Test du Keyz Carbon 2, le nouveau clavier mécanique gaming RGB de The G-Lab
Les claviers mécaniques gaming accompagnés d’une dose de RGB se multiplient sur le marché, et ils se font de plus en plus accessibles. On peut à ce titre citer le petit dernier de la marque The G-Lab, le clavier Keyz Carbon 2, dont il sera question aujourd’hui. Le laboratoire est connu pour ces nombreux périphériques gaming : souris Kult 500 et Kult Promethium, casque Korp Selenium, mais aussi clavier Keyz Meca, ses produits nous sont familiers. Que penser, donc, de cette nouvelle référence proposée au prix de 59.90 € ? C’est ce que nous allons voir.
Caractéristiques
Faisons un rapide tour des caractéristiques de ce clavier.
Type de clavier | Mécanique |
Type de switch | Bleu |
Durabilité | 50 millions de frappes |
Vitesse de retour | 0,1 millisecondes |
Rétro-éclairage (clavier) | Rainbow fixe |
Nombre de touches anti-ghosting | N-Key rollover |
Nombre de raccourcis multimédia | 12 |
Format | Étendu |
Disposition | Azerty |
Nombre de touches | 105 |
Dimensions (clavier) | 452 x 185 x 42 mm |
Poids (clavier) | 1060 g |
Longueur du cordon (clavier) | 1,8 m |
Connectique (clavier) | USB |
Compatibilité (clavier) | Windows |
Unboxing
La boîte reçue dans le cadre de ce test était quelque peu abîmée, ce qui nuit partiellement la présentation visuelle que je vous en fais, mais cela n’empêche pas d’apprécier la sobriété et l’efficacité du packaging. Sur un fond gris parsemé de représentations colorées de molécules (dont je n’ai pas vérifié la validité scientifique), une photo du clavier ressort sur la face avant, accompagnée de la référence et de la marque ainsi que quelques informations clés : le rétro-éclairage, la durée de vie des switchs, la fonction N-key rollover, les raccourcis multimédias et le châssis en métal. Les faces latérales de la boîte ne font que redonner les références du clavier, quand l’arrière détaille un peu plus précisément les spécifications du clavier, à l’aide d’une photo annotée et de paragraphes donnés en huit langues. Ces informations sont succinctes et présentées de façon très propre et moderne.
Concernant l’intérieur de la boîte, c’est assez classique. Protégé par une pochette en plastique, le clavier est calé à l’aide d’une structure cartonnée, de sorte qu’il ne bouge pas. Il est accompagné d’un manuel d’utilisation des plus brefs, qui nous indique simplement comment brancher le clavier et les raccourcis dont nous avons besoin, et du fameux sésame pour nous permettre de décrocher les touches (ce qui s’est avéré dans mon cas très utile, puisque les lettres u et y avaient été interverties).
Test
Commençons par l’aspect esthétique. Le clavier Keyz Carbon 2 est très compact : mesurant 452 mm de long pour 185 mm de large (soit un plus petit gabarit que le XPERT K500 par exemple), il ne laisse que peu de marge autour de ses touches, ce qui donne une esthétique particulière, très épurée, sans doute presque trop brute aux yeux de certains. Cela est cependant rattrapé par des finitions et une apparence très propres, notamment liées au métal utilisé pour le châssis. Le clavier est compact en termes d’encombrement, mais pas en hauteur, puisque l’on constate que les touches ne sont pas incrustées dans le châssis mais dépassent de celui-ci. Il s’agit là encore d’un choix de design qui plaira à certains mais pas à tout le monde. Contrairement aux dimensions, cependant, ce choix aura des conséquences sur deux autres aspects sur lesquels nous reviendrons en temps voulu, à savoir le RGB et le bruit.
