Le compagnon idéal pour vos road trip
Aujourd’hui chez Vonguru, la rédaction vous présente un article un peu spécial puisqu’il s’agit d’un test un peu particulier ! Vous l’aurez compris, nous testons donc un hybride de chez Panasonic qu’est le GX9 et nous voulions le tester dans son milieu naturel et auquel il est destiné : le voyage.
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FICHE TECHNIQUE
INFORMATIONS GÉNÉRALES |
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Désignation
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Panasonic DC-GX9M Noir
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Marque
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Panasonic
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Modèle
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DC-GX9MEF-K
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CAPTEUR |
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Résolution
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20,3 Megapixels
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Type de capteur
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CMOS
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Format du capteur
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Micro 4/3
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Type de capteur
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Capteur Live MOS type 4/3
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Photo 3D
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Non
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Stabilisateur d’image
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Oui
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Sensibilité
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25600 ISO
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OBJECTIF |
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Zoom numérique
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4 x
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Distance focale mini
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12 mm
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Distance focale maxi
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60 mm
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Focale mini équivalent 35 mm
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24 mm
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Focale maxi équivalent 35 mm
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120 mm
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Ouverture maximale
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f/3,5-5,6
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Objectif
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Construction : 11 éléments répartis en 9 groupes
Power O.I.S Ouverture : 7 lames circulaires Distance minimum de mise au point : 0,2 m (grand-angle) / 0,25 m (téléobjectif) Taille du filtre : 58 mm Poids : 210 g |
ÉCRAN |
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Écran LCD
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Oui
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Taille de l’écran
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3 pouces
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Résolution de l’écran
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1240000 Pixels
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ENREGISTREMENT |
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Résolutions Photo
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[4:3] 5184×3888(L) / 3712×2784(M) / 2624×1968(S) / 3328×2496(PHOTO 4K) [16:9] 5184×2920(L) / 3840×2160(M) / 1920×1080(S) / 3840×2160(PHOTO 4K) |
Résolutions en mode Vidéo
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MP4[HD] 1280×720 HD/30p: 10 Mbps/HD/25p: 10 Mbps
MP4[4K] 3840×2160 4K/30p: 100 Mbps/4K/25p: 100 Mbps/4K/24p: 100 Mbps MP4[Full HD] 1920×1080 FHD/60p: 28 Mbps/FHD/50p: 28 Mbps/FHD/30p: 20 Mbps/FHD/25p: 20 Mbps AVCHD[Full HD] 1920 x 1080 : FHD/50p : enregistrement 28 Mbps, 50p/FHD/50i : 17 Mbps, 50i/FHD/25p : 24 Mbps, 50i (sortie du capteur 25 images/s)/FHD/24p : 24 Mbps, 24p |
Vidéo HD
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Oui
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MÉMOIRE |
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Type de mémoire flash
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SD (Secure Digital), SDHC, SDXC
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ÉQUIPEMENT |
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Retardateur
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Oui
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Câble Vidéo
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Non
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Dragonne
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Non
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Housse
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En option
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Pare-soleil
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Oui
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ALIMENTATION |
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Type d’alimentation
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Batterie
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Type de batterie / pile
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Batterie Lithium-ion
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Adaptateur Secteur
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Non
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Chargeur de batterie fourni
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Oui
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SORTIE TV |
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Sortie vidéo
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HDMI Femelle
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Sortie HDMI
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Oui
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INTERFACE |
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Interface avec l’ordinateur
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micro-USB 2.0
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Impression directe
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Oui
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Compatibilité
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MAC, PC
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Wi-Fi
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Oui
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NFC
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Non
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DESIGN |
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Baroudeur/Etanche
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Non
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Couleur(s)
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Noir
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CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES |
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Longueur
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124 mm
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Hauteur
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72,1 mm
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Profondeur
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46,8 mm
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Type d’APN
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Hybride
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GARANTIES |
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Garantie commerciale
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Garantie légale
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Voir les modalités
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J’ai donc décidé d’embarquer ce Lumix GX9 (ainsi qu’un TZ200 dont le test arrivera dans quelques jours) à mes côtés lors de ma traversée du Maroc ! Beaucoup de paysages différents, de conditions différentes qui m’ont permis de me forger un avis complet sur ce bel appareil. Date du départ ? Le 15 juillet 2018.
