Pokémon : Let’s Go, Pikachu, pour les petits, mais aussi pour les grands ?

 

Pokémon : Let’s Go, Pikachu et moi aurions très bien pu être une histoire qui ne verrait jamais le jour. Sorti le 16 novembre dernier sur Switch, je ne l’avais pas pré-commandé car comme vous le savez sûrement, C’EST LE MAL ! C’est donc le lendemain, le samedi 17, que je décide de me rendre au Leclerc de ma bourgade picarde. Si vous avez suivi l’actualité, vous savez que le 17 novembre était un jour un poil compliqué en France. Tellement compliqué que les grandes surfaces étaient fermées chez moi, mais aussi les routes. Tout était paralysé et alors que je me rendais tranquillement, en vélo, au magasin, je ne pu que constater avec effroi qu’il me serait impossible d’avoir mon jeu… C’était sans compter sur la bravoure d’un des seuls magasin de la ville resté ouvert, le seul et unique magasin de jeux du patelin. Est-ce un signe ? Oui, car en y arrivant, après avoir dépassé plusieurs barrages de gilets jaunes, mais aussi après avoir bravé le vent et le froid, et ne voyant aucun exemplaire, je ne pu que baisser les yeux tristement. « Tout ça pour ça… » Et c’est là que la gentille vendeuse me regarda et me dit : « Vous cherchez un des nouveaux Pokémon sur Switch ? Il me reste qu’un exemplaire de chaque ! Vous arrivez à temps, nous allons fermer, il n’y a personne aujourd’hui… ». C’était donc un signe, l’histoire allait pouvoir commencer.

C’est donc avec une excitation d’enfant que j’achète mon exemplaire, avec la ferme intention de camper le jeu tout le week-end, avec ce petit truc d’adulte en plus, indiquant que NON, je n’ai PAS à attendre Noël ! Mais que par contre, la fin du mois allait être RUDE ! Si je visais alors un week-end entier de geekage intensif, je n’avais pas prévu les vieux relents de nostalgie qui allaient m’emporter le reste de la semaine suivante, me privant de jouer pour travailler, faire tourner la maison, courir, faire les courses, faire mon sport pour ne pas s’empâter et j’en passe. Oui l’enfance m’a rattrapé rapidement, mais les responsabilités d’adulte ne sont pas parties pour autant !

Pokémon Let's Go Pikachu / Evoli

 

Fiche technique :

  • Qu’est-ce ? : Pokémon Let’s Go, Pikachu et Pokémon Let’s Go, Évoli sont deux jeux vidéo de rôle développés par The Pokémon Company et édités par Game Freak et Nintendo.
  • Date de sortie : 16 novembre 2018
  • Genre : jeu vidéo de rôle
  • Développeur : Game Freak
  • Série : Pokémon
  • Plate-forme : Nintendo Switch

 

Test

Tout commence après avoir choisi la langue du jeu. Si d’habitude, j’installe tout en anglais sans me poser de questions, ici, j’ai choisi le français car petite, tous mes jeux Pokémon étaient dans ma langue maternelle. Je voulais ainsi surfer sur le sentiment de nostalgie qui me gagnait déjà. Vient ensuite le moment où il faut « personnaliser » son personnage, et c’est là que je découvre le premier point noir du jeu. En effet, vous n’aurez le choix qu’entre 8 types de personnages : 4 masculins, 4 féminins. Vous ne pouvez rien modifier et cela est fort dommage ! C’est une feature qui n’est pas très compliquée, il faut bien l’avouer, et j’aurais aimé personnaliser plus mon personnage…

Si je n’ai pas terminé le jeu à l’heure où j’écris ses lignes, j’ai plus de 20 heures à mon actif. De longues heures qui ont suscité pas mal de sentiments à l’égard du jeu, comme : « comme ça fait bizarre de jouer à un Pokémon sur la télé ! » mais surtout « mais c’est beaucoup trop facile ! », nous y reviendrons. La nostalgie a aussi pris le pas dès le début, puisqu’on se retrouve dans la bonne vieille région de Kanto. Des souvenirs de Pokémon Bleu, Rouge et Jaune me reviennent en pleine face et je n’ai pu que jubiler d’entrée, fangirl que je suis. C’est clairement un retour aux sources que Game Freak nous offre, à nous, les vieux joueurs, avec des graphismes bien plus beaux, évidemment. Seulement, des sacrifices ont dû être faits, et cela n’est pas au goût de tout le monde.

