Une équipe de chercheurs de l’Université du Wisconsin a trouvé le moyen de créer des circuits intégrés ultra performants, étirables, et qu’on peut coller sur la peau comme des tatouages.

La clé de cette technologie réside dans la conception ondoyante des circuits. De minuscules blocs métalliques sont rattachés les uns aux autres à la manière d’une structure d’ADN qui serpente d’avant et en arrière le long d’une courbe en S. La forme en zig-zag du circuit constitue essentiellement un ressort à deux dimensions, ce qui permet à l’ensemble de s’étirer et de se tordre sans affecter l’efficacité.

L’équipe à l’origine de cette technologie est dirigée par Zhenqiang « Jack » Ma, un professeur de génie électrique et informatique à l’Université du Wisconsin à Madison. Lui et son équipe ont publié les résultats de leur recherche dans la revue Advanced Fundamental Materials.

Selon eux, ce sont là les circuits intégrés portables (et étirables) les plus performants au monde actuellement disponibles, et ils croient que leur invention pourrait jouer un rôle clé dans le domaine de l’Internet des objets.

Vous devriez regarder aussi ça :
Steelseries présente la version blanche de l'Arctis Nova 5 !

Jusqu’ici, les lignes de transmission étirables pouvaient seulement atteindre une largeur minimale de 640 micromètres. Mais avec cette nouvelle méthode, on peut créer des circuits intégrés étirables qui font seulement 25 micromètres d’épaisseur.

L’équipe de chercheurs pense que l’un des premiers secteurs où on pourrait utiliser cette technologie est celui de la médecine. Le personnel de santé pourrait par exemple coller des micro-ordinateurs sur la peau des patients pour surveiller à distance certaines données médicales. Ce qui éviterait notamment d’utiliser des aiguilles pour faire des prélèvements pour les analyses.