Une petite semaine avant mon départ, je reçois le GX9 et m’efforce de le prendre en main pendant les quelques jours qu’il me restait. Le packaging se veut sobre et sans surplus, ne contenant que l’essentiel : le boitier nu, un objectif 12-60 mm dont on reparlera plus tard, un pare-soleil ainsi que son chargeur USB. Peu d’accessoires impliquent donc un encombrement minimal, parfait pour un voyageur qui n’a pas toujours un grand véhicule ni un sac dédié au matériel photo.
Dans le milieu de la photo, je me considère comme novice puisque je n’ai jamais pu réellement m’y exercer, même si j’avais de bonnes bases grâce à mon entourage. Un peu stressé, la prise en main fût très rapide et j’arrive rapidement à effectuer de très bons clichés. Côté design, j’ai été surpris d’avoir entre les mains un boitier au look rétro que j’ai trouvé très joli et qui plus est, très agréable puisque très compact (surtout si on lui met un objectif pour petit, il sera très bien transportable dans un sac à main). Néanmoins, pour les grosses mains, il se pourrait qu’il faille acheter une poignée supplémentaire par manque de place et de confort. En plus de son format très compact, il se veut aussi très léger (407 g) et ne posera donc pas de souci une fois pendu à votre cou ou votre épaule. La veille du départ, je m’assure de tout mettre à charger pour pouvoir capturer le meilleur de notre road trip le lendemain !
Nous voilà partis, mon père, ma sœur et moi, pour 3 semaines à travers l’Atlas et les paysages marocains. Mais avant ça, il fallait descendre tout l’Espagne pour prendre un bateau à Gibraltar nous emmenant à Ceuta. D’ailleurs, faisons un point rapide sur la gamme du GX9 et les différentes configurations possibles. En plus de celle sans objectif (boitier nu), vous pourrez choisir entre les GX9 W-H-M et K qui se différencient par les objectifs fournis. Le GX9M qui m’a été prêté est donc équipé d’un objectif Lumix G Vario 12-60 mm ouvrant à f/3,5-5,6 qui permet d’être assez polyvalent dans son utilisation. Quant aux autres versions, je vous laisse directement voir sur le site de Panasonic à cette adresse pour choisir l’objectif vous convenant le mieux !
Sur le trajet, nous dormirons à Palamos, un petit port non loin de Barcelone qui sera pour moi la première occasion de tester les deux appareils. Mes premières vraies photos avec le GX9 s’avèrent mieux réussi que je ne le pensais, bonne nouvelle pour les débutants qui pourront donc rapidement s’amuser avec cet hybride. Après quelques retouches sur Lightroom on obtient de magnifiques images. Mais pas le temps pour nous de traîner… Après une courte nuit, il faut nous dépêcher et rouler le plus possible aujourd’hui, l’objectif reste le Maroc. Sur notre route à travers l’Andalousie, je n’ai que peu d’occasion de sortir le GX9 puisque les arrêts se faisaient rares et des photos de stations services n’avaient que peu d’intérêt.
