Critique – Blackfury par Stéphane Goddard, Henscher et Adrien Fargue

Aujourd’hui, l’éditeur Mahô nous a proposé de découvrir les deux tomes de Blackfury et de vous en livrer notre critique. Il s’agit d’un style de « comics » très particulier : du néo-manga. Sur le papier, cela mélange BD et manga. L’auteur indique notamment s’inspirer de l’univers des samouraïs mais aussi des super-héros que l’on retrouve dans les comics/BD. L’histoire prend place dans un futur très lointain et dans un monde de science-fiction. Le premier tome est une réédition de celui sorti en 2016. Quant au second, il s’agit d’une nouveauté.

Vous trouverez chaque tome en vente au prix de 13,80 .

Blackfury - La Griffe du Styx & La révolte de Sky
Blackfury – Tomes 1 et 2

Quelques mots sur les auteurs

Stéphane Goddard :

Stéphane Goddard est un artiste-illustrateur internationalement reconnu. Ses œuvres sont notamment exposées chez Christie’s ou Artcural mais aussi dans le monde entier. Il a travaillé pendant de nombreuses années en tant que directeur de création pour plusieurs entreprises ou encore comme directeur artistique. Monsieur Goddard a été élevé dans la culture des comics américains mais aussi aux arts visuels japonais. Également un grand friand de littérature fantastique, c’est dans cet esprit qu’il dessine les premières ébauches de Blackfury. Un super-héro massif aux valeurs des samouraï et équipé d’une armure taillée dans le matériau le plus résistant de l’univers. Finalement c’est en 2016, qu’il sort une première version de Blackfury.

Après avoir retravaillé les planches du premier tome, c’est en octobre 2020 que le premier tome ressort accompagné d’une suite.

Henscher :

En ce qui concerne Henscher, il a d’abord débuté une carrière en tant que vétérinaire puis journalise et enfin professeur d’histoire. C’est après ces infructueuses tentatives qu’il rencontre Fabien Rondet avec qui il co-écrira Selim l’Assassin. Depuis, il a multiplié les collaborations pour donner vie à Le Banni ou encore Les prométhéens, Le Seigneur des Couteaux etc…

Adrien Fargue :

Adrien Fargue est un scénariste de Blackfury depuis 2017. Avant cela, il a eu l’occasion de commencer sa carrière en tant que lecteur de scénarios. Suite à cela, il a collaboré avec Luc Besson pour le développement et la création d’univers pour le film « Valerian and the city of a thousand planets ». Il a également été enseignant pendant deux ans en Île-de-France. Sinon, en parallèle de Blackfury, il écrit et conçoit des jeux de rôle. Il écrit Blackfury en collaboration de Stéphane Goddard le tome 2 et le tome 3 prochainement à paraître chez Mahô.

À quoi peut-on s’attendre en découvrant la couverture de Blackfury ?

Quand on découvre les deux tomes de Blackfury, nous sommes face à un format très particulier. En effet, les tomes sont plus grands que des mangas « classiques » mais ils sont aussi bien plus petits que des BD. Si vous connaissez le manga Made in Abyss de Akihito Tsukushi, nous sommes à peu près sur ce format là en ce qui concerne leur taille. Ils sont également recouverts d’une sur-couverture (comme les mangas) très épaisse et très agréable sous les doigts. Elle fait penser à un revêtement en caoutchouc très doux.

Les deux jaquettes représentent les deux héros du néo-manga. En arrière plan, nous découvrons le visage de l’agent Blackfury (ou Shide). Il est équipé de son armure en menta-graphène (le matériau le plus résistant de l’univers).  Au premier plan, nous retrouvons Shide stoppant un vaisseau grâce à son armure. À l’arrière, nous apercevons l’agent Sky Chen, la femme de Blackfury. Pour le second volet, c’est l’agent Sky qui est mis en avant. En premier plan, on découvre une nouvelle fois le personnage mais accompagné un gigantesque lion blanc.

Le dessin est très beau, très graphique. Les tons prédominants de ces deux tomes sont rouges et dorés.

