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Critiques – Nicky Larson & Alita

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Nicky Larson/Alita, rattrapage en deux critiques

Nicky Larson et le parfum de Cupidon, Alita : Battle Angel – critique des deux films « geek » du moment

 

Nicky Larson et le Parfum de Cupidon

La critique de Laurianne « Caduce » Angeon

L’annonce d’un film hommage au personnage de Nicky Larson avait eu pour effet de provoquer chez moi un énorme facepalm : convaincue d’assister à un échec attendu de longue date, m’attendant à voir une pâle copie du personnage de notre enfance dans un film qui ne plairait qu’à une minorité de fans. Car non, je n’étais pas une fan de Nicky Larson étant petite, mais par contre bercée par le Club Dorothée, le pouvoir du prisme lunaire, et les combats de Power Rangers (Go, go ! Aucune honte non…). C’est en fait pour ça que j’ai préféré laisser le bénéfice du doute à Nicky Larson en maugréant tout de même tout bas que j’allais sûrement détester ce film, français de surcroît (ce qui aurait pu présupposer bon nombre de maladresses) dédié au célèbre garde du corps. Eh bien, qu’il est agréable d’avoir tort !

 

 

Nicky Larson et le parfum de Cupidon est le pari un peu fou de Philippe Lacheau, qu’il a écrit, réalisé, et dans lequel il joue le rôle-titre du fameux Nicky Larson, aux côtés d’Élodie Fontan (Laura). Pari un peu fou donc, puisque les films français n’excellent que rarement dans l’action, et suffisamment peu dans l’humour pour marquer l’histoire des comédies. Si l’on ajoute à cela l’aspect fort caricatural du personnage principal (puisqu’on est à la base sur œuvre estampillée jeunesse), et nous avions là tous les ingrédients pour retrouver une adaptation française un peu balourde, sûrement pleine de stéréotypes faciles et grivois (oui, on parle de Nicky Larson quand même). Et à vrai dire, c’est un peu ce qui se passe dans les premières minutes du film, qui commence par une scène d’action fort humoristique. L’humour y est lourd et facile, et même s’il fonctionne, je me disais que si tout le film était dans ce ton, les 90 minutes allaient s’écouler lentement. Même première déception à l’apparition de Nicky Larson, qui pour le coup, n’y peut pas grand chose : je redoutais un peu de voir le personnage prendre vie au travers de traits réels, car le passage de l’anime au film fait souvent perdre au personnage beaucoup de son authenticité. Si l’on est fan, il me semble que le décalage – même en cas de réelle réussite visuelle – laisse toujours un peu le spectateur sur le carreau. Nicky Larson/Philippe Lacheau n’a pas fait exception car malgré une retranscription fidèle du personnage et de ses costumes, le voir soudain « en vrai » a quelque chose de troublant. Comme si le personnage de l’anime était plus réel que l’acteur véritable qui le joue.

 

 

Les couleurs, la dynamique de l’image, sa luminosité donnent une patte incontestablement cartoon à l’ensemble – un peu trop même – tant et si bien que l’on peine à s’immerger totalement dans l’ambiance au départ. Le seul point qui est marqué d’entrée de jeu, c’est que Nicky Larson provoque tout de suite ce sentiment de héros fort risible, un peu pitoyable avec son assurance et sa belle gueule. Je me demandais même si Philippe Lacheau réussirait la grande force de l’anime : faire passer Nicky Larson de pitoyable à un héros fort, parfois assez séduisant l’espace de quelques secondes, avant de retomber dans les travers caricaturaux qui lui font tout de suite perdre de son charisme (spoiler alert : oui, il a réussi).

 

 

Eh bien avec le temps, force est de constater que la magie opère. On finit par se sentir à l’aise avec l’esthétique du film, les costumes un peu « gros » des personnages (surtout celui de Laura) et le charme fait son œuvre. Un peu à l’instar de ce parfum de cupidon, on finit par se laisser séduire, à force d’humour, de plaisanteries bien trouvées, et d’une réalisation aux petits oignons. Nicky Larson et le parfum de Cupidon déjoue les plans catastrophes qu’on lui avait prêtés pour peu à peu se hisser en film vraiment crédible et prenant.

