Le clavier mécanique KEYZ MECA de The G-Lab, un bon plan pour de l’entrée de gamme ?
Selon les dernières tendances de Gartner, le marché du gaming se porte à merveille. Pour accompagner votre double écran, votre DXRacer et votre carte graphique nouvelle génération, quoi de mieux qu’un bon clavier mécanique pour être performant sur les MOBA et FPS ? Ça tombe bien, le laboratoire français The G-Lab nous propose un clavier AZERTY avec ce KEYZ MECA d’entrée de gamme pour 79,99 € que Vonguru s’est empressé de tester.
Je tiens d’ailleurs à remercier cette nouvelle société pour leur disponibilité et l’envoi de ce clavier.
DÉBALLAGE
Sans paraître cheap, l’emballage de ce clavier nous propose le simple minimum avec un design sobre et efficace. La boîte nous promet un clavier mécanique avec une customisation au niveau des couleurs sur les touches.
Sans être exhaustif, le KEYZ MECA se vend déjà bien sur cette boîte noire et nous propose ses différentes caractéristiques.
À l’intérieur, les protections semblent légères mais suffisantes. À dire vrai, il n’y a quasiment pas de documentation si ce n’est un rapide manuel d’utilisation et un petit outil en plastique (bien pratique) pour retirer les touches de votre clavier. Le reste du carton ne comprend que le clavier relié à son câble USB et c’est tout.
CARACTÉRISTIQUES
- Type de clavier : Mécanique
- Type de switch : Tactile à clic
- Durabilité : 50 millions de frappes
- Vitesse de retour : 0,1 millisecondes
- Rétroéclairage : 6 couleurs simultanées, réglage individuel par touche
- Nombre de touches anti-ghosting : n-Key rollover
- Nombre de raccourcis multimédia : 12
- Format : Etendu
- Disposition : Azerty
- Nombre de touches : 105
- Dimensions : 452 x 185 x 42 mm
- Poids : 1060 g
- Type de cordon : Cordon tressé bleu & noir résistant
- Longueur du cordon : 1,8 m
- Connectique : USB Gold Plated
- Compatibilité : Windows
- Contenu de la boîte : Clavier + Manuel illustré + pince pour ôter les touches
TEST
Passons dès maintenant au test de ce clavier.
J’ai pu tester un bon nombre de claviers dans ma carrière de joueur casu et mes premières frappes sur le périphérique sont toujours très importantes dans le feeling et pour la suite de la collaboration ludique. Et j’ai été très agréablement surpris au moment de lancer mon test de dactylographie. Passant d’un clavier haut de gamme à celui-ci, j’ai réalisé du premier coup un score très proche de ma vitesse de croisière (90 mots par minute) ce qui est un très bon signe pour la suite.
Et en effet, le KEYZ MECA est très agréable à prendre en main !
Mais prenons tout cela dans l’ordre.
Le clavier nous offre du standard : 105 touches classiques sans touches supplémentaires pour la macro. Idem pour le format du clavier qui est en 45 cm sur 18. On retrouve donc un pavé numérique sur le côté droit et des touches multimédia sur les touches « fonction » qui vont du Mute à la Lecture de votre musique ou à l’affichage de la calculatrice.
Comme sur beaucoup de claviers, on retrouve la possibilité de verrouiller la touche « Windows » du clavier avec la combinaison Fn + Windows. Il est également possible de régler directement la luminosité du clavier rétroéclairé.
La vraie particularité de ce clavier se trouve à la base qui est constituée d’aluminium brossé, amenant le poids de celui-ci à un peu plus d’un kilogramme (1060 g).
Un détail puisque quand le clavier est posé, il ne bouge plus et le poids importe finalement assez peu tant qu’on ne multiplie pas les transports. Néanmoins, si vous n’êtes pas soigneux (ou si vous avez toujours besoin de faire quelque chose de vos mains et que vous penspinnez souvent par exemple), vous aurez la mauvaise surprise que l’aluminium marque très facilement en se rayant. Ce qui n’est pas unique au KEYZ MECA donc.
En quelques jours de tests, vous pouvez voir sur les photos que j’ai ainsi abîmé le clavier, mais là encore, le choix de l’aluminium est à la convenance de l’acheteur. Pas de repose-poignet en revanche, ce qui pourra rebuter certains joueurs.
Au dos du périph’, du classique et du robuste : on y retrouve quatre patins en mousse sur chaque coin ainsi que deux clapets en plastique qui assurent l’immobilité du clavier sur le bureau. Le cordon USB est gainé en noir et bleu et mesure 1,80 m.
