Test – Souris SteelSeries Rival 600

SteelSeries Rival 600 nouveau haut de gamme de la marque !

La célèbre marque de périphérique SteelSeries n’a plus à faire sa réputation, en effet elle est aujourd’hui très largement connue dans le monde du gaming grâce à la qualité de ses produits. Aujourd’hui la marque nous dévoile une nouvelle souris haut de gamme vendue au prix de 89.99 euros sur le store officiel : la SteelSeries Rival 600. Nous allons donc voir ce qu’elle vaut dans ce test !

Présentation

D’un design original par rapport à ce que nous offre habituellement la marque, cette souris SteelSeries Rival 600 est destinée à une prise en main de type Palm ou Claw. Elle dispose d’un système avancé de double-capteur optique Truemove 3+ permettant un suivi 1:1 et d’une distance de soulèvement de 0.5mm. Ce capteur est le fruit d’une collaboration poussée avec le principal fabriquant de capteurs Pixart et nous avons donc une version personnalisée du très bon capteur optique Pixart 3360. En somme nous avons un véritable bijou sous la main.

Nous connaissions déjà les capteurs TrueMove3 de la marque, cette nouvelle technologie double-capteur optique Truemove 3+ ajoute donc un second capteur qui va permettre de mesurer le lift-off distance, c’est-à-dire la distance entre la souris et la surface de glisse (personnalisable de 0.5mm à 2mm). Ceci afin bien sûr de stopper la souris dès le soulèvement de celle-ci, ce qui est bien pratique durant par exemple vos parties de FPS si, comme nous, vous avez l’habitude de faire de grands mouvements et de lever la souris pour la replacer ensuite.

Grâce à l’ingénieux système de poids (8 poids de 4g chacun), répartissables de un à quatre de chaque côté de la souris, nous n’avons pas moins de 256 configurations possibles de masse et de centre de gravité avec un poids total de la souris allant de 96g à 128g.

Pour la partie commutateur, SteelSeries nous offre des interrupteurs mécaniques d’une durée de vie de 60 millions de clics.

Elle est également dotée d’un processeur ARM de 32 bits qui permet des performances à faible latence et nous permet de supprimer les paramètres de capteur, effets d’éclairage, raccourcis et macros, ceci pour une utilisation sans logiciel pendant vos LAN party ou encore vos compétitions e-sports.

D’un point de vue design, la souris est très réussie et les matières utilisées sont très agréables au toucher.

Caractéristiques

La souris est bien sûr compatible avec les systèmes d’exploitation Windows, Linux et Mac.

Déballage

Au niveau de la boîte, nous avons un packaging travaillé, des tons de rouge et de noir mélangés à de l’orange. Sur la face avant, on retrouve bien sûr une photo de la souris du dessus avec une vue sur ses possibilités en terme de personnalisation du poids de celle-ci. Une mention pour le système à double-capteur optique apparaît aussi sur la tranche supérieure droite.

A l’arrière on retrouve plus de détails quant au système de poids, au double capteur TrueMove 3+ mais aussi sur les commutateurs SteelSeries.

Au niveau du bundle nous retrouvons :

• Un petit guide d’information
• Le câble USB
• Un joli morceau de caoutchouc qui contient les huit poids de 4g
• La souris SteelSeries Rival 600

C’est assez sommaire, mais nous avons l’essentiel.

Test

La SteelSeries Rival 600 fraîchement sortie de sa jolie boîte, la première impression fut extrêmement bonne. La forme de la souris épouse parfaitement la forme de la main, les matières utilisées sont très agréables au toucher (cependant la matière soft touch marque très vite). La sensation au clic est aussi agréable, on notera le son du clic assez grave par rapport au son des switch OMRON que nous pouvons retrouver sur des souris comme la AORUS M3, et ce n’est pas pour nous déplaire !

Quant à la molette, elle est confortable, on sent légèrement les crans, juste assez pour changer d’arme avec précision et rapidement dans les FPS comme avec Counter Strike : Global Offensive avec lequel j’ai testé cette souris.

En parlant du célèbre jeu Counter Strike, un profil d’éclairage s’active automatiquement en jeu, ainsi, lorsque vous serez avec une arme, du bleu s’activera sur la bande latérale gauche et sur le logo, lorsque vous avez le couteau, pas de couleur sur les bandes LEDs latérales, et enfin quand vous serez mort, vous aurez uniquement du rouge au niveau de la molette. Ceci sans aucun réglage préalable et même si vous avez déjà configuré votre éclairage via le logiciel.

Les parties aimantées sur le côté afin d’y introduire les poids se retirent très facilement et se rattachent tout aussi facilement. Pour les poids c’est pareil, ils se logent très facilement dans les petits emplacements prévus et se retirent tout aussi facilement, un sans faute pour la marque !

Pilotes/Logiciel

Après avoir installé le logiciel, vous avez accès à une pléthore de paramétrages pour votre souris SteelSeries Rival 600 visuellement très réussis (chapeau aux UX designers). Vous pouvez paramétrer bien sûr chaque bouton de votre souris, contrôler l’éclairage RGB indépendamment pour chacune des huit zones (les bandes latérales représentent chacune trois zones : haut, milieu et bas). Notons le contrôle extrêmement poussé des possibilités d’éclairage.

Nous avons également la possibilité de régler deux niveaux de DPI, niveau que vous pouvez changer à la volée via un bouton dédié sous la molette. Malheureusement, nous n’avons pas d’indicateur LED pour nous situer, il faudra donc le deviner au feeling, plus facile à ressentir lorsque vos niveaux de DPI ont un gros écart. Personnellement, entre 800 et 1600 DPI, je n’ai pas de soucis.

La possibilité de régler l’accélération mais aussi la décélération est présente, ainsi que l’accrochage d’angle si vous désirez faire des lignes parfaitement droites avec votre souris. Enfin nous retrouvons toujours la possibilité de régler la fréquence de rafraîchissement de la souris. Avons-nous besoin de préciser le fait que nous pouvons configurer des macros et différents profils ? Je ne crois pas ! Un seul regret : l’impossibilité de configurer plus de deux niveaux de DPI !

Conclusion