J’y ai retrouvé le rythme d’humour assez effréné de Mission Cléopâtre (dans la cadence uniquement, pas dans la nature de l’humour), la même surenchère qui lasse parfois (notamment dans les (trop) nombreux effets de ralentis, qui pour le coup tirent vraiment en longueur certaines scènes comiques) mais dans l’ensemble, cela fonctionne très bien. L’idée même d’un synopsis tourné en partie autour du fait que Nicky Larson pourrait tomber amoureux d’un homme est un pied de nez savoureux qui donne tout son charme aux premières péripéties qui installent l’intrigue. Mais la grande force du film Nicky Larson; c’est bien sûr l’accumulation de détails totalement fidèles à l’anime ou clins d’œils à ce dernier (la balle estampillée City Hunter, la cicatrice sur la joue de Nicky, l’allusion au fait qu’il soit capable de tirer six fois au même endroit, etc.), mais aussi et surtout les nombreuses références à la génération Nicky Larson et au club Dorothée. Sans vous en dire plus, si comme moi vous approchez dangereusement de la trentaine (ou que vous l’avez passée, et avec panache j’en suis sûre), vous ne pourrez que savourer les nombreux effets comiques et cameos insérés dans le film avec comme seul but de faire chavirer son public cible. Le film en regorge et c’est réellement savoureux. Un fan-service ? Peut-être bien, même si pour moi ce terme est davantage usité dans le cas de « suites et retour-de-la-suite » pour garder une audience. Ici, il n’y a à mon sens pas de quoi être lassé de l’hommage que rend le film à toute une génération d’enfants, fans de Nicky et pas seulement.

 

 

On pourrait ensuite parler de la réalisation du film, qui comme le jeu des deux acteurs principaux, est à souligner. Sans vouloir faire du chauvinisme (ou de l’anti-chauvinisme justement), Nicky Larson est « pour un film français » drôlement bien réalisé, notamment dans ses prises de vue lors des scènes d’action. Nicky Larson n’a pas à souffrir de la concurrence d’autres films dans le même budget que lui, et l’ensemble fonctionne vraiment bien. Les scènes sont fluides et bien cadrées, jouent avec le rythme et les effets (focus, ralentis, zoom et dézoom) pour offrir une belle expérience en termes d’action, comme en cascades. On y retrouve d’ailleurs quelques plans qui sont traits pour traits les mêmes que ceux du dessin animé.

Car c’est ce qu’est Nicky Larson et le parfum de Cupidon : un délire endiablé, l’hommage de Philippe Lacheau au héros de son enfance, qu’il a eu le courage d’incarner avec succès, sans déformer le personnage, et en atteignant même ce charisme un peu paradoxal de Nicky Larson qui oscille, dans le film comme dans l’anime, entre le risible et la séduction. Sans être bien sûr le film de l’année, Nicky Larson défend haut la main les couleurs de son personnage et rend hommage à un univers, à toute une génération de fans, là où ne l’attendait absolument pas.

 

Nicky Larson

La critique de Siegfried « Moyocoyani » Würtz

Je n’avais pas l’intention d’aller voir Nicky Larson. De l’anime, je n’avais jamais vu que deux ou trois épisodes dans ma jeunesse, et je dois être juste assez jeune pour ne pas intégrer la génération du Club Dorothée, au point de ne pas avoir reconnu le cameo de son animatrice. Le fait que ma famille ait toujours découragé le visionnage télévisuel, sauf les dessins animés de l’après-midi sur France 3, au point de se débarrasser du téléviseur lors de mon déménagement à la Réunion, a peut-être joué aussi dans mon désintérêt total pour la nouvelle d’une adaptation. Il faudrait y ajouter ce qui a manifestement effrayé même les connaisseurs, l’idée d’en faire une comédie française, réalisée de surcroît par l’affreux Philippe Lacheau, ne laissait guère présager qu’une catastrophe sexiste, homophobe, laide, vulgaire, stupide, désespérante de bout en bout.

Et puis le film a commencé à faire polémique, signe qu’il y avait des gens pour le défendre. Et puis les critiques populaires dont on attendait le plus grand dédain avouaient, presque à contre-cœur, comme si on leur extorquait leur avis, avoir « quand même » passé un bon moment. Ma foi j’avais bien besoin de rire un peu, et j’ai décidé de lui laisser sa chance.

