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La simulation auto : le retour du jouet pour les grands

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Dans le monde du Gaming il existe une catégorie de joueurs bien à part

 

Ce sont les fans de simulation. Une « discipline » qu’on pourrait presque faire remonter à l’origine des PCs / consoles.

Pole Position, à l’origine un titre dédié à une borne arcade de 1982 déployé ensuite sur Atari.

 

Pour le plus grand plaisir de ces joueurs passionnés, nous vous présentons aujourd’hui un comparatif d’une panoplie de volants. L’avènement de l’e-sport F1 a donné un coup de fouet à un marché de niche qui semblait s’endormir progressivement. L’entrée de pilotes mais aussi de marques et d’écuries de renommée mondiale ont permis de remettre sur le devant de la scène une gamme de périphériques souvent très techniques.

Du coup, la demande volants/pédales s’est accélérée depuis quelques mois.

 

 

Ceci sera donc notre premier dossier d’une série sur les périphériques de simulation. Il vous permettra d’y voir un peu plus clair et il sera mis à jour lors d’un nouveau test.

 

Le choix des jeux du test

Afin de tester les volants, il fallait des jeux demandant un maximum de réalisme afin de comparer le virtuel et le réel… Il nous semblait donc évident de se tourner vers Asseto Corsa et iRacing, deux jeux où outre les sensations des voitures sont proches du réel, les fautes sont difficilement rattrapables, ce qui démarquera vite les volants entre eux. Les détails qui font qu’une simulation est réussie sont là : les moindres bosses sur les circuits se retranscrivent aussi dans la sensation à travers la technologie de retour de forces employée sur les kits testés.

 

   

 

Pour avoir une vue d’ensemble, le format tableau semble le plus approprié. Il permet aussi de vite voir les choix selon un budget donné. La note maximale théorique est 5/5.

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* : Volant et base sans pédales

** : Base sans volant ni pédales

Pour plus de précisions sur les notes :

  • Qualité = matériaux utilisés, qualité de fabrication, solidité du produit.
  • Bundle et équipement = la note inclus aussi les logiciels fournis.
  • Performance = la précision du volant, deadzone,  le ressenti du retour de force, l’endurance ou continuité après de longues heures de jeux.
  • Note du testeur = ne prend pas en compte le prix dans la note.

Nos Conclusions

 

L’offre du marché est large et il faudra investir exponentiellement pour gagner en réalisme. Si le ticket d’entrée pour commencer à s’amuser peut paraître raisonnable, la course à l’armement est maintenant déclenchée avec une foule de raffinements technologiques.

 

Entrée de gamme : Logitech

Vous pouvez trouver moins cher, mais si la simulation vous intéresse, nous vous recommandons de commencer votre carrière virtuelle avec au moins un volant Logitech G29 (PC et PS4) ou G920 (PC et Xbox One). De plus, le volant est facilement montable sur votre bureau ou sur un châssis de simulation (Fanatec, RSeat, GT Omega …).

 

Milieu de gamme :Thrustmaster

Un peu plus cher que Logitech, le gain de qualité est clairement perceptible. C’est aussi un gain en réalisme impressionnant plus on monte dans la gamme. La marque est souvent préférée face à Logitech pour ses upgrades qui ne vous demandent pas de changer tout d’un coup (pédalier, volant, boite de vitesse, frein a main). La récente alliance avec Sparco (équipementier de sport auto) montre aussi cette envie de qualité et montée en gamme.

 

Haut de gamme : Fanatec

Fanatec a les produits les plus aboutis mais aussi les plus chers du marché. Avec leur récente arrivée sur le marché de la console, Fanatec propose ce qu’il se fait de mieux si on ne souhaite pas investir et bricoler un « direct drive » (simulateur pro). La marque allemande propose une multitude d’accessoires de qualité (volants, pédales, boîte de vitesse, frein à main…) et on pourra continuellement améliorer son setup.

 

Très haut de gamme : les Direct Drive

Longtemps réservées aux professionnels, les solutions direct drive offrent des sensations ultra réalistes. Il faudra cependant un budget très conséquent, car rien n’est fourni avec : ni volant, ni pédalier… Il faudra donc investir dans les 2500€ pour avoir un ensemble homogène. Madame risque de ne pas trop apprécier (ou Monsieur ?).

Mais il faut reconnaître que par la grâce de Microsoft et sa DirectInput API, on arrive à se construire un ensemble de niveau professionnel avec son PC…tout seul, sans partir en vacances certes, mais sans vendre un rein non plus.

 

Dans cette rapide présentation, nous nous sommes concentrés sur la base « volant – pédales ». Nous aurions pu évoquer les équipements complémentaires type Playseat ou encore la VR.

Rassurez-vous, nous y viendrons rapidement.

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