Fnatic bien positionné sur le marché des gamers
Avec l’importance grandissante que prend l’eSport de nos jours, il n’est pas anodin de voir les équipes se développer et diversifier leurs projets. Tout comme SK Gaming qui s’associait avec Razer pour un partenariat eSport, Fnatic a débarqué sur le marché des périphériques il y a quelque temps déjà pour promouvoir sa marque pour les gamers. Et de l’eau a coulé sous les ponts depuis l’annonce Fnatic Gear il y a plus d’un an et demi.
Vonguru pose pour l’occasion ses pattes sur un clavier sorti il y a quelque temps : le Fnatic Gear Rush G1. Nous remercions pour cela Fnatic de nous avoir fourni le matériel pour ce test.
DÉBALLAGE
Dans sa boîte blanche, le clavier est présenté de façon sobre et efficace sur l’avant. Le logo Fnatic demeure discret mais prometteur car le nom est bien connu sur la scène professionnelle. Sur les côtés et à l’arrière, le fond est noir et on nous présente rapidement les qualités de ce clavier. On nous promet ainsi le top du jeu compétitif, voyons cela.
À l’intérieur, de simples protections englobent le clavier et ses accessoires. Hormis le guide rapide qui nous présente les profils enregistrables et le rétroéclairage, on retrouve également le repose-poignet séparé du clavier ainsi que les attaches pour les assembler.
CARACTÉRISTIQUES
- Type de clavier : Mécanique
- Type de switch : Cherry MX red
- Durabilité : 50 millions de frappes
- Rétroéclairage : Rouge avec trois niveaux de luminosité
- Nombre de touches anti-ghosting : n-Key rollover
- Disposition : Azerty
- Dimensions : 448 x 198 (148 sans repose-poignet) x 33 mm
- Poids : 1275 g
- Type de cordon : Cordon gainé noir
- Longueur du cordon : 1,8 m
- Connectique : USB plaqué or
- Ports USB : 2 sur le bord supérieur
TEST
Il est toujours périlleux de juger un clavier car l’importance des switchs et le feeling individuel jouent un rôle important. Autant le dire tout net, je ne suis pas un fan des switchs Cherry MX red car ils ne correspondent pas à ce que je recherche (un compromis entre vitesse et précision de frappe pour ma dactylographie et les performances en jeu) sur un clavier.
Le clavier proposé est classique sur le papier puisqu’il propose simplement un pavé numérique sans touches de macro. De plus, les six premières touches de F1 à F6 sont spécialisées pour le média tandis que les touches de F7 à F11 vous permettront d’activer cinq profils différents. Enfin le F12 active le Fnatic Gear Mode ce qui donne la possibilité d’utiliser les macros préalablement enregistrées et verrouiller la touche Windows du clavier.
Toutes les touches sont rétroéclairées en rouge et la combinaison Fn + 8/2 fait moduler l’intensité de la lumière. Il est ainsi possible de l’enlever et de régler sur trois autres degrés d’intensité. Un cinquième mode de « breathing » fera varier périodiquement l’intensité de l’éclairage. Malgré sa couleur rouge, la lumière n’est pas du tout agressive même de nuit.
Au dos du périphérique, on retrouve deux patins en caoutchouc sur le bas ainsi que les deux clapets en plastique pour surélever le clavier en haut. De plus, trois patins en caoutchouc supplémentaires sous le repose-poignet permettent d’assurer la stabilité de l’ensemble. Bien que fabriqué en Chine, le clavier semble de très bonne qualité et robuste.
On retrouve deux ports USB sur le bord supérieur à droite du clavier. Cela se révèle très pratique – vous ne voulez pas encombrer les ports de votre ordinateur. C’est également très utilisé par les professionnels sur scène qui n’ont ainsi qu’à brancher souris et casque sur le clavier quand ils changent de setup.
En lançant mon test habituel de dactylographie, je me suis rapidement rendu compte que ma prise en main n’était pas optimale et que je faisais énormément de fautes de frappe (une bonne trentaine sur une minute de test). Car les MX red ont la particularité d’avoir une pression nécessaire très faible (45g contre 60 pour les blue par exemple) et il n’y a pas de clic d’activation. Ainsi, la saisie accidentelle est fréquente et j’ai beaucoup de mal à taper efficacement un texte.
Par contre, il est très agréable de n’entendre que très peu les touches du clavier lors de sessions frénétiques, vous pourrez ainsi jouer tard le soir sans peur de gêner quiconque.
Voyons ce qui nous intéresse vraiment : le jeu ! Testé sur League of Legends et Heroes Of The Storm, le clavier aura rempli sa fonction de très belle manière. Sans cette gêne de faute de frappe, le Fnatic Gear Rush G1 se révèle diablement efficace in game. Pour ma part, j’ai mis cependant quelque temps à bien m’adapter au clavier, il m’est arrivé quelquefois de décaler mes doigts d’une ligne (me retrouvant sur « qsdf » au lieu de « azer »). Le repose-poignet est très propre et surtout très agréable à utiliser, vous permettant d’enchaîner de nombreuses heures de jeu. Le Gear G1 propose également un N-key rollover, renforçant encore sa précision in game.
LOGICIEL
Afin d’enregistrer vos macros, Fnatic vous propose de télécharger sur son site le logiciel adéquat pour le Fnatic Gear Rush G1. Le soft est léger et cela se ressent dans son design et ses fonctionnalités. Néanmoins, on ne pourra pas lui reprocher d’être trop compliqué. Ainsi, il vous sera très aisé de le maîtriser et d’enregistrer vos cinq profils pour vos jeux favoris.
CONCLUSION
Dorénavant solidement ancré dans la fabrication de périphériques pour les gamers grâce à des produits comme le Rush G1, Fnatic peut également compter sur la proximité de ses gamers professionnels de la structure pour donner un feedback rapide et très précis. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est réussi avec ce clavier qui vous permettra un confort de jeu pour un prix très raisonnable de 79.99€.
Difficile de pointer des défauts. La prise en main m’a paru un peu lente (mais c’est personnel, comme expliqué plus haut). Et l’on pourra toujours pinailler sur la simplicité du logiciel… Pour le reste, Fnatic nous livre du très bon. Confort, sobriété, rétroéclairage de bonne facture, macros programmables et robustesse seront au rendez-vous de vos heures de jeu.
Pourtant, Fnatic ne compte pas s’en tenir simplement aux périphériques mais tend à diversifier son offre et son catalogue. En effet, nous pouvons dès maintenant retrouver sur leur shop, outre les classiques maillots et vestes, des goodies assez particuliers : Bonnet, livre, casquette, écharpe, mug et… gourde. Un problème cependant, le site n’a toujours pas proposé de hand spinner.
Pensé par des gamers pour des gamers
Excellent confort de jeu
Logiciel assez faible mais simple