Pendant le premier quart, Nicky Larson collait à mes attentes rehaussées. Ce n’était pas vraiment drôle, tirant plutôt sur le gag facile, pas vraiment bien joué non plus, les acteurs adoptant une diction théâtrale assez perturbante, l’intrigue n’avait pas de relief, la scène avec Chantal Ladesou était ignoble, mais enfin, c’était dynamique, Philippe Lacheau parvenait à rendre à la fois la classe, la compétence, la bêtise et la nymphomanie du héros, Kamel Guenfoud et Élodie Fontan étaient sincèrement convaincants en Laura et Mammouth, dont la relation avec Nicky est très bien représentée, quelques effets spéciaux (le panorama rapide sur la ville, la balle dans le parc) étaient assez bien fichus, et c’était moins beauf que ce que l’on pouvait craindre. J’étais donc parti pour un moment correct devant un film oubliable, dont je ne trouverais sans doute même pas intéressant de mentionner à qui que ce soit que je l’avais vu.

 

 

Et cela s’améliore de scène en scène. Alors oui, c’est un peu beauf parfois, mais en dehors des apparitions de la belle-mère de Skippy, toujours avec cette conscience d’être beauf et une fantaisie pour rendre le pire supportable. Nicky Larson réussit même l’improbable, faire reposer régulièrement l’humour sur l’homosexualité sans jamais paraître réellement homophobe, et dans certaines de ses blagues les plus hilarantes (une scène de coup de fil, une autre d’hésitation). Et Lacheau a habilement choisi le meilleur sujet pour faire passer son voyeurisme sexiste pour de la fidélité, à peu près irréprochable effectivement, d’autant que Nicky est un obsédé maladif dont le comportement ne fait l’objet d’aucune apologie – même si l’on ne peut exclure une certaine complaisance. Enfin on pourra tourner cela comme on veut, le héros est complètement ridicule dans tous les moments où il témoigne de son attirance démesurée pour la gent féminine, et il me semble déplacé et faux d’y chercher à tout prix le malsain.

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Qu’il ne soit pas « féministe » est un fait, et il est indéniable qu’il ne serait pas possible dans une autre société que notre patriarcat, s’ériger en grand défenseur de la morale en condamnant une comédie qui se moque si aimablement des travers du mâle contemporain me paraît cependant un vain combat. Il faut de surcroît dire qu’on pourrait très facilement faire une lecture contraire de Nicky Larson, et lire finalement du féminisme dans la dénonciation des travers de cette incarnation du patriarcat, progressivement amené à plus de sincérité et plus de délicatesse dans un bon parcours de transformation du personnage, au contact de la femme profondément forte, courageuse et intelligente qu’est Laura – véritable héroïne du film dont Nicky n’est que les gros bras, et qui défend même explicitement la notion de consentement ! Et pour une fois qu’un buddy movie n’embarque pas deux mâles… Notons que je ne crois pas vraiment à ce « féminisme », et ne livre cette lecture que pour montrer que dans un tel film, il est absurdement facile de chercher ce que l’on veut, surtout quand le but est de s’ériger en chevalier blanc plutôt que de le voir et le comprendre, en se fermant au reste.

Or ce reste, c’est d’abord une comédie très amusante, pas au niveau d’un OSS 117 ou d’un Mission Cléopâtre, mais juste un cran en-dessous, et qui jouit d’une réalisation étonnamment soignée pour faire briller des gags qui sans cela auraient pu être simplement bêtes, ou des scènes d’action qui sans cela auraient pu être simplement plates. Au contraire, on se prend très souvent à sourire, et l’on est assez pleinement immergé dans des combats filmés avec une grande intelligence, compensant les limites de budget et de compétences de l’équipe par les choix d’angle et de cut les plus judicieux, et suscitant régulièrement un certain saisissement devant tel slo-mo ou tel mouvement impeccablement chorégraphié. Au point que Nicky Larson se défend assez bien comme film d’action, et s’accorde dans son dernier quart quelques scènes sérieuses que l’on peut effectivement prendre au sérieux, construisant si bien la relation entre Nicky et Laura que film va jusqu’à se teinter d’un honnête et touchant romantisme, fort précisément parce qu’on ne pouvait pas l’attendre.