Après avoir passé Ceuta, la frontière hispano-marocaine et avoir roulé plusieurs centaines de kilomètres sur des routes en plus ou moins bon état, nous faisons escales à Chefchaouen. Cette petite ville pendue à la montagne était l’endroit parfait pour dégainer le GX9 ! Le soir-même, nous décidons d’aller nous aventurer dans la magnifique médina de la ville, connue pour être toute bleue. La compacité du GX9 a clairement fait ses preuves ici, il s’agissait de la première fois que je devais sortir le boitier en public et j’avoue avoir été effrayé, l’appareil ne m’appartenant pas. Mais la sangle autour du cou, je le dégainais dés qu’il le fallait en quelques secondes. Ci-dessous, des aperçus de la belle ville de Chefchaouen et sa médina. À peine quelques jours plus tard, il est déjà temps pour nous de repartir…
Nous arrivons à une étape assez particulière et amusante de notre road trip : la vallée du Rif. Si ce nom vous est inconnu, sachez que cette vallée n’est pas réputée que pour sa beauté mais aussi… pour ses champs de cannabis qui s’étendent sur des centaines de kilomètres. Il s’agissait vraiment d’un paysage surréaliste puisque cela n’était même pas caché ! Malheureusement ici, je n’ai pu prendre que très très peu de photos (que je ne peux pas mettre ici non plus, question d’éthique) puisque les accès aux champs étaient énormément limités et surveillés pour limiter les vols. Les photos qui auraient le mieux rendus auraient été des photos de l’étendu des champs mais pour le coup, le 12-60mm était vraiment limitant à cause de son zoom assez court (petit avantage au TZ200 dont le test arrive bientôt). Pensez donc à partir avec plusieurs objectifs pour être le plus polyvalent possible ! C’est après avoir traversé 250 km de champs de cannabis sur des routes en piteux états, s’être pris une amende pour excès de vitesse et s’être fait accoster de manière insistante que nous arrivons 8 heures après (alors que nous avions prévu 3 heures de routes) à Azrou pour une bonne nuit de camping.
Nous reprenons donc la route le lendemain matin en direction d’Imilchil, un petit village perché à 2200 m d’altitude. Le camping local nous offre un bel emplacement face à un magnifique lac mais qui était malheureusement, interdit à la baignade. Le lendemain matin, au levé du soleil (à 6h30 exactement) nous partons pour un marché au bestial jugé incontournable par notre bon vieux routard et effectivement, j’ai rarement vu un rassemblement aussi impressionnant. Ici, j’ai préféré dégainer le TZ200 puisque plus compact pour me fondre dans la foule ! Pas le temps de traîner, il est temps de tracer notre route en direction d’Erfoud à travers des vallées magnifiques et des pistes impraticables en voiture !
Longue journée pour nous, l’occasion idéale de nous arrêter dans notre premier hôtel. Ici, puisque nous restions 2 jours, je me mets en tête de traiter les premières photos prises avec les appareils. J’avais pensé à prendre avec moi un ordinateur ainsi que mon disque dur externe. Tout semblait trop beau jusqu’au moment où je découvre que le disque dur ET la carte SD ne sont pas reconnus par le laptop. Il m’a donc fallu me contenter de la connexion Bluetooth/Wi-Fi des Lumix mais qui a totalement fait son travail pendant ces deux semaines. Reliés à l’application mobile (disponible sur le Play Store et sur l’App Store) via une procédure relativement simple, vous pourrez y télécharger vos clichés, déclencher une photo à distance ou avoir un retour en direct sur le smartphone. Néanmoins, le design de l’application commence à se faire un peu vieillot à mon gout. Je télécharge donc mes fichiers RAW/JPEG sur mon smartphone et cherche un moyen de les éditer et la meilleure application pour cela s’avérait être Lightroom Mobile. L’édition des RAW y est simple et efficace. La connexion sans-fil a donc été un gros plus en me permettant de voyager léger et tranquille.