À l’image du XPERT K500 (là encore), le Keyz Carbon 2 est on ne peut plus simple d’utilisation : connecter, c’est gagné. Cette simplicité se traduit donc très logiquement par une absence de logiciel, ce qui signifie que la personnalisation est relativement limitée. À l’image d’autres claviers de ce niveau de gamme, vous aurez ainsi la possibilité de profiter de modes prédéfinis de rétro-éclairage, que vous pouvez par ailleurs personnaliser en modifiant la vitesse d’exécution ou l’intensité de l’éclairage. Les modes proposés sont cependant peu diversifiés, et l’on regrettera l’absence (à ma connaissance) de modes gaming ou vierges à personnaliser soi-même. Je soulignerai au passage que je ne suis pas très fan des couleurs (fixes, une par rangée) proposées, mais il s’agit d’une appréciation des plus personnelles.
Le clavier est doté de switch bleus tactiles à clic, garantis 50 millions de frappe par la marque, avec une vitesse de retour annoncée de 0.1 milliseconde. Ces switchs offrent théoriquement une meilleure réactivité, permettant notamment de préparer la frappe avant de réellement l’activer. Dans les faits, la zone de pré-frappe est très sensible et à mon goût difficile à percevoir pour certaines touches. Mais si l’on a le doigt léger et la dextérité pour, ce déclenchement en deux temps peut être un avantage certain en jeu. On ressent surtout la différence une fois que l’on revient à d’autres switchs et configurations (switchs marrons dans un châssis en plastique). Je soulignerai cependant que l’association de ces switchs, de leur disposition hors du châssis et le métal qui compose ce dernier, a un inconvénient majeur : le clavier est bruyant. Très bruyant. La moindre frappe résonne, avec ou sans casque. Cela m’a au début particulièrement dérangée puisque je tends à écrire vite, et à taper fort, et je n’osais donc pas au départ taper normalement. La frappe est néanmoins très agréable et fluide, en jeu comme en rédaction, bien que plus adapté au premier qu’au second, et les fonctions N-Key rollover et anti-ghosting dont le Keyz Carbon 2 est doté font très bien leur office.
Profitons-en pour aborder les autres fonctionnalités du clavier. Le Keyz Carbon 2 propose les traditionnelles 12 touches multimédia (musique, courier, calculatrice…) et le Windows Lock. Il est doté de deux patins pour le surélever, et de patins pour limiter la glisse. Le métal du châssis contribue aussi à la stabilité du clavier puisqu’il alourdit considérablement ce dernier. On notera l’absence de repose-poignet et de divers ajouts que seraient des entrées USB par exemple. En contrepartie, les touches sont légèrement concaves, pour un meilleur confort, et le dessous du clavier cache un espace permettant d’insérer le câble et de le diriger vers la droite, la gauche ou le haut, facilitant ainsi le cable management. Le câble est tressé, mais il prend vite la forme selon laquelle il a été enroulé.
Conclusion
Au même prix que son prédécesseur, le Keyz Carbon, le Keyz Carbon 2 affiche le RGB en plus. Au prix somme toute raisonnable de 59.90 € sur le site officiel de The G-Lab voire moins sur d’autres sites comme Amazon, il ne propose cependant pas toutes les fonctionnalités que l’on retrouve pourtant sur les quelques gammes de prix toutes aussi concurrentielles, à l’image du XPERT K500 de Spirit of Gamer, qui pour 10 € de moins proposait les mêmes fonctions, le repose-poignet et un brin de personnalisation en plus, le bruit en moins. Il faut cependant lui reconnaître la présence très intéressante de switchs bleus, ainsi que sa finition, entre le châssis en métal et l’aide au cable management.
C’est donc un avis mitigé que me laisse ce clavier. Son rapport qualité/prix est en effet très intéressant, pour un modèle qui se veut à la fois accessible et néanmoins performant, mais qui de fait pèche sur certains points. L’appréciation de ce clavier dépendra donc principalement de ses priorités : performance des switchs, bruit, personnalisation… Il ne m’a pour ma part pas entièrement convaincue, principalement pour des critères « esthétiques » (bruit, design, personnalisation), mais je n’ai aucun mal à vous le recommander si vous êtes à la recherche d’un clavier mécanique gaming solide et accessible.
- Fait pour durer
- Accessible
- Bruyant
- Peu personnalisable
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