 

Une fois que la sur-couverture a été retirée. Nous constatons que les tons rouges et dorés sont toujours présents. Effectivement, le premier tome est intégralement or et noir tandis que le second est rouge et noir. D’ailleurs, après avoir ouvert chacun des deux tomes, nous avons remarqué que ces couleurs étaient d’ailleurs également prédominantes dans tout les dessins du néo-manga. Sur La griffe du Styx, nous avons une représentation de Shide, cette fois-ci sans son armure. On constate qu’il s’agit d’un homme très musclé dont les bras sont recouverts de tatouages. Sur le second tome, nous avons une nouvelle représentation de Sky Chen toujours accompagné du lion présent sur la sur-couverture.

À la vision des deux premiers tomes, on sent d’emblée l’esprit super-héro asiatique. Le casque de l’armure de Blackfury peut aussi rappeler les casques spartiates. On imagine donc beaucoup de testostérone dans ces deux ouvrages !

Résumé du tome 1

Dans le premier opus de Blackfury, nous allons suivre Shide, l’agent Blackfury qui fait partie de la société secrète U.P.O (Ultimate Peace Organization). Le but de cette organisation est de veiller à la protection de la population de l’univers. L’agent Blackfury quant à lui, est un super-héro doté d’une force surhumaine. Accompagné de sa femme et partenaire, l’agent Sky Chen, il doit réussir les missions que l’U.P.O lui confie. Malheureusement, l’alliance du Styx, une organisation terroriste, qui cherche à prendre le pouvoir vient de plus en plus compliquer leur réussite. Au fur et à mesure de leurs mission, les deux amants vont finir par se rendre compte que l’U.P.O leur dissimule des données essentielles. Mais, pourquoi ?

Couverture de Blackfury
Couverture de Blackfury – La griffe du Styx

Notre avis sur le tome 1 (spoilers)

Dès les premières images de Blackfury, nous retrouvons un personnage haut en couleur qui reflète bien le domaine de la mode dont a été baigné l’auteur pendant sa carrière. Le personnage en question qui semble être un présentateur TV nous rappellera d’ailleurs le physique de certains héros du manga Jojo’s Bizarre Adventures. Ses traits nous évoque en particulier le personnage de Jean-Pierre Polnareff (par sa coiffure notamment), un fameux manieur de stand que l’on retrouve dans la partie 3 de l’œuvre. L’auteur des mangas Jojo est d’ailleurs lui aussi un grand amateur de mode. Le point commun est peut-être là…

L’humour est très présent dans cette œuvre. Toutefois, il s’agit d’un humour plutôt « noir ». Par exemple, au tout début de Blackfury, le présentateur TV demande si son maquillage n’a pas besoin de retouches et il ajoute « Un rajout de couleur peut-être ? » avant de prendre une balle en pleine tête par l’un des membres de l’alliance du Styx. Shide est aussi un personnage très sarcastique, acide. Tout au long de l’histoire, il lance des punchlines que nous avons particulièrement apprécié comme « J’suis dentiste » avant de frapper un ennemi dans la mâchoire.

Le personnage de Shide semble aussi être un personnage qui fait preuve de beaucoup de contrôle sur lui-même. On a l’impression que Blackfury dissimule une certaine part d’ombre en lui. Au retour de sa mission, Sky montre d’ailleurs une certaine inquiétude sur son comportement. Toutefois, elle fait mine de rien devant les membres de l’U.P.O qui pensent que Shide met trop sa vie en jeu inutilement. Pour décompresser, il dessine des katakana à l’encre de chine qu’il affiche dans sa « chambre ». On y aperçoit des signes qui représentent la repentance, la pitié, le chagrin ou la colère mais aussi la passion. Sky cache volontairement cela à l’organisation en plaçant l’un de ses sous-vêtements sur la caméra qui vient inspecter le lieu. L’amour est clairement au centre de cette œuvre puisqu’à de nombreuses reprises, Shide est prêt à abandonner ses missions pour voler au secours de sa dulcinée tandis que Sky cache les états-d’âmes de Blackfury à l’organisation U.P.O.

