Test – Ravenswatch

Mécaniques et fonctionnement d'une partie

Comment joue-t-on à Ravenswatch ?

Si vous êtes familiers des Rogue-like, alors cette partie n’aura que trop peu de secret pour vous. En effet, le principe même du jeu va être que chaque nouveau lancement va être généré aléatoirement. Impossible de connaître la carte par cœur ou ses recoins.

La seule chose que vous allez pouvoir reconnaître pour le moment est votre personnage. Chacun dispose d’atouts qui leur sont propre bien évidemment et saura briller dans le jeu. Pour se faire, vous aurez donc à votre disposition une attaque automatique, un sort d’attaque, de défense, de mobilité et une capacité ultime qui se débloque au niveau maximum. En ce qui concerne les niveaux justement, vous allez systématiquement démarrer au niveau 1. Le jeu va vous proposer de démarrer avec un bonus immédiat ou dans le cas contraire une quête à effectuer pour un bonus sur la durée.

Pour prendre les cinq niveaux nécessaires à l’aboutissement de votre personnage, l’exploration est donc de mise. Plus les monstres que vous affrontez sont difficiles, plus la récompense sera importante. Comme pour tout jeu à niveaux, la courbe d’expérience se voudra bien sûr exponentielle. Au fur et à mesure de votre avancée, chaque niveau va vous donner de nouvelles capacités passives et améliorer vos compétences. Associé à cela, il vous faudra trouver différents évènements sur la carte pour toujours aller de l’avant et donc faciliter votre objectif final, le Maître Cauchemar. Ce dernier apparaît au bout de 24 minutes de jeu, ce qui correspond à 4 jours et 4 nuits. Notons le par ailleurs, le jeu dispose de ce système de jour et nuit faisant apparaître différents types de monstres et affectant les compétences de certains personnages !

Un seul boss final pour le moment

Le jeu étant encore en accès anticipé, peu de contenu est disponible. Ainsi, nous ne disposons que d’un seul boss final marquant la fin de votre épopée. Ce dernier se veut assez difficile lorsque l’on ne le connaît pas encore.

En effet, il dispose d’un montant important de points de vie et une incapacité à l’endommager sans s’en prendre d’abord à ses tentacules. Dès lors que ses appendices (violents et se défendant bien sûr) sont au tapis, vous disposez d’une petite fenêtre de tir pour déchaîner toute votre violence sur le cœur de l’ennemi. En règle générale en solo, il faut compter deux à trois phases de ce genre pour le terminer. Cette épreuve se veut particulièrement complexe sachant que les dégâts sont nettement plus importants qu’au court de votre progression et une certaine concentration peut être de mise.

Une fois le boss vaincu, vous remportez un certain nombre de points d’expérience pour la progression annexe de votre personnage. Ce niveau d’avancée va vous permettre de débloquer différents bonus achetables dans une échoppe dont nous allons parler un peu plus tard. Ces derniers peuvent également être ramassés durant votre aventure en remplissant des évènements ponctuels.

Des améliorations en pagaille

Comme dans tous les Rogue-like existants, on progresse dans l’aventure par le biais d’améliorations. Ces dernières ne subsistent que jusqu’à la fin d’une partie ou la mort. Ce qui donne tout le sel de ce genre de jeu. Pour les obtenir, vous aurez donc deux façons différentes de les débloquer.

Dans un premier temps, il sera possible de compléter des évènements ponctuels. Ces derniers se caractérisent par le fait de nettoyer une certaine zone pour pouvoir ouvrir un coffre ou un grimoire plus ou moins imposant. Dans ceux-ci, vous aurez le choix entre trois possibilités s’articulant entre l’amélioration de votre niveau, les passifs sélectionnés ou encore un buff spécifique. On aura tendance à les focaliser dans notre avancée pour facilement orienter notre gameplay. Il est également possible d’en ramasser aléatoirement en trouvant un puits à souhaits.

Secondement, vous trouverez un Marchand de sable dans le HUB central. Contre des éclats que vous ramasserez durant votre exploration, il vous proposera d’améliorer les passifs sélectionnés durant votre montée de niveau. Chacun pourra être amélioré selon les qualités standards (Magique, Rare, Épique, Légendaire) et fait monter en flèche les valeurs proposées par ces passifs. Vous l’aurez compris, votre avancée dépendra de comment articuler son gameplay autour de ces atouts.

Une difficulté croissante

Au fur et à mesure de vos parties, il va vous être possible de corser un peu la difficulté. En effet, plus vous allez avancer, plus le jeu va vous proposer de choisir un degré de cauchemar plus grand. Ces derniers, allant de 1 à 10, vous permettent de jouer avec des malus supplémentaires compliquant un peu la situation. En contrepartie, l‘expérience de progression annexe se verra décuplée pour récompenser votre prise de risque.

Pour caractériser ces malus, il sera question par exemple de retirer une résurrection. Faire apparaître plus de monstres corrompus donc plus forts. Voire, des élites, un type de monstre particulièrement résistant et brutal. Le Maître Cauchemar n’échappe pas à la règle évidemment et devient plus résistant en fonction du niveau de difficulté.