Présentation – Tome 01 No Manga No Life de Minetarô MOCHIZUKI

Nous vous en avions parlé lors de l’annonce de sa sortie par l’éditeur la semaine dernière. Entre deux, nous avons eu l’occasion de lire le premier tome de No Manga No Life de Minetarô Mochizuki. Nous remercions encore une fois l’éditeur Le Lézard Noir pour nous avoir fourni une copie de ce dernier.

Bref, avons-nous aimé cette œuvre ? Réponse ici !

 

Qui est Minetarô MOCHIZUKI ?

Auteur prolifique qui touche à tous les genres, Minetarô Mochizuki, né en 1964, fait assurément partie des talents à suivre dans le paysage du manga japonais. Lauréat du prix Tezuka et du prix Kodansha avec Dragon Head, ses œuvres ont souvent été adaptées au cinéma ou à la télévision. En 2017, il obtient le Prix de la série au Festival de la Bande Dessinée d’Angoulême.

Pour découvrir tous ses mangas chez l’éditeur Le Lézard Noir, c’est par ici.

 

No Manga No Life

No Manga No Life est le dernier manga de Minetarô Mochizuki. Ce dernier nous fait ainsi part de ses excès de réflexion en abordant notamment sa vie de père de famille. Les tracas du quotidien restent suffisamment légers pour qu’on les laisse couler, mais ils permettent à ceux qui le souhaitent de se poser un instant pour réfléchir. En changeant de nom pour l’occasion, Minetarô Mochizuki nous révèle à la fois une facette réfléchie de sa personnalité et une autre bien plus légère. Le lecteur percevra probablement cette tranche de vie comme une œuvre intimiste, ou tout simplement humoristique. Personnellement, ça me plaît bien, même si je reconnais que ça m’a surpris de voir Minetarô Mochizuki prendre cette direction. Il est fort amusant de découvrir l’auteur nous partager ainsi sa vision du monde.

Des saynètes humoristiques sur sa vie de famille en explorations surréalistes de ses pensées créatives. Mochizuki nous entraîne dans un voyage drôle et passionnant à travers les hauts et les bas de la vie d’artiste.

No Manga No Life de Minetarô MOCHIZUKI

Le manga No Manga No Life arrivera chez nous en France à compter du 20 mars prochain. Cette œuvre est écrite et illustrée par Minetarô Mochizuki tandis qu’elle est traduite en français par Constant Voisin. Ici, ce sont les éditions Le Lézard Noir qui s’occupent de produire ce volume.

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Il faut s’attendre à un manga relié, en noir et blanc, de 14,8 cm et contenant 192 pages. Pour le prix, comptez 16 euros.

 

Notre avis

No Manga No Life est un manga tranche de vie où nous suivons le quotidien de l’alter-ego du mangaka Mochitarô Minezuki. Le nom du personnage mélange d’ailleurs le vrai nom et prénom de l’auteur. Ici, nous aurons affaire, tantôt à de réelles histoires du quotidien du mangaka tandis que d’autres seront très certainement inventées.

Avec No Manga No Life, vous ne vous prendrez pas la tête. Chaque chapitre donne lieu à une nouvelle petite histoire du quotidien. Parfois, il y a du vrai, comme le chapitre où l’auteur est renversé par une voiture dans la rue, sous les yeux de son jeune enfant.

Globalement, les histoires sont courtes et se lisent très vite. Ce manga pourra facilement devenir un petit rituel du soir (lire un ou deux chapitres par exemple) pour s’endormir tranquillement. Elles parlent toutes de sujets différents donc j’imagine aussi que certains chapitres se liront plus facilement que d’autres selon les personnes.

No Manga No Life de Minetarô MOCHIZUKI

Les dessins sont relativement simples et représentent des objets/situations du quotidien, des discussions, des pensées ou interrogations du mangaka, tout comme on pourra parfois le voir parler du sommeil de son enfant, etc.

On y retrouve parfois quelques paysages. Ils sont plein de détails et montrent le talent de Minetarô Mochizuki.

Au final, j’ai bien aimé lire les chapitres de No Manga No Life. On passe un bon moment avec le personnage de Mochitarô Minezuki. Néanmoins, à lire d’une traite, cela peut s’avérer un peu « long » à mon humble avis. Je pense qu’il s’agit plutôt d’une lecture pour se poser, à lire quelques chapitres pour se détendre, décompresser plutôt que de réellement lire le tome en entier. Mais, cela reste un avis totalement personnel.