On croit dans tout ce que le film propose, sa déclaration d’amour hyper-référencée à City Hunter (le manga, l’anime, et sa version dans le Club Dorothée), son humour, son action, son romantisme. Avec Le Chant du Loup et Grâce à Dieu, Nicky Larson et le Parfum de Cupidon contribue à l’étonnante richesse de ce début d’année pour le cinéma français – qui sait, on pourrait même regarder les Césars avec intérêt l’an prochain ! – et je ne peux manquer de le recommander comme il m’a été recommandé, au moins au public geek qui succombera presque à coup sûr à ses charmes.

 

 

Alita : Battle Angel

La critique de Laurianne « Caduce » Angeon

Alita – Battle Angel a été le second film de ma double séance cinéma (après Nicky Larson et le parfum de Cupidon). Un film auquel je ne tenais pas spécialement non plus d’ailleurs, mais que j’ai été voir pour accompagner plus que pour le film en lui-même. Déjà parce que je n’ai pas lu Gunnm, et ensuite parce que les histoires de cyborg ne me passionnent pas spécialement. Sans m’attendre à un massacre comme pour Nicky Larson, je m’attendais simplement ici à survoler un film fait de scènes d’action à n’en plus finir, plus ou moins esthétiques, plus ou moins téléphonées. Eh bien qu’il est bon d’avoir tort, deux fois !

 

 

Oui, tort, indéniablement. Non seulement parce que je vais commencer le manga (ce qui est un bon indicateur de mon engouement) et ensuite parce que j’ai pu laisser échapper un « oh non » lorsque l’on a basculé sur le générique du film, tant je voulais savoir la suite de l’histoire (car suite, vraisemblablement, il y aura). Alita (qui est en fait le nom donné à Gally tout au long du film) est une vraie bonne surprise, une claque visuelle comme je n’en avais pas ressentie depuis bien longtemps. Des dires que j’ai pu recueillir des fans de la licence, Alita est dans l’ensemble une adaptation très fidèle à son support de base (à part quelques digressions bien sûr, car il est quasi impossible – et fort rasoir – de retranscrire scrupuleusement l’ensemble d’une œuvre). Si par contre vous n’êtes pas familier de l’univers, Alita sera sans nul doute une belle entrée en matière qui vous donnera envie d’investiguer davantage dans le bel univers que nous dépeignent Robert Rodriguez et James Cameron.

Comme tout parcours initiatique, Alita – Battle Angel commence doucement : on prend le temps de s’attacher au personnage (Rosa Salazar), ainsi qu’à son « père » (admirablement joué par Christoph Waltz qui renoue avec un rôle plus tendre que ses rôles de méchant au charisme fou). L’histoire se déroule lentement et si j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, je m’y suis finalement immergée totalement, totalement happée par l’une des grandes forces du film : son esthétique. Alita – Battle Angel est un film véritablement magnifique. Les effets y sont époustouflants de créativité et de réalisme et vous serez submergés par toute cette esthétique, de la retranscription grandiose de Zalem à la première armure cybernétique d’Alita « enfant », puis celle plus « adulte » en passant par l’armure de Zapan, qui est une prouesse d’effets biomeca. Depuis Avatar je pense, je n’avais pas été autant assaillie d’effets visuels aussi sublimes, et si comme moi, vous n’accrochez pas plus que cela à ce genre d’univers, donnez sa chance à Alita, et allez découvrir ce petit bijou d’esthétique et d’effets spéciaux – qui à la base devait sortir l’année passée, et qui a été différé justement pour parfaire ces mêmes effets spéciaux.

 

Alita et sa première armure cybernétique

 

Bien sûr, les scènes d’action sont réussies, et sublimées par l’esthétique mentionnée ci-dessus. Magnifiquement orchestrées, avec des prises de vue et des effets de lumière incroyables, ces scènes n’occultent pas pour autant – comme dans beaucoup de films « d’action » – l’authenticité des personnages, tant pour Alita, que pour Ido ou Hugo. Il est d’ailleurs surprenant qu’il y ait eu ce parti-pris sur les yeux d’Alita, grandis et déformés, pour la rendre sans doute moins humaine, pour la différencier des autres et la rendre plus unique. Cela n’était à mon sens pas nécessaire, puisque son caractère, tout au long du film, évolue, se forge, et nous laisse apparaître peu à peu la véritable héroïne, au-delà de son « enfance », lorsqu’elle commence à exploiter sa puissance pour devenir ce fameux Battle Angel.

