RIG 800 PRO HX – le casque pur gaming ultime ?

Unboxing Casque RIG 800 PRO HX :

Unboxing du RIG 800 PRO HX

Parmi les qualités factuellement indéniables du RIG 800 PRO HX, il faut compter la couverture de sa boîte, qui sait résumer ses spécificités et mettre en avant ses points forts de façon tout à fait efficace : la qualité sonore Dolby Atmos, l’autonomie revendiquée de 24 heures, un socle de rechargement dont la photo suggère déjà qu’il peut aussi servir simplement de rangement propre pour l’appareil, l’insistance sur le non-filaire, la propriété de « casque gaming » (on y reviendra) et la mention « conçu pour Xbox » qui interroge (et sur laquelle on reviendra naturellement aussi).

Le dos de la boîte, bien qu’il paraisse textuellement assez dense et soit donc peu agréable à déchiffrer, remplit aussi parfaitement son office en prétendant présenter différents aspects matériels du casque, profitant en fait de cette liste objective pour mêler malicieusement éléments factuels (écouteurs de 40 mmm, station de recharge…) et promotion (arceau ultraléger, mode muet en relevant le micro)…

À l’ouverture, pas de chichis, mais un emballement en carton strictement fonctionnel – ce dont on ne se plaindra certainement pas, les emballages trop sophistiqués n’étant souvent qu’un encombrement dont on n’ose pas se débarrasser, puisqu’a priori un casque est fait pour servir, pas pour être rangé dans un carton massif. Parmi les fascicules et autres petits papiers et autocollants dérisoires ou traditionnels, on notera une carte d’activation Dolby Atmos, encourageant à télécharger l’application gratuite Dolby Access sur Xbox Series X/S et One ou Windows 10 – une recommandation à côté de laquelle il serait dommage de passer tant ladite application aide en effet à personnaliser le son et à avoir accès à la qualité revendiquée par le RIG 800 PRO HX.

Le casque est livré avec une base, servant aussi bien au rechargement qu’à assurer un rangement propre. Notez que vous pourrez très bien le brancher directement en USB/micro-USB sans passer par ce socle, mais il permet assurément de le faire plus intuitivement et sans le laisser traîner – même si je vous recommanderais de bien vérifier le voyant lumineux de la base indiquant que le casque y a été bien positionné magnétiquement, parce que vous pourrez souvent avoir l’impression qu’il est bien calé sans que cela fonctionne (heureusement que le voyant est difficile à manquer et vous dira ainsi clairement que quelques réajustements sont requis).

L’une de ses forces est clairement qu’il paraît assez massif avec son armature épaisse, sa légèreté n’en étant que plus impressionnante. Et pourtant, aucune concession n’a été faite au confort, même si l’on notera que les oreillettes en mousse sont plutôt petites, ce qui ira bien aux personnes avec des « petites oreilles », mais qui risquera de ne pas être tout à fait circum-aural si vos oreilles sont plus grandes.

Le système d’ajustement peut également étonner, puisqu’au lieu d’un arceau cranté, il faut ici retirer l’oreillette (sans tirer trop fort puisqu’elle doit rester connectée aux fils de l’arceau) et la placer dans celui des trois trous nous arrangeant le mieux. On imagine que le casque y gagne en légèreté, parce que cela évite l’arceau métallique, remplacé par une structure en plastique dont on n’a aucune raison de douter de la solidité. Et si l’on peut déplorer le peu d’adaptabilité du casque (trois crans seulement), je n’ai pu qu’admettre que l’un des crans m’allait très bien et je n’ai rien lu qui indiquerait que quelqu’un n’a pas pu trouver un cran satisfaisant. On peut même voir ce système comme une qualité, aussi étonnant qu’il puisse paraître la première fois de « casser » le casque pour le régler : il ne sera pas nécessaire de le régler à nouveau à chaque fois qu’on le met sur sa tête, ce qui reste tout de même une fatalité (même si pas réellement gênante) des casques plus traditionnels.

Sous l’oreillette gauche, on ne trouve que le port permettant le branchement au socle. Sous le droit se trouve le micro-perche inamovible, tout de même assez discret (on en reparle plus tard), le port micro-USB pour la recharge directement par câble, une touche d’ajustement du son du micro, une roue crantée pour gérer le son, le bouton d’allumage et une autre roue pour régler la balance de son jeu/chat. On appréciera que les touches soient assez enfoncées, garantissant que l’on n’appuie dessus que volontairement, quand au contraire les rouges sont massives et généreusement crantées.