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Uber se met à la reconnaissance faciale pour ses chauffeurs

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Une vérification aléatoire des chauffeurs Uber

 

Depuis le 16 décembre 2019, les chauffeurs Uber doivent se plier à de réguliers contrôles de leurs identités. Le but ? Lutter contre les faux-chauffeurs de plus en plus nombreux… S’appliquant aussi aux livreurs Uber Eats, cette vérification pourra se faire de deux manières différentes selon ce que choisi le chauffeur-livreur.

La première vérification, automatisée, sera instantanée et utilisera une technologie biométrique tandis que la seconde sera entièrement manuelle en faisait intervenir un agent de support Uber pendant plusieurs minutes. Au début, il leur sera demandé une photo qui devra correspondre aux papiers d’identité fournis lors de l’inscription. Ensuite, il leur sera régulièrement demandé une photo d’eux-mêmes en temps réel. Cette vérification devrait s’effectuer soit à chaque connexion via l’application soit entre deux courses. Une photo sera aussi demandée si un client émet un doute sur l’identité du chauffeur et en cas de non réalisation (ou de non concordance avec la photo originelle) de la photo, le compte sera suspendu dans de brefs délais.

 

Des abus de plus en plus fréquents

Après de nombreux témoignages de mauvaises expériences apparus sur Twitter ces derniers temps sous le hashtag #ubercestover, ces nouvelles mesures sont les bienvenues pour les clients d’Uber. Les témoignages relatant d’agressions sexuelles se sont ainsi succéder à tel point qu’Uber a révélé avoir reçu 6 000 plaintes rien qu’aux Etats-Unis sur les années 2017 et 2018. Ce scandale n’est pas le premier mettant en cause Uber pour sa sécurité hasardeuse puisqu’à ses débuts, les numéros de téléphone des clients étaient directement donnés aux chauffeurs. Plus récemment encore, Londres a refusé de renouveler la licence d’Uber pour des raisons de sécurités (certains s’inscrivaient alors qu’ils étaient sans permis).

 

Une vraie solution ?

Uber n’est pas la première entreprise de VTC à imposer une reconnaissance faciale de ses chauffeurs. Avant eux, DiDi, leur homologue chinois imposait une reconnaissance faciale de ses chauffeurs avant même de prendre le volant. Malgré tout, le système à vite été détourné, causant le meurtre d’une jeune femme. Uber donc devra utiliser un algorithme et une IA pour comparer les selfies aux photos originelles, un système qui a montré ses failles à plusieurs reprises…

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