Sanctuary: The Keepers Era, l’évolution du KickStarter !
Il y a deux semaines, on vous présentait de façon détaillée le jeu Sanctuary: The Keepers Era, dont nous avions eu la chance de tester le prototype. C’est qu’il commençait alors une campagne KickStarter que l’on pouvait déjà prévoir très réussie, compte tenu de la qualité de ce jeu de cartes tactique accessible, dynamique, ambitieusement asymétrique, bref très satisfaisant mécaniquement et très bien édité, ce qui n’étonnait pas quand on le savait dû à Tabula Games, déjà derrière les succès qu’étaient Mysthea, Icaion et Volfyirion… et quand on voyait le prix assez dérisoire des pledges !
Et avec plus de 160 000 euros collectés sur un objectif de 55 000 et plus de 4200 contributeurs… dont presque 500 français (le deuxième pays le plus représenté après les États-Unis), on peut déjà dire que Tabula Games n’aura pas à rougir de sa campagne, que les joueurs se seront montrés très sensibles au travail de conception de Leonardo Romano et aux superbes illustrations d’Andrea Butera, Mauro Alocci, Mirko Failoni, Angelo Peluso, Piero Vianello et Camille Alquier.
Or comme tout bonne campagne KickStarter, celle de Sanctuary: The Keepers Era a évolué, en concrétisant certaines promesses, en apportant de jolies additions sous la forme de Stretch Goals… Et à 10 jours de son achèvement, alors qu’il lui reste assurément encore quelques surprises à dévoiler, il y avait déjà matière à n’évoquer que les nouveautés, en vous renvoyant évidemment à notre article complet sur le jeu pour comprendre comment il fonctionne et à quoi il ressemble.
Pour rappel, Sanctuary: The Keepers Era est un jeu de cartes asymétrique pour deux joueurs incarnant chacun une faction totalement distincte, avec ses cartes, ses spécificités, son orientation tactique, défendant trois bastions ou attaquant les trois bastions adverses. Ces factions sont au nombre de six, proposés dans deux packs à 12 euros, lesdits packs comportant également 5 cartes pour le mode solo et l’accès aux artbooks digitaux des somptueux Mysthea et Volfyirion.
Un pledge plus luxueux (mais toujours loin d’être vraiment onéreux) propose, pour 38 euros, les six factions, deux playmats, toutes les cartes du mode solo, les deux artbooks sous forme digitale et tous les Stretch Goals, dans une boîte qui, pour ce qu’on en voit, est assez impressionnante.
On en sait déjà davantage sur les add-ons, donc du matériel supplémentaire pour un coût supplémentaire : un artbook de Sanctuary: The Keepers Era (18 euros), les playmats (12 euros), des versions brillantes des cartes Héros et du mode solo (5 euros), 110 sleeves aux couleurs du jeu (10 euros), quatre dessous de verre hexagonaux et identiques (3 euros) et un pin’s sans lien direct avec le jeu pour lutter contre le coronavirus (5 euros).
Parmi les petites idées sympathiques pour faire vivre une communauté autour du jeu, Tabula Games propose des énigmes, demandant des manières de remporter la partie en un seul tour à partir d’une configuration donnée, débloque des contenus sociaux en atteignant tel nombre de likes sur telle plateforme ou en recevant des photos respectant des contraintes (dont le jeu en print & play pour tous les backers), et annonce qu’il désignera chaque semaine un soutien actif parmi les commentateurs de la campagne afin… de l’inclure au jeu, pas mal.
Mais venons-en au cœur de la campagne, à ce qui nous intéresse le plus, les Stretch Goals, donc le contenu débloqué améliorant l’expérience du jeu et inclus gratuitement dans les pledges. Outre les « cartes supplémentaires » avec de nouveaux dessins, on apprend que les boîtes seront plus grosses pour accueillir même les cartes sleevées, que le livret de règles avec des conseils de mise en place fera l’objet d’une application, sur laquelle on trouvera aussi des éléments d’artbook et un lore détaillé (comme Tabula Games est réputé savoir les faire), que les jetons Aegis en bois seront plus épais…
Et l’information-phare, dont on se doutait après avoir testé Volfyirion mais dont on attendait confirmation : Sanctuary: The Keepers Era se déclinera bien en plusieurs modes de jeu, du 2 contre 2, Échos, deckbuilding avec des points, solo en campagne, et 1 contre 1 en campagne (un mode qui excite particulièrement mon attention) !
Ultimes détails pratiques : si un livret de règles sera bien proposé numériquement en français, les cartes resteront en anglais, dans un anglais simple et pour des textes extrêmement courts, mais tout de même, en attendant une éventuelle localisation qui n’est pas encore confirmée, et avant laquelle il ne sera évidemment pas disponible dans nos boutiques.
L’autre grande question que vous pourriez vous poser est celle des frais de port. En achetant un deck de trois factions, vous devrez payer 7 à 10 euros, + 1 euro par add-on. Ce n’est pas franchement excessif… mais on en oublie le prix normalement assez bas du jeu pour s’orienter vers quelque chose d’un peu plus important. Le vrai pledge est de toute manière celui qui concerne la KickStarter Edition, envoyée pour 10 à 14 euros, add-ons inclus !
Si le principe de Sanctuary: The Keepers Era vous attire, il paraît difficile de faire la fine bouche devant une campagne indéniablement menée de main de maître, faisant mieux que se conformer seulement au cahier des charges d’un KickStarter et s’efforçant d’engager la communauté avec une passion inattendue pour un projet aussi « abordable ».
Tabula Games a ainsi su ajouter de nombreux arguments pour convaincre d’adhérer à son titre, qu’en pensez-vous ? Vous attire-t-il ?
Si c’est le cas, vous pouvez participer son financement jusqu’au 24 avril ! Si vous n’êtes pas entièrement convaincus encore, n’hésitez pas à consulter de temps à autre la page de la campagne afin de voir ce qui aura encore pu être débloqué. Si vous ne l’êtes pas du tout, n’hésitez pas à expliquer pourquoi, j’en suis sincèrement curieux !
Vous pouvez voir nos photos du prototype de Sanctuary: The Keepers Era sur notre instagram dédié aux jeux de société, et notre avis complet sur cette version ici !