, vous allez vous retrouver avec une courbe parsemée de points verts. Ceux-ci correspondent à une fréquence et à la tension nécessaire pour l’obtenir. Si vous désirez la valider, il faudra juste cliquer sur le point vert et l’appliquer.

Plusieurs d’entre vous m’ont demandé si il fallait mettre les paramètres à fond lorsque l’on réalise un scan ? Eh bien, j’ai testé les deux. Dans un premier temps, j’ai lancé le scan en ayant fait aucune modification. Le résultat m’annonce une fréquence Boost qui peut être augmentée de 119 MHz. Je valide et j’obtiens un score à Port Royal de 8764 points. Par la suite, je relance le scan mais en mettant les ventilateurs à 100% et surtout le power limit à 124%. Résultat, une augmentation légèrement inférieure avec +106 MHz mais un score de 8982 points à Port Royal.

 

Maintenant que je dispose de cette RTX 2080 Ti FTW3 Ultra Gaming, je vais (enfin) vous proposer un tutoriel vidéo de Precision X1.

 

 

L’OVERCLOCKING étape 2 : oc manuel

L’idée est ici de voir jusqu’où peut aller notre exemplaire. Les ventilateurs tournent à pleine vitesse et j’ai augmenté le TDP à 124% via l’utilitaire d’overclocking. Comme c’est le cas lors de mes tests en overclocking, je vais d’abord clocker la fréquence du GPU. Ensuite, une fois la fréquence Boost maximale obtenue, je pousserai la fréquence mémoire.

Voici les résultats obtenus avec cette EVGA RTX 2080 Ti FTW3 Ultra Gaming. Nous avons pu atteindre une fréquence du Boost de 2115/2130 MHz et une fréquence de 1950/2000 MHz pour la mémoire. Petit bémol sur la mémoire qui n’aime pas trop la montée en fréquence.

 

CONCLUSION

Cette EVGA RTX 2080 Ti FTW3 Ultra Gaming ne fait pas dans les détails ! Le système de refroidissement iCX2 est une vraie réussite et se montre encore plus performant que les systèmes 0 dBA proposés par la concurrence. Le principe d’avoir opté pour trois ventilateurs indépendants permet de réduire de manière plus efficace les nuisances sonores. Combinés à l’imposant radiateur qui recouvre le PCB, vous vous retrouvez devant ce qui doit se faire de mieux à l’heure actuelle en terme de refroidissement pour une carte graphique.

Avec un overclocking d’usine disposant d’une fréquence boost de 1755 MHz, les résultats dans les différents benchs sont très bons. En utilisant le logiciel Precision X1, vous pourrez encore gagner une centaine de mégahertz et donc des FPS ou des points si vous êtes un adepte des benchmarks. Maintenant, comme tous les modèles hauts de gamme RTX 2080 Ti, le haut du panier se monnaie assez chère. Notre exemplaire se trouve actuellement au prix de 1569 € sur le site de EVGA (indisponible pour le moment). Malgré ce tarif, elle reste la carte la plus abordable dans ce segment des cartes d’exceptions.

 

Comme promis, nous vous dévoilerons très prochainement un tutoriel vidéo sur l’utilisation du logiciel d’overclocking Precision X1. N’hésitez pas à réagir ci-dessous et à nous posez vos questions.

EVGA RTX 2080 Ti FTW3 Ultra Gaming
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