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Critique – Dead Pixels

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Dead Pixels, le nouveau the IT Crowd ?

C’est un soir en zappant sur l’app MyCanal que je suis tombée sur Dead Pixels, une série dont je n’avais jamais entendu parler et qui m’a plu tout de suite. Il faut dire que vu les ingrédients, je ne pouvais qu’accrocher. Au programme : des geeks, un MMORPG et un humour britannique. La série comporte pour le moment 2 saisons de 6 épisodes chacune, d’une petite trentaine de minutes chacun.

Si vous n’avez jamais entendu parler de cette série, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil au trailer avant de vous lancer dans la lecture de cette critique :

 

Dead Pixels, la série geek pour les geeks par excellence

Je n’en suis pas à mon premier coup d’essai en ce qui concerne les séries et autres sitcoms geeks. J’ai bien évidemment en tête Noob, Nerdz, The IT Crowd et j’en passe, et je suis choquée d’être passée à côté de Dead Pixels, car en effet, la série est sortie en 2019 sur la chaîne anglaise E4, et je ne l’ai découverte qu’en mars 2021 ! Bref, voici le synopsis afin de vous recontextualiser la série :

« Les vies de Meg, Nicky et Usman tournent toutes autour de leur obsession pour le massivement populaire jeu de fantasy « Kingdom Scrolls » – un monde mystique, magique et surtout virtuel peuplé de sorciers et autres créatures fantastiques. Mais en intégrant Russell dans leur équipe, la petite bande se retrouve de plus en plus contrainte à faire face à la réalité du monde du jeu en ligne, des fêtes de famille aux parents déçus, en passant par les pervers du net. »

En plus d’être des geeks, vous allez voir que les personnages sont tous uniques en leur genre, et totalement barrés. Nous avons donc pour commencer Alexa Davies dans le rôle de Megan « Meg » Jefferies, qui joue à Kingdom Scrolls même au travail. C’est elle qui recrutement le noob du groupe, qui n’est autre que son nouveau collègue de travail, pour qui elle aura une attirance physique (bien que son cœur soit vraisemblablement ailleurs). Vous comprendrez vite que sa vie sexuelle est à plat et les répliques cultes ne manquent pas !

Will Merrick dans le rôle de Nicholas « Nicky » Kettle, qui joue lui aussi à Kingdom Scrolls au travail, semble bien plus accro au jeu que Meg, avec qui il joue au quotidien en plus de partager un appartement. Son attirance grandissante pour elle est la principale raison pour laquelle il est déterminé à terminer le jeu.

Sargon Yelda maintenant, dans le rôle d’Usman, est sans doute le personnage le plus malaisant et drôle de la série. Nous sommes ici sur un cas irrécupérable. Pilote de ligne américain dont la dépendance à Kingdom Scrolls l’éloigne constamment de la vie de famille, il va jusqu’à mettre en danger les passagers à son bord puisqu’il joue en pilotant !

Dead Pixels

Charlotte Ritchie dans le rôle d’Alison, la colocataire de Meg et Nicky dont les tentatives pour amener les deux à vivre une vie plus « normale et saine » échouent à chaque fois. Elle est également légèrement bully pour ses deux colocataires.

Pour finir, David Mumeni dans le rôle de Russell, un collègue de Meg dont la naïveté envers le jeu suscite le ridicule du trio original. Noob et casu, il dépensera tout l’argent de sa mère, puis de sa copine (cela reste à définir, car on pense qu’il a été kidnappé ?) dans le jeu en achetant tout un tas skins et autres objets IG.

Évidemment, certains traits de caractères très geeks sont accentués, mais cela me rappelle avec grand plaisir mes soirées (et journées) notamment sur WoW en guilde, et tous les fous rires que j’ai pu avoir face à des situations similaires. Un des épisode traite notamment du mariage de deux des personnages, et cela m’a ramené 13 ans en arrière, lorsque mon maintenant mari IRL, m’avait demandé en mariage IG, et qu’il avait fallu grinder comme des fous pour avoir les matériaux pour les bagues et la robe !

Dead Pixels vous rappellera de bons souvenirs si vous avez été un gros joueur, ou fera écho à votre vie IG si vous jouez encore ardemment. Vous verrez que souvent, la communauté gamer et certains traits sont exagérés mais pourtant, si révélateurs ! Au programme, sexisme, tendances sociopathes, concurrence déloyale, avidité, harcèlement, jalousie, convoitise. Et pourtant, et c’est bien normal, il y a d’autres côtés mis en avant, notamment, la passion, l’imagination, l’endurance, le sentiment d’accomplissement ! Parce que QUI n’a pas eu le sentiment d’avoir sauvé le monde en tuant Kil’jaeden ??

Alors, on aime ?

Clairement, difficile de ne pas accrocher. Si bien que je regrette qu’il n’y ai que 2 saisons, si courtes ! Je n’ai pas encore trouvé d’informations concernant une troisième saison, mais j’espère de tout cœur que son créateur, Jon Brown, et son réalisateur, Al Campbell, seront au rendez-vous. Si vous êtes passés à côté, foncez, vous ne le regretterez pas !

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