Test

Sommaire

Test

Au lancement d’une première partie

Lorsqu’on lance le jeu pour la première fois, nous arrivons sur le menu principal (normal me direz-vous). C’est ici que l’on va pouvoir vérifier notre paramétrage (options) et surtout commencer la partie. Pour se faire, on clique sur « Nouvelle Partie ». Il ne nous reste plus qu’à choisir le mode que l’on souhaite entre le mode dit « standard » et le mode « assistance ». Ce second est très pratique pour ceux n’étant pas à l’aise avec les souls like. Effectivement, il permettra de réduire la difficulté du jeu qui est assez exigeant de base. Il sera possible de :

  • réduire les dégâts
  • garder ses mânes après la mort (monnaie du jeu, équivalent des âmes d’un Souls)
  • augmenter la vitesse de recharge de l’endurance
  • permettre un refroidissement facile de la machine

Attention néanmoins, dès que ce mode est activé, le jeu nous prévient qu’il sera impossible de débloquer certains succès (en lien avec la difficulté notamment). Si vous avez tendance à platiner les jeux, ce mode assistance ne sera clairement pas pour vous !

Une fois que le paramétrage de notre partie est terminé, l’écran de chargement se lance. Je l’ai trouvé particulièrement esthétique et marquant.

Steelrising by Spiders/Nacon

Après une première cinématique qui nous présente rapidement la situation du jeu, nous arrivons à la partie de personnalisation de notre personnage Aegis. Tout d’abord, nous choisissons sa matière (couleur ?), sa coiffe et son visage. Ici pas de possibilité de changer le « sexe » de notre automate, ce sera forcément un robot d’apparence féminine.

La deuxième partie de la personnalisation concerne plus ou moins la classe de Aegis parmi :

  • Garde du corps
  • Soldate
  • Danseuse
  • Alchimiste

Chaque « classe » aura bien entendu des atouts différents. Par exemple, la garde du corps manipule des armes lourdes et fait énormément de dégâts. Au contraire, la danseuse manipule plutôt des armes légères et enchaîne les attaques rapides.

Quand la personnalisation est terminée, Steelrising commence véritablement.

 

Parlons du gameplay

La première chose à savoir concernant ce jeu vidéo c’est qu’il ne s’agit pas d’un monde ouvert, à l’instar de Elden Ring. Effectivement, c’est ici un jeu couloir où un chemin nous est clairement tracé tout au long du jeu. Parfois certains chemins nous permettent toutefois d’accéder à des objets cachés tels que des grenades et autres burettes d’huiles (potions du jeu). D’ailleurs, l’environnement est régulièrement cassable et décèle des objets. C’est assez satisfaisant de pouvoir réduire en miettes des caisses ou tonneaux.

Steelrising est un jeu de type A-RPG où l’on viendra combattre des automates ennemis. Pour ce faire, nous aurons le droit à des armes et techniques supplémentaires que l’on gagne au fur et à mesure que le jeu avance. De plus, on pourra récupérer de l’équipement possédant de meilleures stats (armure, résistance au feu par exemple). Ainsi, le skin de Aegis viendra à évoluer quelque peu par rapport au tout début du jeu.

Régulièrement, nous croiserons des vestales sur notre chemin. Celles-ci sont disponibles pour sauvegarder notre avancée, améliorer notre personnage et accéder à une boutique pour faire le plein de potions, grenades, munitions et autres. Néanmoins, le hic avec les vestales, c’est que dès que vous l’activez, les automates autour réapparaissent.

Steelrising by Spiders/Nacon

Pour nous aider à accomplir nos quêtes, un objet ressemblant à une boussole est disponible pour nous guider vers notre objectif. D’ailleurs, en parlant des objets, ils apparaissent en bas à gauche de l’écran et peuvent être changés grâce à la touche tabulation du clavier. À l’usage, ce ne sera pas toujours très pratique. Surtout en plein combat, où il sera nécessaire de surveiller l’automate en face, d’esquiver ses coups grâce au clic droit de la souris et d’appuyer en parallèle sur tab pour changer d’objet. Si vous le loupez dans la liste, pas de bol, il faut refaire la liste entière. Autant dire que ce n’est pas toujours évident et pratique.

Au tout début, la prise en main des tactiques de combats ne sont pas forcément évidentes. Mais une fois que le truc est acquis, vous roulerez assez facilement sur les monstres. Le truc, c’est de taper un ou deux coups, d’esquiver et de recommencer. Cela marche pour la plupart des ennemis. Toutefois, surveillez quand même bien votre barre de vie, car la prise de dégâts n’est pas très visuelle. J’ai souvent eu l’impression d’avoir bien géré l’automate et pourtant ma barre de vie avait considérablement diminuée. Il manquerait sûrement une petite animation ou « cri » de Aegis pour le remarquer plus facilement.

En combat, le plus difficile, ce seront les automates en hauteur sur des plateformes. Systématiquement, ils vous donneront un coup qui vous éjectent. Il sera nécessaire de les geler ou bloquer pour pouvoir les combattre dans les meilleures conditions possibles.

Régulièrement, nous avons affaire à des boss qui possèdent une barre de vie bien plus importante que les automates de base. Néanmoins, le style de combat reste en général le même que pour les autres mobs. En revanche, petite déception puisqu’ils ne représentent pas un énorme challenge.

