Rust, où le jeu vidéo qui teste vos nerfs

 

Certains d’entre vous doivent connaître Rust. En effet, ce jeu vidéo est sorti en Alpha en 2013 et fait le bonheur de bon nombre de joueurs. Mais alors pourquoi parler de ce jeu en 2017 ? Tout simplement car Rust évolue rapidement et ne cesse d’attirer davantage de nouveaux gamers, dont moi. Lors d’un week-end neigeux et venteux, G2A a su me convaincre en me proposant une promotion. Deux exemplaires achetés pour le prix d’un, c’était parti pour deux jours de jeu intensif.

À l’origine de ce projet, le studio Facepunch Studios, qui a également sorti le génialissime Garry’s Mod. Le jeu s’inspire de tout un tas de jeux vidéo, tels que Minecraft pour le côté crafting, Day Z ou encore S.T.A.L.K.E.R.: Shadow of Chernobyl pour le côté survie. Il faudra vous armer de patience, et éviter les serveurs surchargés lors de vos premières parties si vous ne voulez pas perdre votre sang froid et frapper énergiquement votre clavier. Je parle par expérience…

Avec Rust, l’expression « avec la bite et le couteau » prend tout son sens, si ce n’est que vous commencez avec une pierre. Oui, vous arrivez sans savoir pourquoi ni comment sur une île, complètement nu. Vous devrez vous débrouiller pour survivre coûte que coûte. La nature n’est pas votre seul ennemi, les autres joueurs aussi. Vous aurez faim, soif, les animaux errants ne vous feront définitivement aucun cadeau. Soyez pragmatique. Fabriquez des armes, un abri, des vêtements etc. Essayez de vous faire des amis pour éviter de mourir toutes les 30 secondes, ou commencez l’aventure à plusieurs. Fixez-vous des objectifs, et atteignez-les.

 

Pour ne pas choquer les âmes sensibles…

 

Jouer sans s’énerver…

 

Les premières parties ont été difficiles. Un samedi, sur un serveur surchargé, je n’avais même pas le temps de spawn que j’étais déjà morte. Sans compter sur les petits bugs habituels… En effet, lorsque vous arrivez en jeu vous êtes couché au sol, et il vous faut vous relever en appuyant 2 fois sur la touche espace. Parfois, cela ne fonctionne pas, alors vous essayez, encore et encore, puis vous martelez votre clavier avec une fougue sans précédent.

À l’image de Project Zomboid, je suis partisane du « à deux c’est mieux ». Oui mais voilà, vous n’apparaîssez pas au même endroit, vous n’avez pas de mini-map pour vous guider si ce n’est des points de repères qui peuvent potentiellement vous aider dans un premier temps :

 

– « Tu vois quoi toi ? »

– « Un phare ! Au nord de ma position, je suis sur la plage, et toi ? »

– « Ah… Moi des arbres, je suis en pleine forêt ».

 

Si vous aussi vous jouez à plusieurs, la première étape, juste après celle de ne pas se faire tuer d’emblée, sera de vous rejoindre. Pour cela il faut que vous craftiez un sac de couchage. Le premier des deux qui l’aura fabriqué devra le poser et l’assigner à son ami. Ensuite, ce dernier devra se suicider, à savoir appuyer sur F1 puis taper kill. Attendez 5 minutes (oui, c’est long) et cliquez sur « apparaître sur le sac de couchage. » Le tour est joué, vous êtes réunis. Enfin, si celui qui a crafté le sac de couchage n’est pas mort entre temps… Maintenant, survivez !

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10 cloth + 100 wood

 

Pour crafter, il vous faudra farmer. Je ne vous apprends rien mais vous aurez vraiment besoin d’une quantité astronomique de ressources pour survivre. Trouvez-vous un coin tranquille pour vous établir et ramassez ce que vous trouvez sur le chemin, tout est bon à prendre, surtout que là, vous commencez à avoir faim, et soif ! Ne négligez surtout pas cet aspect du jeu car vous pourriez mourir de faim. Une fois que vous avez mangé et bu, commencez la fabrication de votre maison et sécurisez-la ! D’autres joueurs peuvent venir vous piller sinon et ça ne vous fera clairement pas plaisir de voir toutes ces heures de jeux perdues pour rien. Encore une fois, si vous êtes plusieurs, soyez pragmatiques et répartissez-vous les tâches. Un craft et l’autre farm par exemple.

Si vous avez survécu, que vous avez trouvé à manger et à boire, que vous êtes dans un endroit reculé mais avec assez de ressources et que vous avez commencé à vous stuffer, vous avez déjà quelques heures de jeu à votre actif. Pour vous nourrir sans souci, plantez quelques graines autour de votre maison. Dans le meilleur des cas sécurisez aussi ce potager, notamment avec des piques afin que personne ne vous vole vos récoltes. Évidemment, cela n’arrêtera pas les ennemies les plus équipés. Pour l’anecdote, après trois jours de jeu, nous nous sommes vu tout perdre car deux joueurs ont décidé d’attaquer notre maison ET notre potager avec un lance flamme… Nous étions justement en train de changer notre maison en bois contre de la pierre… Dommage… Voilà pourquoi avant de vous déconnecter, il faut bien sécuriser votre maison et prier, oui prier, pour qu’à votre retour personne n’ait décidé de lancer un raid sur votre propriété car oui, vous pouvez revenir et constater que vous n’avez plus rien

 

La sécurité avant tout !

 

C’est pour cela que Rust met vos nerfs à rude épreuve. Déjà, par les quelques bugs et autres latences que vous pouvez ressentir par moment. Latences qui, par exemple, vous empêchent bien souvent de vous battre correctement, en résulte votre mort et donc votre énervement. Vous pouvez aussi tout perdre, à tout moment. Vous pouvez vous faire tuer par un ours, un chien errant, des radiations, la faim, la soif, un sniper qui campe au sommet d’une montagne, un joueur peut détruire tout ce que vous avez si durement construit car oui, c’est aussi ça, Rust.

Dans l’ensemble, Rust est un bon jeu, bien dynamique, où vous trouverez toujours quelque chose à faire. L’ennui n’y a pas sa place et vous serez toujours sur le qui-vive, de peur de vous faire tuer à tout instant. Si vous aimez farmer, crafter et que vous n’êtes pas contre quelques piques de stress, il est fait pour vous ! Sur ce, je vous laisse, j’ai une maison à reconstruire, et étant morte, des vêtements à crafter…