Les éditions Le Lézard Noir présentent Masters of Horror, une sélection spéciale pour fêter Halloween !
C’est la saison parfaite pour célébrer trois grands du manga d’épouvante, trois pattes reconnaissables entre mille, qui font à leur échelle respective l’identité du catalogue Lézard Noir.
L’incontournable : Kazuo UMEZZ
Né dans la préfecture de Wakayama en 1936, biberonné aux contes et légendes locales, et passionné de dessin depuis son enfance, il publie sa première histoire à 19 ans. Au cours de son incroyable carrière, il a façonné le visage du manga d’horreur moderne, à travers des œuvres aussi emblématiques que L’École emportée ou Je suis Shingo, ainsi qu’une vaste collection de nouvelles.
Ses influences
- Osamu TEZUKA, comme tous les auteurs de sa génération, c’est le dieu du manga qui a déclenché son désir de devenir mangaka
- Shigeru HATSUYAMA et Takeo TAKEI, deux illustrateurs de l’âge d’or des magazines pour enfants
- Makoto TAKASHI, figure du shojo manga qui marquera ses débuts et avec qui il participera au mouvement Gekiga dans les années 60.
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Le méconnu : Daijiro MOROHOSHI
Né dans la préfecture de Tochigi, Morohoshi travaille 3 ans à la mairie de Tokyo avant de s’inscrire en 1970 à un concours qui lui permet d’intégrer le magazine COM de TEZUKA. En 1974 paraît dans le Shônen Jump son premier succès, Yôkai Hunter, qui remportera le prix Tezuka. Mais travaillant seul et préférant les séries courtes, il reste un auteur discret et un plaisir des connaisseurs, malgré des admirateurs aussi prestigieux que Hayao MIYAZAKI.
Ses influences
- Le folklore local japonais, mais aussi la mythologie chinoise ou les contes européens
- Le Mythe de Cthulhu, cosmogonie plus ou moins cohérente imaginée par H.P LOVECRAFT et distillée dans ses nouvelles pour le magazine Weird Tales.
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L’infréquentable : Suehiro MARUO
Né en 1956 dans la préfecture de Nagasaki, Maruo vit une enfance compliquée et arrête tôt ses études. Après avoir enchaîné jobs précaires et petit délinquance, il démarre une carrière de dessinateur dans des revues pornographiques. Une expérience qui marquera durablement son travail, puisque dès son arrivée au magazine GARO, il deviendra le fer de lance du genre ero-guro popularisé par Kazuichi HANAWA.
Ses influences
- Les Muzan-e de YOSHITORI, scènes esthétisées de torture et autres atrocités
- Les romans de Ranpo EDOGAWA, dont il adaptera notamment La Chenille et l’Île panorama
- L’expressionisme d’Otto Dix et Fritz Lang, ainsi que le suréalisme
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