En effet, il s’agit d’une sorte de remake ayant délaissé certains aspects des jeux originels. Par exemple, on notera l’absence des aptitudes Pokémon, mais aussi de certains objets et surtout du cycle jour/nuit. Si nous les vieux, nous grinçons des dents, il s’agissait ni plus ni moins que d’une stratégie pour la firme de ratisser plus large, en ramenant également un public bien plus jeune. La volonté ici était bien d’essayer de faire un jeu multi-générationnel. Beaucoup d’entre nous jouent à Pokémon : Let’s Go, Pikachu/Evoli avec leurs enfants par exemple ! (Oui, ça met une claque…) Étonnamment dans mon entourage, j’ai questionné mes neveux et nièces, avec des âges compris entre 7 et 12 ans, et aucun d’entre eux ne semblait intéressé par le jeu, « C’est pas trop notre génération quand même, c’est vieux ton truc ! ». C’était sans compter sur Super Tata qui s’est pointée un week-end avec sa Switch et qui a converti tout le monde ! Côté graphismes, on est également dans la lignée de Pokémon Go sorti sur mobile en 2016, histoire de toujours rester centré sur l’acquisition de nouveaux joueurs, tout en convainquant les autres de rester aussi parce que « Regarde, plus besoin de sortir de chez soi ! ». L’univers est tellement Kawai qu’on ne peut que fondre, littéralement.

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Pokémon Let's Go Pikachu

 

Mais si l’on remarque en effet quelques manquements et changements, que l’on pourrait dire de pardonnables, on ne peut sans doute pas en dire autant de la simplification fortement exagérée du jeu ! Car oui, le niveau des combats est bien moins stratégique, et cela concerne aussi tout le reste, en fait. La difficulté du jeu dans sa globalité a énormément baissé. Plaire aux plus jeunes, d’accord, mais plaire aux plus vieux, aussi ! Il est d’ailleurs impossible de choisir un niveau de difficulté, et j’espère de tout cœur voir arriver un New Game + dans les mois à venir histoire de mettre tout le monde d’accord ! Je ne sais pas pour vous mais avant, dans les temps anciens, éloignés et reculés, Pokémon me faisait pleurer des larmes de sang de par sa difficulté !

Du coup, le jeu donne l’impression de vouloir jouer sur trop de tableaux à la fois, sans pour autant réussir à s’affirmer. Si l’on prend pour exemple notre rival, on est assez loin du gosse bien trop sûr de lui avec un ego démesuré. On est face à un minot qui aide, file des tips, des objets et se montre humble lorsqu’il perd face à vous. Attention car tout n’est pas tout noir, loin de là. On prend plaisir à retrouver tout un tas de personnages : l’infirmière Joëlle, Ondine, mais aussi Miaouss, Jessie et James ! De nouveaux personnages ont également été intégrés, ce qui laisse place à de la nouveauté et à une histoire quelque peu différente. Le pari nostalgie a donc été, pour ma part en tout cas, relevé avec un fort succès.

On est donc sur un effet nostalgie à gogo, mais aussi sur un effet de re-découverte totale de l’univers, avec de nouvelles fonctionnalités hyper méga bien pensées, j’insiste, oui ! Le système de capture à la Pokémon Go par exemple, mais aussi voir les créatures sortir des hautes herbes et courir partout frénétiquement. On peut également jeter des baies pour capturer de nouveaux Pokémons, suivant le niveau de difficulté. On est sur quelque chose de simple, basique, mais ô combien addictif et qui fonctionne parfaitement bien du fait de la jouabilité ! Je me suis cramée les yeux sur l’écran à jouer pendant des heures sans pause, en me disant à chaque fois : « Bon, je termine ça puis j’arrête ! » Aucune volonté…

Oui, la jouabilité. On le sait, la Nintendo Switch est une console extrêmement bien pensée et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est exploitée sous toutes ses coutures avec Pokémon : Let’s Go, Pikachu ! Que ce soit avec la console entre les mains ou les Joy-Con, tout est très bien pensé et très agréable à jouer. Nous ne pouvons malheureusement pas vous parler de la Poké Ball, un peu trop hors budget pour nous.

 

Conclusion

Pokemon : Let’s Go, Pikachu ! occupe mes soirées et mes petits moments de libre depuis sa sortie. C’est un jeu qui a également explosé tous les records dès sa sortie avec plus de 3 millions d’exemplaires vendus en moins d’une semaine. Dans mon petit patelin j’ai eu beau le chercher des yeux en faisant mes courses, tout était en rupture de stock et pour cause, je parie que beaucoup vont retrouver ce jeu, que ce soit Pikachu ou Evoli sous leur sapin cette année. Je me répète, mais un New Game + serait le bienvenu, reste à savoir si ce dernier fera son apparition un jour. Vous retrouverez Pokemon : Let’s Go, Pikachu au prix de 65,91 € sur Amazon en version matérialisée, mais aussi en version dématérialisée pour 59,99 €. Pokemon : Let’s Go, Evoli est quant à lui à 61,66 € en version matérialisée et à 59,99 € pour la version dématérialisée. Toujours sur Amazon, vous retrouverez la Poké Ball Plus au prix de 65 € mais si vous voulez un conseil, n’hésitez pas à vous rendre en grande surface pour des prix plus attractifs !

Silver Award

 

Pokémon : Let's Go, Pikachu !
7 Le testeur
0 La communauté (0 Votes)
Pour
  • Très bien pensé pour la jouabilité
  • Super Kawaï
  • Rappelle tout un tas de bons souvenirs
Contre
  • Bien trop facile
  • Équilibre difficile pour Nintendo entre vieux et nouveaux joueurs
  • « Personnalisation du personnage » où on ne peut rien modifier
Graphisme
Scénario
Gameplay
Contenu
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