Choisir son navigateur : une réponse aux sanctions de Bruxelles
En juillet 2018, Bruxelles a sanctionné Google à hauteur de plusieurs milliards d’euros d’amende pour abus de position dominante sur son OS mobile. Effectivement, puisque tout outil par défaut était jusqu’à présent une application Google. Un système jugé peu juste par Bruxelles mais mal accueilli par la firme qui avait même menacé de rendre son OS payant !
Pour remédier à cette décision, Google a dû présenter un plan de mise en conformité dans lequel se trouve une partie sur le moteur de recherche par défaut. Une « mise aux enchères » va être mise en place pour les concurrents de Google de sorte à sélectionner trois autres navigateurs qui seront proposés à l’utilisateur au premier démarrage. Alors évidemment, on pourrait penser que ces concurrents vont devoir signer un chèque très conséquent pour figurer aux côtés de Google mais le fonctionnement sera assez différent.
Une méthode équitable pour tous les navigateurs selon Google
En effet lors des enchères, chaque navigateur exposera le prix maximum qu’il est prêt à payer pour chaque utilisateur utilisant son service. Ainsi chaque mois, Google enverra une facture correspondant au nombre de personnes ayant utiliser le service en question au navigateur. Il s’agit pour Google de la façon la plus juste et objective de sélectionner les candidats.
Parmi les navigateurs que l’on peut espérer voir dans la course, on pense directement à Edge ou encore Yahoo mais aussi Ecosia ou même Qwant. Il serait très intéressant pour des navigateurs moins réputés comme ces derniers d’être proposés aux côtés du grand Google aux utilisateurs qui ne les auraient peut-être jamais découverts autrement. Il s’agit pour beaucoup d’entre eux d’une mise en avant non négligeable.
Cette mesure prendra effet sur tous les smartphones/tablettes sous Android vendus à partir de 2020 et le choix de navigateurs sera renouvelé chaque année. Le 31 octobre prochain, Google communiquera les navigateurs sélectionnés dans chaque pays.