Test – IMMERSE GH50 WIRELESS, le premier casque sans fil de MSI !

Unboxing et caractéristiques techniques

Unboxing

La couverture du IMMERSE GH50 WIRELESS est étonnamment sobre, ne mettant guère en avant que l’autonomie de 22 heures, les branchements grâce auxquels le casque est sans fil et les plateformes avec lesquelles il est compatible – PC, Mac, Playstation et Switch, on notera l’honnêteté de ne pas parler de la XBOX en effet audible seulement en filaire (mais donc pas proprement incompatible pour autant).

Le quatrième de couverture est un peu plus loquace, mais toujours pas autant qu’on aurait pu l’attendre. Il insiste sur quatre qualités du IMMERSE GH50 WIRELESS : sa latence extrêmement faible de 2,4 GHZ en sans fil tout en étant compatible avec le PC comme avec les consoles ; l’immersion permise par le micro omnidirectionnel détachable et les transducteurs de 50 mm renforçant les basses ; son confort et sa légèreté (il pèse 311 grammes, donc un peu moins encore que ce qui est affiché) ; et la possibilité d’utiliser le logiciel Nahimic pour un son surround 3D.

En retnrant le tiroir de la boîte, on découvre un sac en tissu (qui a surtout le mérite d’exister), les guides d’usage (de régulation européenne et le mode d’emploi), le micro-perche heureusement amovible vu sa taille (et relativement pliable), un câble jack, un câble de charge USB-C vers USB-A – ces deux câbles étant tressés -, le connecteur USB-A (dongle), un adaptateur USB-A vers USB-C, pour brancher le connecteur sur votre Nintendo Switch par exemple. Et le casque, bien sûr.

À première vue, le IMMERSE GH50 WIRELESS fait dans la sobriété plutôt massive, ce qui n’est pas un reproche puisque c’est une bonne manière d’inspirer un sentiment de solidité et de qualité même à « seulement » 100 euros, en utilisant une abondance de plastique en armature cache-misère. Ses tons de gris et noir ont même une certaine élégance, en restant cohérents avec les crans métalliques si vous les déployez. La marque est assez discrète, puisque MSI apparaît au sommet du casque, puis n’est présent que sous la forme du logo draconien sur les oreillettes, en UV noir sur noir donc pratiquement invisible. On appréciera la coquetterie du motif d’écusson ou de gemme taillée creusé dans l’oreillette, petite affèterie donnant l’air de rien de la personnalité au casque sans aucune vulgarité. Une sobriété judicieuse et bien pensée, même si presque surprenante pour un casque qui n’est pas destiné à un usage extérieur.

On appréciera aussi que les oreillettes soient légèrement rotatives dans toutes les directions, garantissant un ajustement impeccable aux différentes formes crâniennes, et même le discret rappel de l’oreillette droite et gauche… à l’intérieur desdites oreillettes, une manière de rendre l’information immanquable tout en la dissimulant une fois le casque porté. Notons d’ailleurs que deux excroissances métalliques bordent l’oreillette, mais seulement sur l’avant, une autre manière de mettre le casque spontanément dans le bon sens sans se poser même une seule seconde la question de son orientation. En outre, le casque est repliable, encore un bonus que l’on n’attendait pas forcément dans cette gamme de prix.

Un design et un bundle qui ne semblent pas faits pour provoquer un coup de cœur, mais qui ne peuvent manquer de remporter une adhésion sincère à défaut d’être enthousiaste parce que tout y paraît judicieux (seul le sac suscitant chez moi quelques réserves, mais enfin on ne va pas commencer à pinailler sur un élément aussi accessoire qu’il ne faut voir que comme un bonus ici).

Caractéristiques techniques