Il est temps de parler sérieusement car dans exactement 232 jours Star Wars 7 sortira dans nos salles obscures. Mais attaquons-nous maintenant à une des icônes de cette série : le contrebandier Yan Solo (Han Solo pour les puristes anglophones). Le célèbre pilote du Faucon Millenium est un élément central dans le déroulement de la trilogie et une grosse partie de l’intrigue tournera autour de lui (surtout les épisodes 5 et 6). Il démontrera néanmoins une capacité exceptionnelle à se sortir de situations plus farfelues les unes que les autres. Bien qu’il soit un des piliers de la trilogie, son caractère et ses agissements l’éloignent plus ou moins (plutôt plus que moins) de la définition commune du héros.
[divider]Yan, un mec débordé[/divider]
S’il y a bien une chose à dire sur Yan Solo, c’est qu’il traîne dans des affaires, beaucoup d’affaires. Mais présentons le pour les plus incultes d’entre-vous (non, sérieusement, il faut respecter la vie et regarder cette série quand même).
Yan Solo est un des trois personnages principaux de la première trilogie Star Wars. Incarné par Harrison Ford (que les frigos se tiennent tranquilles, attention !), Yan Solo se présente comme un contrebandier travaillant principalement pour le terrible Jabba le Hutt, ce dernier ayant mis à prix une très forte somme sur la tête de Yan après qu’il lui ait perdu une de ses cargaisons. Il est accompagné par son fidèle ami Wookie et compagnon de bataille Chewbacca.
Il croisera la route de Luke et Ben Kenobi dans un bar sur Tatoïne où leur aventure commune va débuter.
[divider]Yan Solo, le héro aux valeurs pécuniaires[/divider]
Passons rapidement au vif du sujet : l’antihéroïsme de cet homme. Yan est à des années lumière de la pureté « nécessaire » pour siéger dans les Champs-Élysées (Panthéon des Héros Grecs). Lors de sa première apparition, il semble rapidement nonchalant, avare et assez imbu de sa personne et vantant la puissance de son vaisseau chèrement acquis… c’est du moins ce que l’on pense, puisqu’il l’a simplement gagné lors d’un pari avec son ami Lando Calrissian. Menteur et arnaqueur peuvent donc probablement se rajouter sur cette liste avec d’autres adjectifs tels que charmeur et manipulateur.
Lors de l’arrivée de nos héros sur l’Étoile Noire de l’Empire, Yan Solo fera néanmoins preuve d’un très grand courage et d’une audace certaine afin de sauver la princesse retenue de force par les impériaux. Quelle cause plus noble que de vouloir sauver une princesse !
Mais là encore, quelque chose peut largement chagriner le spectateur : la motivation première de notre homme. En effet, afin de convaincre le contrebandier, Luke Skywalker n’hésite pas à le prendre par les sentiments : l’argent, car l’apprenti Jedi, sachant que Yan croulait sous les dettes, lui promit une quantité inimaginable de pièces en échange de son aide pour libérer la princesse.
Et c’est de là que naît ce qui pourrait s’appeler le « Paradoxe Han Solo » : malgré toutes les actions qu’il entreprend pour sauver la princesse, il va toujours avoir l’air d’un moins que rien aux yeux de cette dernière : Leia Organa. Et alors que l’Alliance Rebelle s’apprête à attaquer la super base spatiale de l’Empire, Yan va empocher son dû et tourner le dos à ses nouveaux amis pour repartir à la recherche de nouveaux clients à exploiter.
[divider]Yan Solo, un homme au cœur juste[/divider]
Malgré tous ses défauts, le contrebandier sera accepté au sein de l’Alliance Rebelle après ses exploits lors de la bataille contre l’Étoile Noire. Car contre toute attente, l’homme que nous croyions désintéressé et sans valeur va revenir en aide à Luke et lui permettre de détruire la base de combat spatiale.
Mais là encore, la raison pour laquelle il intervient est douteuse. Avant de se dire « adieu », il est salement (il faut le dire) critiqué par ses nouveaux amis. De plus, il ne cache pas son attirance pour la jeune et jolie Leia Organa. La question qu’il faut se poser c’est s’il a sauvé Luke par amitié ou par intérêt. Car toute son « ancienne » vie était basée sur sa propre personne et ce qu’elle pouvait tirer des autres. Il semble pourtant éprouver à première vue de la joie en voyant ses amis vivants et les Rebelles victorieux.
C’est à partir de l’épisode 5 ( L’Empire contre attaque ) que nous avons la certitude que Yan Solo est passé du « bon côté » de la force, n’hésitant pas à donner sa vie pour que les siens soient épargnés.
Un acte de bravoure, certes, mais qui aurait pu être évité s’il ne s’était pas attiré autant de problèmes ! Il va confirmer ce passage du trouble vers le clair dans les films suivants, prenant la tête de l’expédition sur Andore, et se révélant ainsi comme étant un commandant hors pair.
[divider]Un héros en demi-teinte[/divider]
Pour conclure, il faut dire ce qu’il est : Yan Solo est un demi-héros et c’est grâce à de véritables héros qu’il va changer et que sa vie va prendre lentement un sens. L’homme qu’il était avant disparaît alors que les minutes de film défilent. C’est un des personnages clef de la saga Star Wars, tant par la bonne humeur qu’il donne que par le charisme d’Harrison Ford. Fougueux, soucieux et fidèle, Yan Solo a gagné en maturité. Il ne reste plus qu’à savoir quel rôle aura son personnage dans les épisodes 7 et 8 (JJ a confirmé sa présence au moins dans les deux prochains films de la trilogie qui arrive). Et s’il y a une chose dont nous sommes tous sûrs, c’est qu’il va continuer à distribuer des baffes aux impériaux et ce, même si Harrison est fatigué ! Il restera un personnage gaffeur, farceur et rempli de bonne volonté, du moins, c’est ce qu’il faut espérer !