Ce premier tome de Blackfury nous laisse clairement avec une sorte de Superman asiatique plus acide et cynique. Une sorte d’anti-héro qui sort du commun. Un personnage qui nécessite du temps pour lui, pour se ressourcer et ainsi garder son contrôle sur lui-même. Un peu comme les moines bouddhistes tibétains qui prient de cette manière.

Nous avons cru voir un clin d’œil au comics Venom avec Blackfury. En effet, l’armure de Shide demande un certain contrôle mental. Elle agit comme une symbiose entre Shide et elle-même, comme un organisme vivant. De plus, physiquement parlant, nous trouvons la comparaison très valable (à part la tête bien entendu !).

Les complots sont également très présents dans La Griffe du Styx avec la présence d’un agent double. Dès le début du premier tome, les assaillants se présentant comme l’alliance du Styx indiquent être du côté de la population pour les protéger de la « tyrannie masquée » de leur impératrice. Assez intriguant quand on constate qu’ils tuent des innocents seulement présents pour une fête. D’autant plus, que plus tard dans le tome, le personnage de Sky va se faire enlever par la princesse Datura. On se rendra finalement compte que la grande « méchante » ne l’est peut-être pas tant que cela. Les fans de complots, à la Game of Thrones apprécieront sûrement cet aspect. Nous avons aussi cru déceler quelques clins d’œil à Star Wars avec l’Empire qui ne semble pas être régit par des purs « gentils ». De plus, leur système de communication peut aussi rappeler Star Wars, les têtes des différents personnages apparaissent notamment comme des hologrammes lorsqu’ils se réunissent. Tout comme la tenue de l’impératrice Meisha III qui peut rappeler les tuniques de Padmé Amidala dans la prélogie.

Plus tard, dans l’histoire, on apprendra la présence d’un agent « double » du nom de Lord Baad. Ce personnage se trouve toujours du côté qu’il l’arrange pour rester en vie et gagner le plus d’argent possible. C’est très détestable. Au départ avec le Styx, ensuite avec l’U.P.O, après de nouveau avec le Styx quand sa vie est menacée et il se rallie de nouveau avec l’U.P.O quand ses assaillants sont enfin éliminés… Pour le coup, on appréciera particulièrement quand Baad se trouvera décapité un peu plus tard dans l’histoire.

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À un moment donné, le protagoniste se retrouve à combattre des ennemis qui peuvent nous rappeler l’univers de Mad Max : Fury Road. Nous avons des méchants avec des sortes de masques et des tenues de bêtes. C’est assez spécial et donne vraiment une impression de société post-apocalyptique. Toutefois, le style graphique de certaines planches (voir celle ci-dessus), peuvent aussi rappeler le film 300. Les éléments affichés peuvent rappeler les lances ainsi que les boucliers spartiates. De plus, c’est clairement la dynamique de la scène qui peut faire cet effet.

Avec ce premier tome de Blackfury, nous sommes sur quelque chose de très qualitatif avec beaucoup de texte, on est loin du manga « classique » qui n’a pas autant de contenu, même pour les plus gros que nous ayons lu (Black Lagoon par exemple). Quant aux dessins, nous les avons trouvé très beaux. Ils sont très travaillés. D’ailleurs, à la fin de l’ouvrage, Stéphane Goddard évoque dans un entretien comment il travaille ses planches. Il commence par effectuer ses recherches, ses croquis avec un papier et un crayon. Ensuite, il retravaille informatiquement ses dessins avec Photoshop et In-Design. Cela lui permet notamment d’obtenir des planches en très haute définition.

Toute l’histoire est dans les tons or et noirs, sauf les souvenirs des personnages qui sont eux en or et blancs. C’est graphiquement très joli, nous avons beaucoup aimé. D’ailleurs, La griffe du Styx se termine par un joli souvenir, celui de la rencontre de Shide et Sky.

