Test – Metal Hellsinger

Gameplay

Gameplay de Hellsinger

Comme vous avez pu le découvrir, Metal Hellsinger est un FPS typé Doomlike où de nombreux ennemis se ruent sur vous et doivent périr sous vos balles. Mais ce serait trop simple de se baser uniquement là dessus. Les développeurs ont donc ajouté une difficulté supplémentaire basée sur le rythme. Ainsi, il est nécessaire de tirer en accord avec la musique afin d’amplifier vos dégâts et faire un carnage maximum.

Si vous avez déjà joué à Guitar Hero par exemple, vous serez familier avec le système de multiplicateur. En effet, vous commencez sur une jauge à 0 et plus vos coups font mouche au bon moment plus la jauge se remplit jusqu’à un multiplicateur de dégâts et de points par 8.(16 si vous trouvez le bon bonus). À cela va venir s’ajouter une streak vous offrant des bonus conséquent en fonctions du nombre de bonnes touches à la suite. Petit point en passant recharger en rythme permet également un chargement rapide, pratique !

Pour ce qui est du côté FPS, comme dans beaucoup de jeux de cette catégorie, vous disposez de munitions illimitées. En plus de tirer en rythme, viser la tête sera bien entendu plus efficace et rapporte d’avantage de points. Pour progresser dans un niveau, vous disposez de deux armes immuables. Il s’agira de Paz, le crâne tirant des boules de feu à dégâts basiques et un Katana. Associé à cela, quatre armes se débloquent au fur et à mesure de votre aventure et vous permettent d’orienter votre gameplay en fonction de votre préférence. En effet, certains préféreront nettement un bon vieux fusil à pompe tandis que d’autres ne peuvent pas vivre sans un double révolver. Dans l’ensemble, les 4 armes se valent et permettent de finir les mondes sans encombre.

Enfin, votre personnage, l’Inconnue, se déplace assez aisément dans tout ce dédale infernal. Elle dispose d’un double saut et d’un dash rapide lui permettant de se positionner facilement. Ainsi, aucun monstre ne peut vous échapper et vous pouvez facilement leur échapper en cas de coup dur.

Quid du bestiaire et de la difficulté ?

Même si la qualité des ennemis n’est pas extrêmement importante, on est en droit d’attendre de la variété au niveau de nos victimes.

Ici, le jeu ne se targue malheureusement que d’une dizaine de créatures différentes ( sept basiques et trois élites) ce qui est dommage. L’enfer a d’ailleurs l’air pavé d’un nombre incalculables de marionnettes et parfois quelques monstres plus gros… À titre d’exemple vous pouvez voir ci-dessous qu’on finit par voir des séraphins tant l’Enfer est vide de créatures différentes.

De notre côté, sur une difficulté Normale, le jeu n’a pas montré énormément de résistance. À l’exception d’un ou deux boss de fins de niveaux, Hellsinger est très généreux en point de vie et vous permet de vous soigner assez facilement. De cette façon, vous arrivez à la fin de votre épopée sans trop de difficulté. Le niveau Extrême quant à lui peut s’avérer bien plus sadique car ne plus être dans le rythme devient fatal.

Et au niveau de la durée de vie ?

Comme je vous l’indiquais, on traverse au cours du jeu les sept cercles de l’enfer. À cela vient s’ajouter notre prison initiale pour un total de 8 niveaux d’une durée moyenne de 20-25 minutes chacun grand maximum. À cela vont venir se greffer 3 challenges supplémentaires par tableau afin d’optimiser votre personnage. Pour un total donc de 21 défis, nous en avons quasiment fait le tour en cinq heures de jeux en difficulté Normale, c’est extrêmement court.

Certes le jeu est facilement re-jouable de par son système de High-Score, mais si vous prévoyez uniquement de découvrir l’histoire et de ne plus y jouer, vous aurez très vite fait le tour de celui-ci. On peut espérer cependant une potentiel édition de niveau de la part de la communauté avec d’autres musiques bien métal comme on aime. Ainsi, le jeu disposerait d’une infinité de possibilités et vous permettrait de largement rentabiliser votre investissement !