La partie dédiée au Motorball (qui est bien plus mis en avant que dans l’anime, pour ce que j’ai pu entendre) est aussi terriblement jouissive. Un peu comme le Blitzball avait pu subjuguer toute une génération dans Final Fantasy X, le Motorball est un épisode où la vitesse, la virtuosité des effets, prennent tout leur sens.

Quelle zone d’ombre pourrait donc ternir le tableau magnifique d’Alita ? Comme toujours pour ces grands blockbusters, il y a la question du choix de livrer une œuvre relativement tout public. (Si Star Wars n’était pas devenu Disney, j’aurais par exemple adoré le voir évoluer en quelque chose de plus sanglant, plus viscéral). Ici aussi, Alita est un film facile en termes de gore. Ce qui retire au charme d’origine puisque l’on m’a dit que Gunnm était sans doute l’une des œuvres les plus impressionnantes en termes d’effets sanglants (tant pour le vol d’organes, que pour les combats, et les corps démembrés lors du Motorball). Sans dire pour autant que le film est totalement aseptisé, car il possède quelques moments de violence assez brute, on observe clairement qu’on a mis l’accent sur la violence que subissent les corps cybernétiques (où l’on s’identifie sans doute peut-être moins) et non sur les corps organiques. Donc bien sûr, le film n’est pas pour enfants non plus, mais j’aurais aimé que la violence du film soit au même niveau que sa maturité. Et si Alita avait choisi ce chemin plus gore (qui l’aurait sans doute privé d’un sacré bénéfice de recettes puisque le film aurait été sans doute estampillé d’une interdiction au moins de 16), cela aurait été sans doute une très belle adaptation, et au-delà de ça, une œuvre magnifique et profondément adulte. À l’instar de la saga Harry Potter qui vire, au fur et à mesure des volets dans des ambiances sombres et réellement inquiétantes, j’aurais plaisir à voir Alita s’affranchir de cette « bienséance » visuelle pour transgresser davantage.

 

Alita -Battle Angel, affiche promotionnelle

 

Il serait néanmoins injuste de bouder Alita : Battle Angel pour cette seule zone d’ombre, car pour le reste, il demeure une sacrée réussite visuelle, narrative, et un hommage poignant à une œuvre culte de science-fiction, dont on attend impatiemment la suite.

 

5 Commentaires

  1. Ha ben c’est malin ça, vous m’avez donné envie de voir 2 films que je pensais bouder m’attendant pour City Hunter à un enchaînement de blagues foireuses et pour Gunnm une horreur de raccourcis (et je connais trèèès bien l’œuvre), le fait qu’ils l’appellent Alita y était d’ailleurs pour beaucoup en américanisant le personnage.

    • Salut Loute, je suis ravie de savoir que la contagion se propage sans encombre 🙂 N’hésite pas à nous laisser ton avis si tu finis par aller les voir, car en effet – et bien malgré ce que je pensais – les deux films ont été très convaincants. J’étais accompagnée d’une fervente lectrice de Gunnm (et aussi de Nicky Larson) et elle craignait comme toi l’américanisation du personnage, et certains raccourcis qui seraient venus ternir l’intrigue. Manifestement, et à l’exception du Motorball qui reste fort présent, l’adaptation semble réellement très fidèle et bien pensée.

  2. Le chat noir mâle d’Ido se nommait Gally. Il est mort peu avant la découverte de l’héroïne. C’est pourquoi Ido lui donne ce nom. Dans le manga Gally fait l’expérience d’un rêve profond dans lequel elle se nomme Alita et son chat Gally. Plus tard Gally meurt et est recrée avec des gênes de chats. Dans cette réincarnation elle a une queue de chat et agit parfois en chat. Elle se fait appelé Kochka, ce qui veut dire « chat » en Russe. Ah oui, j’oubliais un truc. Originalement Gally se nommait Yoko. Étant donné que Yoko meurt quelques fois au cours du manga, qu’elle change de nom à chaque fois n’est pas très important.