Tout à la fin du premier tome de Blackfury, nous avons le droit à un très joli cahier graphique reprenant des planches de Stéphane Goddard sur l’univers du néo-manga. Elles mettent en scène Shide et Sky (mais aussi d’autres personnages) et sont assez impressionnantes. Elles sont pleines de mouvements, de combats, de postures héroïques mais aussi de dessins plus doux (Sky sur une licorne, etc…).

Résumé du tome 2

Dans ce second tome, on suit en parallèle de Blackfury, l’agent Sky Chen qui semble avoir trahi l’organisation U.P.O. Afin de découvrir la vérité, elle va devoir se préparer à affronter ses anciens alliés. De son côté, Shide n’arrive pas à se remettre de l’annonce de la mort de sa partenaire. Pourtant, il n’a pas le droit de se morfondre et doit continuer les missions données par l’U.P.O. Pourtant, cela ne l’empêche pas de se poser de nombreuses questions. Dans le même temps, l’alliance du Styx se prépare à attaquer la planète Katarsis. Les choses s’accélèrent et les camps sont à reconsidérer.

Couverture de Blackfury - La révolte de Sky
Couverture de Blackfury – La révolte de Sky

Notre avis sur le tome 2 (spoilers)

Il est temps maintenant de vous parler du tome 2 : La révolte de Sky. Les premières pages nous présentent la princesse Datura en plein « couronnement ». Elle est rapidement interrompu par des opposants à son régime qui tentent de l’attaquer car elle est considérée comme une usurpatrice. Mais rapidement, nous constatons qu’il s’agit d’un rêve/vision de sa part. Nous apprenons à ce moment-là que Sky est en danger et que son vaisseau s’est écrasé. Suite à cet évènement, nous allons suivre en parallèle une mission de l’agent Blackfury et le périple de Datura pour sauver Sky.

 

Dès le début de ce second tome, l’humour acide et cynique de Shide est toujours de la partie. Cela pourrait nous rappeler l’humour de Deadpool par exemple. Cela fait très anti-héros. Nous apprécions beaucoup cet aspect de l’histoire. Quand on voit Blackfury répondre « Le marchand de sable ! » à un personnage qui demande « Qui est là ? » avant de se faire frapper, on rigole quelque peu. De plus, les combats violents et épiques sont très appréciables. Blackfury prend plaisir à annihiler les différents monstres et personnages au fil de l’histoire. Cela se ressent de par son humour et par les réflexions de l’organisation U.P.O au début du tome 2 : « Cessez vos chamailleries et concentrez-vous sur l’objectif » alors qu’il passe au travers d’un gigantesque monstre. Les différents personnages que l’on voit au début de ce tome ont toujours ce « look » à la Mad Max : Fury Road avec des gros masques et des tenues bizarres.

Un peu plus loin dans l’histoire, on va suivre la princesse Datura qui va à la rescousse de Sky. Elle est accompagnée d’une unité de soldats, l’escouade Styx, qui sont équipés d’une armure blanche. À première vue, ils nous ont directement fait penser aux fameux stormtroopers de Star Wars qui sont sacrifiés dès que nécessaire. Certains soldats meurent d’ailleurs et la princesse réplique sans aucune autre réaction « Escouade Styx, votre sacrifice ne sera pas oublié ». À l’issue de cette partie, l’agent Sky sera retrouvée et sauvée par la princesse Datura.

Page 24 et 25, nous découvrons une splendide planche représentant la grande cathédrale de l’église universelle. Dès que nous l’avons aperçu, elle nous a directement fait penser à tour d’ivoire que l’on voit dans L’Histoire sans fin. Peut-être que cela n’a rien à voir, mais visuellement parlant, elle est toute blanche et illumine le dessin. Nous avons trouvé cela assez flagrant.

Au milieu du tome, les coloris changent quelques peu pour quelques pages. Autant ils sont plutôt de couleur cuivre et noir dans le reste des planches. Au centre, on a du rose, du bleu, du noir, or… Les tons nous rappellent notamment les couleurs de Cyberpunk 2077,  tout comme le style graphique. On se trouve dans une espèce de boîte de nuit, d’où le changement de couleurs.

