Test du nouveau châssis de SimLab : P1
Le marché de la simulation auto regorge de solutions de châssis, mais peu sont adoptés par les pilotes professionnels. SimLab propose des solutions en profilé aluminium qui sont si solide qu’on peut leur ajouter un système de vérins sans modification. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil à nos précédents tests, comme le RSeat S1, le Fanatec ClubSport Pedals V3 Inverted, ou bien encore le CSL Elite Steering Wheel McLaren GT3.
L’unboxing et montage
L’emballage du P1 semble bon, mais on remarque vite que quelques profilés sont griffés, ce qui laisse à désirer surtout vu le prix du produit. Il suffit de quelques minutes pour enlever les protections. Le nombre de pièces est important et on sent vite monter en nous le gamin devant son nouveau Lego. La visserie est de qualité et SimLab a été généreux sur les quantités. Le guide de montage est très succinct et comporte une erreur, j’ai donc ouvert les images de leur site pour assurer le coup.
On prend vite le coup de main pour monter efficacement avec les profilés, et on mesure tout pour ne pas avoir un châssis bancal. Une notice de qualité aurait grandement simplifié le montage. On sait déjà qu’on passera un petit moment à faire nos réglages suivant notre gabarit, donc on évite de tout fixer trop fort. Les protections en plastique font l’affaire pour éviter d’avoir des bords tranchants.
Confort
Le P1 permet un très grand nombre d’ajustements, et c’est la grande force du produit, ce qui est parfait pour les petits et très grands gabarits, mais aussi pour changer la position de conduite. Le siège baquet n’étant pas fourni, il vous faudra trouver le vôtre, ce qui n’est pas plus mal, car la cible de ce produit est clairement les experts de simulation et les pilotes.
Les glissières pour le siège sont en option, les fixations pour le siège, celles pour la boite de vitesse ou le frein à main, le porte clavier, le tapis de souris, etc. sont des options. Il faudra donc prendre soin de bien remplir son panier, et si jamais vous n’étiez pas sûr de quelque chose, SimLab répondra à vos mails en moins d’une journée et vous proposera même des solutions sur mesure.
Rigidité
Après quelques mois d’utilisations, je ne peux que féliciter la rigidité du châssis. J’ai bien cherché pour trouver une vis qui se serait desserrée, mais rien n’a bougé. En jeu, avec la base + volant de Fanatec CSW 2.5 et le retour de force au maximum, la structure ne bouge pas d’un poil. Pareil côté pédale, les fixations rapides tiennent très bien, on ne peut pas ressentir de jeu. Et ça va nous aider grandement à être plus consistant dans nos freinages. Son poids est conséquent et à moins de le mettre sur roulettes, on ne comptera pas le déplacer devant la télé à chaque session de jeu.
Look & Feel
Le SimLab P1 n’est pas franchement beau, et fera tache dans votre salon. On évitera donc de le mettre devant la télé si on veut garder une relation saine avec madame. Selon les ajustements (distance du volant) le dégagement pour faire passer les jambes peut être plutôt restreint. Côté feeling, on est comblé, les possibilités sont si nombreuses qu’on trouve forcément chaussure à son pied. Et si jamais vous souhaitez améliorer votre châssis plus tard, sachez que les profilés alu et leurs accessoires seront toujours achetables dans des dizaines d’années car c’est la norme dans de nombreuses industries.
Conclusion
Avec un prix élevé (699 €, disponible directement sur le site du fabricant) et un look horrible, les châssis SimLab ne seront peut-être pas le premier choix de la plupart des amateurs de course auto. Mais si on cherche un outil pour entrainement, aller plus vite, ou assurer une évolution infinie de son châssis, ce type de solution est ce qui se fait de mieux.
- Le châssis le plus rigide
- La taille au sol
- La qualité des pièces
- Les ajustements
- Les options infinies
- Possibilité de monter des vérrins
- Moche
- Le prix
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