Questions-réponses autour du jeu « Shiness »

 

Vous le savez désormais, Cleek essaye toujours d’être au plus proche de projets issus des domaines vidéo-ludiques et/ou de la culture geek, dans le but de vous en livrer un contenu aussi personnalisé qu’exclusif. Après avoir donc interviewé Angi-MK, développeur de Pokemon Gemme, ainsi que Robin, chef de l’orchestre geek « SEGA »,  Cleek se penche aujourd’hui sur le bébé à venir du studio Enigami, Shiness. Nous sommes donc partis à la rencontre de William, responsable de la communication autour du jeu, qui s’est prêté au jeu de l’interview autour de questions générales sur ce nouveau RPG. Ouvrez donc la porte d’Enigami, et partons ensemble à la découverte de « Shiness ».

 

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[divider]Interview[/divider]

 

Bonjour et merci d’avoir accepté cette interview pour Cleek ! Pouvez-vous nous présenter l’entreprise pour laquelle vous travaillez, son histoire, ses employés, ses projets ?

William : Bonjour ! Tout d’abord merci à vous pour cette interview ! Enigami est un studio français, créé en 2014 et implanté à la Plaine Images à Tourcoing. Il est le résultat de la rencontre entre deux passionnés : Hazem Hawash, développeur et compositeur, et Samir « SamJ!N »Rebib, auteur et dessinateur. Nous travaillons actuellement sur notre premier jeu vidéo, Shiness.

 

Le nom de votre entreprise, d’où vient-il ?

William : Enigami est l’anacyclique du mot « Imagine ». On retrouve également dans ce nom  des allusions aux mots « énigme » et « game ».

 

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

William : William Dartois, 21 ans, originaire de Lille, je m’occupe de la communication autour du projet Shiness (le jeu et le manga).

 

Concevoir un jeu vidéo semble être un travail très excitant ! Néanmoins, il doit y avoir des phases beaucoup moins idylliques qu’on ne le croit. Les périodes de « rush » sont-elles difficiles ? Y a-t-il des moments de doute ?

William : C’est sûr ! Comme dans tout projet, il a des moments difficiles mais nous sommes passionnés par ce que nous faisons, et c’est pour cela que ces phases de doute sont bien souvent très vite effacées par notre objectif commun : donner vie à Shiness !

 

Comment en vient-on à travailler sur un jeu ? Pouvez-vous nous présenter votre parcours (études / professionnel) ?

William : Très bonne question ! Je suis passionné depuis tout jeune par cet univers, mais jamais je n’aurais pensé un jour avoir la chance de travailler pour un studio de jeux vidéo. C’était un rêve de gosse ! J’étais dans une école de communication à Lille, et j’ai effectué un stage chez Enigami pour valider ma deuxième année. À la fin de cette période, Hazem et Samir m’ont proposé de continuer l’aventure avec eux, et comme le projet me tenait à cœur, j’ai tout de suite accepté ! Mais je pense que pour la plupart des gens qui travaillent dans ce milieu, c’est avant tout une vocation. En tout cas, une chose est sûre, c’est qu’il y a de plus en plus de jeunes qui veulent faire du jeu vidéo, et ça, c’est une très bonne chose !

 

Quel est le moment que vous préférez lorsque vous travaillez sur le développement d’un jeu ?

William : Le moment le plus jouissif de notre travail est certainement la présentation du jeu au public. C’est toujours un grand moment de plaisir ! Les retours et les encouragements des personnes qui découvrent le projet nous aident à aller de l’avant et à nous surpasser !

 

 

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Pour parler un peu plus de Shiness, qu’est-ce qui selon vous fait la force et éventuellement les aspects plus « délicats » du jeu ?

William : Les points les plus intéressants du jeu sont certainement :
– le fait de pouvoir utiliser cinq personnages, aux caractéristiques différentes
– le gameplay, qui varie entre exploration, résolution de quêtes, énigmes, chasse et combat
– les combats dynamiques, qui permettent de ne pas casser l’immersion du joueur
– l’univers vaste et évolutif, où chaque décision prise aura un impact sur le monde de Shiness
– et enfin, le Mahérien, qui est la langue inventée spécialement pour le jeu.