Vers la fin de La révolte de Sky, Shide se retrouve face à face contre deux monstres qui peuvent rappeler les centaures. Ils sont toutefois tigrés et possèdent de longues griffes à la Wolverine. La forme de ces « bêtes » nous rappelle légèrement certains monstres que l’on pouvait retrouver dans le jeu Diablo III. Comme quoi, en lisant les tomes de Blackfury, on a vraiment l’impression de voir des clins d’œil partout. C’est assez sympathique et on s’adonne rapidement à chercher les références un peu partout.

Une fois le tome terminé, nous retrouvons de nouveau quelques planches dessinées par Stéphane Goddard et un nouvel entretien. C’est vraiment sympathique et cela apporte de nombreux éléments qui nous aident à comprendre l’histoire.

Les auteurs nous laissent finalement sur la possible mort de Shide. En effet, le maharadja avec lequel il combat, traverse la poitrine de Blackfury en un coup de poing en direction de son cœur. Une seule chose à ajouter : on veut la suite !

Alors, manga ou pas manga ?

Les auteurs et les éditeurs de Blackfury décrivent cette histoire comme un néo-manga. Il s’agit d’un tout nouveau format proposé par Mahô. Mais au visuel, quand on découvre les deux premiers tomes, si l’on est amateur de mangas japonais, cela peut être troublant. En effet, déjà, La griffe du Styx et La révolte de Sky sont beaucoup plus grands que des mangas classiques. Ils sont d’ailleurs bien plus larges que Made in Abyss édités par Ototo qui sont des mangas « hors-normes ». La matière de la sur-couverture ne ressemble pas du tout à ce qu’on a l’habitude de voir sur des mangas et ce n’est pas pour nous déplaire. Le papier est aussi assez épais et brillant. C’est très joli esthétiquement parlant. Bien que le revêtement noir sur les côtés des pages peuvent parfois laisser quelques traces de doigts. De plus, la lecture est de gauche à droite et non de droite à gauche pour les mangas. C’est donc bien le sens français classique.

Autant, les deux premiers tomes sont plus grands que des mangas mais ils sont aussi bien plus petits que des BD et ne sont pas rigides. On est donc sur un entre-deux. Niveau dessins, nous avons trouvé que cela s’apparentait plutôt à du comics. Mais l’auteur l’indique lui-même dans son entretien à la fin des tomes, Blackfury est clairement hors catégorie. Il insiste sur le fait que certains y verront de la comics, d’autres de la BD franco-belge et pour certains du manga.

Conclusion

Nous avons découvert les deux premiers tomes de Blackfury et cela a été une très bonne expérience. Nous avons particulièrement apprécié l’humour acide de l’agent Shide tout comme les dessins supers travaillés de l’auteur. De plus, toutes les références de la pop-culture sont très appréciables et permettent de vite se faire à l’histoire. Suivre un protagoniste mi-super-héro, mi-samouraï, (et re mi-super-hero derrière) change vraiment la donne. On a vraiment l’impression de retrouver un personnage qui a de l’honneur. Toutefois, on imagine très vite que son couple est le plus important pour lui et qu’il n’hésiterait pas à tout laisser tomber pour protéger sa dulcinée. Cela change des héros qui pensent avant tout aux autres plutôt qu’à eux-mêmes.

Les histoires de l’agent Blackfury ne sont pas terminées ! Effectivement un troisième tome est en cours de rédaction. De plus, il est prévu que la saga soit adaptée sous forme d’animé. Nous vous laissons donc avec la vidéo du making-of qui laisse la parole à toute l’équipe de Blackfury. En tout cas, nous avons hâte de découvrir la suite !

2 Commentaires

  1. Excellente news, qui met bien en valeur l’oeuvre et le travail de mon cousin et de ses collaborateurs. Je suis fier de lui! Une précision cependant, une petite erreur s’est glissée dans l’article. Son nom est Stéphane Goddard, et vous vous parlez de Mr Gobbard dans sa biographie. Merci de corriger ce point. Et pour les lecteurs, n’hésitez pas à vous lancer dans l’univers de Blackfury, vous ne le regretterez pas…