Steelrising - boss

 

Des pistes d’améliorations

Au cours du jeu, nous avons remarqué beaucoup de soucis de collisions. Comme si notre personnage restait bloqué sur un mur invisible. C’est un peu dommage parfois et nous sort du jeu. J’ai vu être restée bloquée sur une touffe d’herbes par exemple. De même, si des monstres sont présents derrière une porte en fer forgée, il ne sera pas possible de tirer sur eux, même avec des armes à distance. On regrettera aussi l’impossibilité de rentrer dans la plupart des bâtiments présents sur la map. De plus, les automates nous détectent régulièrement alors que nous sommes dissimulés derrière un mur. Mais cela reste des petites choses qui ne m’auront pas bloqué pour jouer. On aurait peut-être aimé jouer la carte de l’infiltration par exemple, d’autant que des mécaniques sont disponibles. On peut, par exemple, s’accroupir et donner un coup puissant en se faufilant discrètement derrière un automate ennemi.

Vous devriez regarder aussi ça :
Dune: Awakening dévoile une nouvelle bande-annonce

 

Amélioration de Aegis

Au fil du jeu, nous gagnons des mânes (monnaie du jeu) qui nous serviront à améliorer notamment Aegis. Ainsi, on pourra augmenter ses capacités pour améliorer ses dégâts physiques, endurance, coups critiques etc. À chaque fois que l’on augmente d’un niveau, le palier suivant est plus haut. Il faudra donc tuer de plus en plus d’automates pour pouvoir améliorer notre personnage. Un système de boîtiers est aussi présent qui va permettre d’améliorer la vie du personnage par exemple ou d’autres caractéristiques et compétences.

 

Ambiance visuelle et auditive

La direction artistique de Steelrising est franchement réussie. Le jeu est sombre et sale. Après tout, l’histoire se déroule pendant la Révolution Française. Les lumières sont particulièrement saisissantes. Encore plus, lorsque Aegis regarde Notre Dame de Paris en pleine nuit. Parfois, on peut voir des incendies dans la ville, les lumières et les ombres se réverbèrent sur les bâtiments, d’autant plus lorsque des automates passent devant et que leur ombre se déplace en conséquence.

Certaines images sont fortes. Les citoyens doivent restés enfermés chez eux. S’ils sortent ou se rebellent, ils sont automatiquement tués par les automates. Cela laisse lieux à des charniers dans les rues de la ville dans certains niveaux du jeu.

Steelrising

Les costumes des différents protagonistes du jeu sont fidèles à la mode de l’époque. C’est très appréciable de retrouver les costumes des soldats français de la Révolution.

Pour ce jeu vidéo, une magnifique carte de Paris a été dessinée. Elle est vraiment jolie, marquante. Néanmoins, j’ai parfois regretté de ne pas pouvoir zoomer un peu plus lorsque j’étais un peu perdue à certains endroits. Cependant, en général, on arrive quand même à s’y retrouver grâce à la boussole présente dans les objets du personnage.

Steelrising by Spiders/Nacon
Une magnifique carte de Paris

La bande son de Steelrising est pesante, les musiques nous font ressentir toute l’angoisse des combats et de la situation. Petite chose assez sympathique en plus, ce sont les touches de français dans les dialogues. En revanche, s’agissant d’un studio français, on aurait apprécié avoir un doublage complet en français et non pas un mélange d’anglais et de mots de français. Cela aurait été vraiment top ! Tout en laissant la possibilité d’un doublage en anglais pour les anglophones bien entendu.

Difficulté

Quand on débute ce jeu, il n’est franchement pas évident à prendre en main. Les automates nous font de sérieux dégâts et nous n’en faisons à contrario pas suffisamment. Au fil du jeu, avec les diverses améliorations, il y aura rapidement un mieux et tout deviendra plus facile !

Néanmoins, pour ceux qui ne veulent pas s’embêter, le mode assistance permettra de diminuer la difficulté globale du jeu. Par contre, une fois la partie lancée, il ne sera pas possible d’ajuster la difficulté en cours de route.

Steelrising by Spiders/Nacon

J’ai toutefois été quelque peu déçue par le boss de fin. Effectivement, il n’est pas plus difficile à abattre que les autres boss du jeu. Je pense qu’un automate finale, plus complexe et plus fort que les autres aurait été intéressant.

 

Quid de l’histoire de Steelrising ?

J’ai été particulièrement prise par l’histoire du jeu à titre personnel. Il y a une base de réel, Louis XVI qui est fan d’horlogerie et qui vient à mettre en place des automates, des soldats qui ne dorment jamais pour remplacer son armée humaine. À côté de cela, nous rencontrons des personnages de l’histoire française tel que le marquis de Lafayette, Robespierre, Mirabeau. On aperçoit même l’auteur de Les Liaisons dangereuses, Pierre Choderlos de Laclos. Sans parler de Marie-Antoinette pour qui notre personnage travaille tout au long de l’histoire de Steelrising.

On ne vous spoilera pas la fin du jeu ici mais il se termine de la même manière que dans l’histoire : Louis XVI finit guillotiné. C’est appréciable de retrouver des éléments réels parsemés de fiction.

 

Durée de vie et rejouabilité

Le jeu devrait vous tenir en haleine pendant 20 à 30 heures. Je ne peux vous conseiller que de terminer toutes les quêtes secondaires qui viennent se greffer vers la fin du jeu avant de vous rendre à la Bastille.

Niveau rejouabilité, il est intéressant de constater tous les raccourcis que l’on peut remarquer après avoir avancé dans Steelrising. Effectivement, avec certaines compétences disponibles plus tard dans le jeu, il est possible de découvrir d’autres points de vues. Néanmoins, à l’instar d’un Souls le contenu des coffres et les dialogues de l’histoire restent les mêmes, ne soyez donc pas étonnés à ce niveau-là.

 

Accueil Blog

Aucun article à afficher