La prochaine étape était donc Merzouga, une petite poche de sable dans le sud du Maroc dans laquelle nous pouvons passer la nuit…sous 49°C… Bon pour le coup, ça n’a pas été mon meilleur souvenir puisque chaleur et tempête de sable ne font pas bon ménage, d’autant plus que cela m’a empêché de sortir les appareils. Pour un boitier destiné en partie aux voyageurs, on regrette l’absence de certification IP pour le sable, l’humidité ou encore l’eau. D’ailleurs si vous passez dans la zone et que vous roulez en 4×4, n’hésitez pas à emprunter les pistes qui contournent les dunes pour être au calme et voir les dunes sous leur meilleur jour ! C’est d’ailleurs dans ces dunes que j’ai essayé le mode vidéo du Lumix GX9 : je filmais par la fenêtre pendant que l’on roulait dans le sable (cela bougeait donc énormément) mais la stabilisation 5 axes a très bien fait son travail. Dans la vidéo ci-dessus, vous pourrez voir un condensé vidéo des plans réalisés au GX9 (images bruts). Je ne pense pas avoir re-besoin de préciser que la qualité d’image est toujours au rendez-vous.
Par la suite, nous enchaînerons Gorges du Dadés et Gorges du Toudra qui sont surement mes parties préférées du séjour et où l’on rencontrera les personnes les plus gentilles qui soient. Avec leur accord, j’ai pu m’essayer au portrait sur eux et j’avoue être très satisfait du résultat ! Je pensais l’objectif peu adapté à ce genre de photo mais j’ai été agréablement surpris par sa polyvalence. D’ailleurs, le viseur orientable m’a été très utile pour les portraits. Par contre pour ceux qui souhaiteraient faire du vlogging ou même se prendre eux-même en photo ce sera plus compliqué puisque l’écran n’est orientable qu’a 80°… Les prises casques et micro sont aussi absentes donc les vidéos face caméra style YouTube ne sont pas le point fort de ce GX9.
Après avoir tenter de discuter via la langue des signes autour d’un délicieux thé à la menthe, il était déjà l’heure pour nous de repartir. Je ne saurai plus parler de la beauté de ses gorges, mais je vous laisse en juger par vous-même par ces quelques photos. Passage obligé à Aït-Benhaddou où l’on sentait qu’on se rapprochait de Marrakech tant le nombre de car de touristes était grand… C’est d’ailleurs ici que j’ai pu tester le mode Panoramique du GX9 dont j’ai été assez content puisque peu d’artefacts gâchant l’image ou même de décalages comme le ferait un smartphone.
Bon, Marrakech, je ne vais pas en parler plus longtemps tant sa place Jemaa el-Fna est connue. Des images sont bien plus parlantes et là encore, même en conditions lumineuses difficiles avec plusieurs teintes et des luminosités différentes, le Lumix GX9 s’en est sorti à merveille ! Après quelques retouches on obtient de très jolis clichés. Il s’agissait par contre de la première fois où j’utilisais intensément le GX9 et j’ai clairement été déçu par l’autonomie que j’ai jugé trop courte. J’ai perdu les trois quarts de ma batterie dans la soirée en ne prenant qu’une centaine de clichés au total… Notre dernière étape avant de prendre le bateau à Tanger fût Moulay-Bousselam, un joli port de pêche qui nous a laissé un dernier très bon souvenir marocain.
Il était déjà l’heure de rentrer, ces trois semaines étaient passées à la vitesse de la lumière tant nous étions épanouis ! Il ne nous restait que ces 36 heures de bateau à apprécier. Là, pas grand chose à photographier si ce n’est un très très joli coucher de soleil sur les côtes espagnoles. J’avais peur de rapidement devoir augmenter les ISO (qui montent d’ailleurs très haut : 25600) mais non, j’ai pu les garder bas et obtenir un très joli cliché. Ce GX9 m’a permis d’immortaliser ce road trip avec aisance : facile à prendre en main, magnifiques clichés, réactivité, compacité et stabilisation sur 5 axes au top !
C’est donc un VG d’or pour le GX 9 !
- Qualité photo ET vidéo (4K)
- Stabilisation 5 axes
- Design rétro
- Compacité
- Jusqu'à 25600 ISO !
- Batterie trop faible
- Écran pilotable à seulement 80°
- Objectif fourni parfois limitant
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