Excellent nulle part, correct partout
Les tests de smartphones avaient quelques peu disparus sur Vonguru mais nous revenons avec le test non pas d’un flagship, mais d’un smartphone au prix très accessible de 199 €. La gamme dont fait partie ce Redmi Note 9 chez Xiaomi est l’un de ses plus gros succès après les hauts de gammes Mi et ce n’est pas pour rien. Ils offrent généralement un rapport qualité/prix difficilement battable.
Ce Redmi Note 9 apporte son lot de nouveautés très attendues par les fans de la marque avec notamment la présence d’une puce NFC ou d’un capteur grand-angle (0.6x). Néanmoins ces ajouts sont parfois faits au détriment d’autres « acquis » de la gamme, notamment sur l’aspect de la puissance. Merci à Phonedroid pour l’envoi du smartphone, il proposent de nombreux smartphones neufs ou reconditionnés pour des prix très raisonnables.
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Design – Matériaux
Les anciens modèles avaient, pour certains, un design un peu trop sombre à mon goût avec un revêtement mat très (trop ?) classique. Notre Redmi Note 9 arbore un dos en plastique brillant (bleu dans notre cas mais disponible dans plusieurs autres coloris) du plus bel effet mais comme toujours très sensible aux traces de doigts et/ou aux rayures. C’est le souci chez la plupart des smartphones du genre aujourd’hui.
Le gabarit est très raisonnable malgré son gigantesque écran de 6.5 pouces (certifié Corning Gorilla Glass 5 pour le protéger des rayures) : 162,3 x 77,2 x 8,9 mm. Avec son écran borderless, on n’a pas l’impression d’avoir un smartphone gigantesque en main (et c’est pourtant bien le cas). Il est plutôt épais à cause de sa batterie très importante mais ses bords arrondis lui assurent quand même une prise en main très abordable. On gagne en hauteur des écrans avec cet appareil photo frontal intégré à l’écran, il faut du temps pour s’y habituer mais on parvient rapidement à l’oublier. Le choix de reporter ce capteur sous l’écran supprime l’habituel barre supérieure et vient donc casser la symétrie habituelle sur la face d’un smartphone.
Les quatre capteurs sont placés au centre du smartphone, cela n’a pas toujours été le cas dans la gamme et je sais que c’est un plus pour moi (notamment lorsque le téléphone est placé à plat sur une table). Globalement il ressort un sentiment de qualité de ce Redmi Note 9 bien que quelques éléments de plastique et les bordures pas toujours fines de l’écran fassent tâche.
Les boutons power et volumes sont placés sur le côté droit du smartphone, chacun a ses préférences sur leur disposition mais j’avoue les préférer sur les côtés opposés. Le côté gauche embarque le port pour les deux cartes Nano-SIM, le haut intègre le capteur infrarouge et enfin viennent se loger sur le bas du smartphone, les prises Jack 3.5mm et USB-C.
Hardware et performances
J’en parlais dans l’introduction, certaines concessions ont été faites concernant la puissance de cette nouvelle génération de Redmi Note. On était habitué depuis quelques années aux processeurs de chez Snapdragon pour les smartphones Xiaomi en Europe, malgré tout, cette version revient vers ses premiers amours en s’orientant vers Mediatek. Eh oui, c’est un Mediatek Helio G85 qui équipe le Redmi Note 9, un processeur octo-core à 2.0 Ghz. Le gros souci de ces processeurs par rapport aux Snapdragon est principalement leur consommation en énergie, réputée très conséquente.
Mais dans les faits, qu’en est-il de cet Helio G85 ? Pour un utilisateur lambda, la différence ne se fera pas sentir puisqu’on n’attend pas d’un smartphone de ce prix de faire tourner tous les derniers jeux ou applications en réalité augmentée du moment. Malgré tout, il arrive de ressentir quelques ralentissements lors de visionnages vidéos ou encore lors de l’utilisation de multiples applications en simultané. C’est dommage sachant que ce processeur Mediatek fait aussi perdre en autonomie, mais nous en reparlerons un peu plus loin.
Pour épauler ce gros processeur, le Xiaomi Redmi note 9 peut compter sur la présence de 4 Go de RAM. Niveau stockage, il existe des variantes en 64 ou en 128 Go selon les vendeurs.