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Ensuite, pour ce qui concerne les aspects délicats du jeu, je dirais que la direction artistique peut être mal « interprétée ». En effet, certains joueurs ont un peu de mal avec cet univers coloré qu’ils trouvent, parfois, un peu enfantin. Mais après, cela ne reste qu’une question de goût. Personnellement j’adore l’univers Nintendo, donc ça ne me choque pas !

 

Depuis combien de temps travaillez-vous sur Shiness ?

William : L’idée de faire un jeu video basé sur l’univers de Shiness est arrivée il y a plus de quatre ans. Néanmoins, à cette époque, c’était un travail beaucoup plus amateur. Les gens qui bossaient sur le jeu se retrouvaient le soir, sur Skype, après leurs boulots respectifs. Puis il y a eu la campagne Kickstarter, en juin dernier, et le projet a pris une toute autre dimension. Maintenant nous sommes plus d’une vingtaine à élaborer le jeu Shiness, et ce, à temps plein !

 

Combien coûtera le jeu à sa sortie ?

William : Le prix final du jeu reste encore à déterminer. Nous avons, bien entendu, une petite idée, mais, dans le doute, nous préférons ne pas le dévoiler pour le moment.

 

Êtes-vous proches de vos fans, avez-vous beaucoup de retours encourageants ?

William : Nous essayons d’avoir une certaine proximité avec les personnes qui nous suivent. Ça nous permet de prendre du recul sur le travail effectué. Et oui, de manière générale, les gens sont très encourageants et nous ne les remercierons jamais assez pour tout le soutien qu’ils nous donnent.

 

 

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Qu’attendez-vous de la sortie de Shiness et de son évolution dans le temps ?

William : « Shiness : Le Royaume Étincelant » est en fait le premier épisode d’une série. Par la suite, nous aimerions raconter d’autres histoires dans le même univers, et créer une véritable licence. Le manga devrait également s’étaler sur plusieurs tomes. Les retours des joueurs/lecteurs vont nous être très bénéfiques pour nos projets futurs, et nous avons vraiment hâte de savoir ce qu’ils vont penser du travail effectué !

 

Pour quels supports le jeu est-il prévu ?

William : Shiness sortira sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4 et Xbox One !

 

Vous étiez présents à l’E3 : comment cela s’est-il passé ? Avez-vous déjà eu des retours suite à l’événement ?

William : Nous étions réellement honorés de pouvoir participer à un tel événement ! Pouvoir présenter Shiness dans les couloirs de ce salon mythique, c’était magique ! Nous avons eu l’occasion de montrer notre travail à la presse mondiale et à des grands noms du jeu vidéo !

 

Vous vous êtes financés via la plate-forme de crowdfunding Kickstarter : pouvez-vous nous parler de cette période de pré-développement ?

William : Kickstarter a certainement été l’étape la plus cruciale dans le développement de Shiness. Ça nous a donné l’opportunité de travailler à temps plein sur le jeu, mais également, d’avoir une visibilité sur le plan international ! C’était une période très stressante mais aussi très excitante ! Pour la première fois, depuis le début de ce projet, nous présentions notre jeu au monde entier, nous n’avions pas le droit à l’erreur !

 

Merci William pour toutes ces précieuses informations !

 

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[divider]La suite de l’interview…[/divider]

 

Si vous avez autant que nous apprécié cette entrevue autour du jeu Shiness et que vous souhaitez en savoir plus sur les aspects plus techniques du jeu, encore un peu de patience ! Cleek revient vendredi avec une seconde interview, basée cette fois davantage sur les notions de gameplay, de graphisme et de conception artistique. À vendredi donc, pour la suite de l’interview et davantage de contenu exclusif sur Shiness !

 

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