Le clavier en lui-même a l’air plutôt robuste. Petit bémol néanmoins puisque j’ai eu la désagréable surprise de voir que les touches du clavier n’étaient pas à la même hauteur au déballage. Heureusement, il suffit simplement d’exercer une pression suffisante sur les touches surélevées pour régler le problème et remettre toutes les touches à niveau.
Il y a cependant un vrai problème de fabrication et c’est bien dommage qu’il persiste car il est connu depuis plusieurs mois : les touches « SUP » et « FIN » sont inversées. Bien entendu, il est facile de changer cela avec l’outil fourni, mais c’est embêtant de ne pas corriger ce simple défaut au plus vite.
À part cela, le KEYZ MECA est solide et la promesse des 50 millions de frappes semble honnête.
Le bruit du clavier est important mais pas aussi bruyant que certains autres que j’ai pu tester à un prix plus élevé. Et nous sommes sur des switchs Jixian Blue (tactile à clic) ce qui reste idéal pour la saisie (ce qui explique aussi la facilité que j’ai eu à le prendre en main et à rentrer rapidement un score honorable aux mots par minute).
Côté jeu, on ne peut que se féliciter du N-KEY rollover ! En effet, chaque touche est indépendante des autres et il est donc possible de bourriner n’importe comment sur votre clavier tout en gardant une précision maximale (joueurs et joueuses d’Annie, soyez heureux). Étant féru de MOBA, j’ai été satisfait de mon expérience ludique lors de cette semaine de test et j’ai pu m’adapter facilement.
Parlons du rétroéclairage et c’est sans le doute le point faible de ce clavier. The G-Lab est une jeune société européenne (les pièces sont acheminées à Paris et les périphériques sont assemblés dans leur laboratoire) et n’a pas encore créé son logiciel pour gérer la lumière sur les touches de son clavier.
Ainsi, passées les six configurations enregistrées de base (qu’il est possible de modifier à loisir), vous pouvez modifier comme bon vous semble les touches éclairées à la « main » en pressant une à une les touches après avoir saisi la commande correspondante FN + SUP (le fameux SUP placé sur le FIN…). Et sans logiciel adapté, le processus est fastidieux mais pas insurmontable, d’autant plus que les configurations de base n’apporte pas grand chose (voir photos au dessus).
De plus, à la différence de beaucoup de claviers, il est impossible de modifier la couleur d’une touche (Bleu – Rouge – Orange – Vert – Orange encore – Violet pour chaque ligne).
Dernier point décevant, les touches de ponctuation ne sont pas entièrement éclairées, ce qui est aussi bizarre que illogique quand on sait que le clavier est performant dans la saisie (même si on ne regarde pas souvent son clavier quand on tape il est vrai).
CONCLUSION
Le KEYZ MECA de The G-Lab est une vraie bonne surprise. La société européenne nous livre un clavier de très bonne facture pour un prix très attrayant de 79,99 €. En face nous avons peu de claviers mécaniques, puisqu’on retrouve le SteelSeries 6Gv2, le Logitech G610 Orion voire le Cherry MX-BOARD 3.0 pour 10 € de plus.
Il faudra sans nul doute garder un œil sur cette société et voir l’évolution des modifications amenées à leurs produits (logiciel de configuration, mode d’emploi plus fourni, meilleure customisation par exemple). Pour l’heure, leur catalogue est quand même bien fourni et le laboratoire propose également des souris et des casques allant du joueur occasionnel au plus confirmé.
Peu de défauts à signaler pour ce produit qui ne propose pas une multitude de fonctionnalités à cause de son prix réduit. On regrettera quand même la qualité du rétroéclairage des touches pas à la hauteur du reste (touches de ponctuation non éclairées et sans logiciel de configuration) et on remerciera pour le reste l’entreprise pour son très bon travail !
Pour ma part, j’ai été bluffé par la qualité de ce clavier et je compte m’en servir encore un bon moment !
Prise en main très facile
Performant pour la saisie et le jeu
Quelques doutes sur la qualité d'assemblage (touches « FIN » et « SUP » inversées)
un bon clavier français 100% made in china, ou PRC…(on le vooit d’ailleurs sur la belle photo du clavier de dos…tiens il me fait aussi des doubles lettres je l’avais ooublié celle la, je corrige pour que ça se voit bien).
le mien a tenu quelques mois, le pavé numérique ne fonctionne plus (quand je tape 7 il ecrit 79, 0 il ecrit 0. etc…) les lumieres ne fonctionnent plus sur plusieurs touchent…
je regrette mon achat et je vais aller chez de vrais fabriquant.