Théorie des cordes bonjour !

 

Comme nous dit si judicieusement Sheldon dans The Big Bang Theory, prendre la décision de commencer une nouvelle série n’est pas une mince affaire. Cela veut dire s’engager, parfois sur un très long terme, essayer et persévérer si la série s’essouffle. Regardez par exemple la série Grey’s Anatomy qui, je vous l’accorde, n’est pas très geek. Mais treize ans ! Treize ans que la série est diffusée et treize ans que beaucoup regardent cette série. Alors oui, commencer une nouvelle série est une décision mûrement réfléchie pour certaines personnes. Après avoir écumé les trailers sur YouTube des nouvelles séries de la rentrée 2016, j’ai pris le risque de commencer la série Frequency, après m’être fait totalement spoiler l’intrigue par la bande-annonce.

Si vous avez vu le film Fréquence interdite de Gregory Hoblit, vous détenez déjà l’intrigue de Frequency. En effet, il s’agit de son adaptation, diffusée sur la chaîne américaine CW depuis la rentrée dernière. Mais alors, que vaut réellement cette série ?

 

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[divider]Un pilot qui plaît et une série qui se laisse regarder[/divider]

 

Si vous connaissez un peu les chaînes américaines, vous savez que certaines ne prennent pas de risque. Prenez CW par exemple, qui nous propose un programme assez lisse voire transparent : Vampire Diaries, iZombie, Arrow, Flash, ou encore The Originals et The 100. Ce sont des séries qui plaisent davantage aux ados qu’aux adultes, pas la peine de se mentir. Il ne s’agit ici évidemment pas d’une critique mais d’un constat. Nous sommes loin de Netflix et ses créations originales, d’HBO avec Game of Thrones et WestWorld, ou bien d’AMC et de The Walking Dead. Néanmoins, j’ai décidé de laisser à Frequency une chance, en faisant abstraction des inspirations auxquelles la série a eu recours. J’ai donc pris la série comme elle venait, sans jugement, et j’ai laissé l’intrigue me guider.

 

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Le pilot est l’épisode le plus important pour une série, c’est lui qui va accrocher les spectateurs et plus encore, c’est lui qui va faire en sorte que les gérants des chaînes de télévisions vont signer ou non. Avec Frequency, les scénaristes ont tout de suite posé les bases. Ce n’est pas lent : tout se passe très vite, l’intrigue est trépidante, sombre, mais assez lisse quand on creuse un peu. Au départ, on a du mal à s’attacher aux personnages, personnages qui ont tout de même un lourd passé commun. Mais revenons d’abord à l’histoire :

 

Une jeune femme, inspecteur de police, découvre qu’elle peut communiquer avec son père, mort 20 ans plus tôt, grâce à un transmetteur de radio. Ce duo de flics père-fille va alors tenter, sur deux temporalités distinctes, de résoudre une affaire vieille de plusieurs décennies. Sans se douter des conséquences que cela pourrait avoir sur le présent, et le cours de leurs vies.

 

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Le père, Frank Sullivan interprété par Riley Smith, est donc sauvé dès le premier épisode par sa fille, Raimy Sullivan, interprété par Peyton List. Il faut bien comprendre qu’il y a deux timelines : 2016 et 1996. Raimy a toujours pensé que son père était un ripou. C’est le portrait que la presse et la police avait tiré de lui, mais en le sauvant, il est devenu un héros. Elle est parfaitement consciente des deux timelines et se rappelle de souvenirs propres à chacune d’entre elles. Sur la réserve, Raimy peine à laisser tomber son côté pragmatique. De notre côté, spectateurs, nous avons un peu de mal à nous prendre d’affection pour ces deux personnages principaux. Ils ont du mal à tisser un lien fort, ce qui est compréhensible au vu de ce qui leur arrive, et de ce qui leur est arrivé.

Je ne vous en dis pas plus afin de ne pas vous spoiler l’intrigue principale, sachez cependant que rien n’a été inventé… La série sent le réchauffé mais vous occupera en ces froides soirées de novembre.

 

[divider]Conclusion[/divider]

 

Bien que la série ne fasse pas dans l’originalité, cette première saison fait son petit bonhomme de chemin mais ne se place pas pour autant dans le top des nouvelles séries 2016. 13 épisodes au total vous seront proposés pour cette première saison, reste à savoir si une deuxième saison sera signée. Bien que stable, Frequency ne fait en moyenne que 1,08 million d’audience. C’est une série que je vous conseille si vous vous ennuyez et que vous avez déjà pas mal de séries à votre actif et que vous ne savez plus quoi regarder.