Je n’ai jamais – 440 cartes pour révéler des petits secrets

 

Étant un jeune garçon relativement chaste, je n’avais nulle connaissance du « Je n’ai jamais ». En en parlant autour de moi, il s’est avéré que celui-ci semble être illustre dans certaines soirées étudiantes. Il consiste en un jeu à boire ou les joueurs doivent avouer avoir commis des actions anodines ou intimes. J’étais un peu inquiet à l’acquisition de cette boi-boite, mais elle s’est révélée être pleine de bonnes surprises, même pour les personnes encore innocentes. En effet, bien que certaines cartes soient réservées a d’outranciers personnages, des cartes plus soft existent pour un public moins averti. Cette boîte, éditée par Coucoumba et disponible au prix de 26.99 € ici, annonce un temps de jeu d’au moins une demi-heure pour trois joueurs ou plus de plus de 16 ans.Bien que le jeu ait l’air un peu grivois dans le genre du party-game pour adultes, il reste néanmoins plus fin que des jeux comme King Size.

 

Contenu de la boite.

En plus de la notice, la boite contient donc 440 cartes de deux types : des cartes jeu, roses, et des cartes défi, bleues. Les cartes roses sont basiquement les cartes où les « Je n’ai jamais » sont énoncés. Certaines sont marquées d’un sigle – 18 ainsi que d’un numéro pouvant servir à une des variantes du jeu (sur lesquelles nous viendrons plus tard). Les cartes défi, elles, servent à faire avancer le jeu en faisant perdre ou gagner des cartes aux différents joueurs.

Les différentes règles du jeu

La règle de base

Avant de commencer la partie, le préparateur du jeu doit distribuer 10 cartes Jeu à chaque joueur, et poser les cartes défi entre ceux-ci. Le but du jeu est de se constituer un « mur de la honte » en remportant dix cartes Jeu. Les règles stipulent que le gagnant est ainsi désigné « Grand Maître du Je n’ai jamais » et que les autres joueurs devront l’appeler Grand Maître jusqu’à la fin de la soirée.

Le joueur ayant la plus belle coupe de cheveux est le premier à tirer une carte défi. Cette carte permettra de révéler une carte Jeu qu’un joueur remportera s’il est coupable (s’il a déjà réalisé l’action énoncée). S’il est innocent (n’a effectivement jamais…) , cette carte retournera au fond du paquet.

La partie s’arrête ainsi lorsqu’un jour a remporté 10 cartes roses.

Une version « apéro » de la règle de base existe. La seule différence est que lorsqu’un joueur remporte une carte, le numéro inscrit sur celle-ci entraîne une action à faire. Par exemple, une carte portant le nombre #1 donnera une gorgée à boire à tout le monde, le #111 fera boire au joueur remportant la carte autant de gorgées que de cartes dans son mur de la honte, etc.

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Le Drinking Game, la version classique

Dans cette variante, pas de cartes défi. Juste une pile de cartes Jeu. Chaque tour, une carte est tirée et tous les joueurs coupables doivent prendre une gorgée de leur verre, jusqu’à ce que « les joueurs en en aient marre. » Cette variante est sans doute la plus amusante et la plus classique, et c’est un drinking game assez facile à mettre en place, qui mêle tout simplement le fait de boire mais aussi d’en apprendre plus sur nos amis un peu désinhibés.

Le pari

Ici, toujours pas de cartes défi. C’est cette fois le joueur le plus à gauche politiquement qui commence la partie. Celui-ci tire une carte rose et doit parier sur les personnes qu’il pense être coupables ou non. S’il ne se trompe pas, il peut conserver la carte. Le premier jouer à avoir cinq cartes remporte ainsi la partie. L’intérêt de cette variante est donc d’essayer de voir si vous connaissez vraiment les petits vices de vos amis, qui pourront s’offusquer ou non des Je n’ai jamais que vous leur attribuerez.

La cascade

Enfin, la variante de la cascade consiste à distribuer dix cartes Jeu aux joueurs. Ceux-ci devront chacun leur tour poser une carte dont ils sont coupables sans repiocher de carte. Le dernier joueur à poser sa carte remporte alors la manche. C’est donc à celui qui aura le plus commis le plus de carabistouilles ou vécu d’insolites expériences.

 

Je n’ai jamais, un indispensable pour vos soirées entre amis (buveurs) ?

En conclusion, bien que le jeu du « Je n’ai jamais » ne nécessite pas réellement de posséder cette petite boite, l’immense variétés de cartes qu’il suffit de lire pour rire est un plus sacrément appréciable, surtout pour les esprits qui manquent un peu d’imagination, qui risqueraient d’aller trop vite dans le scabreux ou n’oseraient énoncer que des phrases parfaitement anodines. Je n’ai jamais apporte ainsi un cadre ludique (notamment avec les cartes Défi) et un cadre moral extensible  (avec la possibilité d’ajouter des cartes plus « hard » selon le public). Et puis les variantes proposées permettent d’aussi un peu renouveler ce concept vieux comme le monde. Une boite que je vous conseillerais donc d’avoir si vous êtes amateurs de soirées entre amis, et de potins !