Parlons maintenant écran, puisque c’est l’un des points forts du smartphone. Loin d’exploser les records actuels en matière de fidélité des couleurs ou encore de rafraîchissement, il sait être bon partout ! La balance des blancs est très correcte comparé à certains de ses concurrents puisqu’elle ne tire ni trop vers le bleu, ni trop vers le jaune. La luminosité est amplement suffisante et ce, même en plein soleil. Enfin la définition en FHD était indispensable sur un écran de cette taille pour garantir un minimum de justesse et de précision. Nous avions d’ailleurs testé le Xiaomi Mi A3 qui se contentait lui d’une définition HD. Évidemment ici, pas d’écran OLED au menu mais un bon vieux IPS très efficace (et nous verrons qu’au vu de l’autonomie, il valait mieux…).
Niveau connectiques, le Redmi Note 9 est équipé d’une puce NFC, introduite avec la génération précédente et qui permet donc l’accès à Google Pay par exemple. On retrouve bien évidemment du Bluetooth 5.0, la recharge en USB-C mais aussi une charge rapide. Cette dernière s’avère plutôt efficace avec le chargeur originel de 3 A.
Le capteur d’empreinte dorsal diffère peu des versions précédentes, il est rapide, efficace et plutôt bien placé. La reconnaissance faciale est aussi de la partie bien que ce ne soit pas de la 3D comme sur les derniers flagships actuels.
Photo
Si Xiaomi a dû faire des économies sur le processeur du Redmi Note 9, c’est notamment à cause de ses capteurs photos. Effectivement, le smartphone embarque quatre capteurs aux missions bien différentes et complémentaires : un 48 Mpx à f/1.8, un ultra-grand-angle 8 Mpx à f/2.2, un macro de 5 Mpx à f/2.5 et un dernier capteur s’occupant de la profondeur de champ de 2 Mpx à f/2.4.
Le capteur principal de 48 Mpx vient s’aligner avec la stratégie du « j’ai la plus grosse » de Xiaomi qui cherche à proposer des capteurs toujours plus grands. Dans les faits, il est rare que cela ait un réel impact sur vos photos, ce ne sont pas les Mpx qui vous font vraiment gagner en qualité. Malgré tout il s’en sort bien dans à peu prés toutes les conditions en gardant en tête la tarification du smartphone.
Le nouveau capteur ultra-grand-angle est quant à lui assez surprenant. Il manque cruellement de piqué mais fait largement l’affaire pour les photos de paysage et pour donner cet effet un peu « spectaculaire » et grandiose que procure le grand angle.
De nuit, tous les capteurs s’en sortent presque pareil (c’est-à-dire tout juste bien). Petit plus pour le capteur principal évidemment avec son ouverture plus basse, bien qu’il soit aussi lissé que les autres.
OS
Évidemment, le Redmi Note 9 tourne sous Android 10 et avec la surcouche maison de Xiaomi, à savoir MIUI. Dans sa dernière version 11, elle se rapproche toujours un peu plus d’iOS avec un style assez épuré et propre par rapport à d’autres surcouches constructeurs. Néanmoins elle s’avère être toujours aussi lourde et énergivore.
Autonomie
Venons-en donc maintenant à parler batterie puisque c’était censé être l’un des atouts du smartphone. Le Redmi Note 9 embarque 5020 mAh de batterie (il est déjà rare de trouver plus de 3500 à l’heure actuelle) ; alors là, même si cela semble promettre une autonomie monstrueuse, ce n’est pas le cas. Le processeur est très énergivore alors on peut au mieux qualifier l’autonomie de « bonne ».
On va tenir une grosse journée en utilisation intensive, ce que font aujourd’hui à peu près tous les smartphones du marché. Il est possible qu’en utilisant peu le smartphone on obtienne une autonomie plus important mais aujourd’hui, il est rare de ne pas toucher au moins une fois tous les quarts d’heure alors à quoi bon ?
Conclusion
- Bel écran
- Design propre et soigné
- MIUI toujours assez agréable
- Batterie pas si incroyable que ça...
- CPU Mediatek
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