CSL Elite Steering Wheel McLaren GT3, le test du nouveau volant de Fanatec
INTRO
Pour la petite histoire, ce volant est une reproduction de celui de la McLaren 650S GT3, qui était lui-même une copie de celui de la MP4-12C GT3, lui-même inspiré du volant de la Formule 1 McLaren MP4 24 de 2009… Pfiou, on va dire que le design est plutôt réussi, si on le retrouve encore en piste presque 10 ans plus tard.
C’est l’un des volants les moins chers de la gamme Fanatec, donc en recevant le bébé, je ne m’attendais pas à une révolution. J’ai vite changé d’avis… Le volant est compatible Xbox One et son prix est très abordable pour une réplique : 179. Nous avons aussi testé l’optionnel Quick Release à 99€
ERGONOMIE
Au premier contact, on remarque le produit est très léger, le corps de la roue est en plastique avec une texture carbone. De toute évidence, la version carbone aurait couté un poil cher. Le plastique est robuste (sûrement assez pour une conversion en direct drive) et niveau finitions, les parties s’emboîtent parfaitement. Les poignées sont en caoutchouc, comme sur le volant original, ce qui pour moi est un gros avantage par rapport aux poignées en suède/alcantara qui s’usent beaucoup trop vite si on n’utilise pas de gants. On pourra donc jouer avec ou sans gants avec un super grip et sans craindre d’user la roue.
On apprécie aussi que les poignées soient sculptées et plus larges que celle du volant Formula de Fanatec, ce qui permettra d’avoir un meilleur grip. Le volant est d’ailleurs aussi un peu plus grand (30 cm de diamètre) que le Clubsport Formula (26 cm). On perdra donc un peu en retour de force, mais on gagnera en précision. En jeu, on s’habituera vite au volant : la position des mains est parfaite, le grip est bon, et on a facilement accès à tous les boutons sauf le bouton Xbox et le funky switch (dommage).
LES BOUTONS
le choix des pictogrammes sur les boutons | la version Xbox | Une possibilité de customisation des caps | Sans caps, avec les stickers |
Le volant étant une réplique de la McLaren 650S GT3, on retrouve tous les boutons et switchs à peu de chose près. Le volant est livré avec un kit de customisation des boutons. D’origine, on a les « caps » prévus pour Xbox One, mais vous aurez 25 autres « caps » pour customiser le tout. On notera aussi qu’on peut se passer de ces « caps » et garder les bouton « nature » comme sur le volant original de la GT3. Les boutons sont les mêmes que ceux des autres volants Clubsport pour PC, autant dire que c’est une bonne nouvelle pour un volant de la gamme CSL Elite qui est censé être un cran au-dessous.
On nous fournit aussi un kit de stickers, encore une fois bien pensé pour le gaming, et surtout on notera que leur positionnement est marqué sur le corps du volant. On ne pourra donc pas se louper quand on les posera.
Zoom sur la disposition des boutons du volant |
Les deux gros boutons « N » (Neutral) et « P » (Pit) sont remarquablement durs à pousser, leur dureté étant calquée sur celle du volant original. On ne pourra donc pas se louper en appuyant dessus, même lorsqu’on joue en VR. Ensuite on trouve deux switchs à deux positions (haut/bas) habituellement utilisés pour le « Pit » et les essuie-glaces. Ces switchs ont eux aussi un détail qui tue, à savoir une botte en caoutchouc pour empêcher les impuretés ou l’eau de rentrer dans le corps du volant.
On appréciera les deux boutons rotatifs à 12 positions. Je n’ai pas pu les tester, mais un patch arrive prochainement pour les configurer en jeu. Là aussi, leur dureté de rotation et le « clic » qu’ils produisent sont calqués sur le fonctionnement du volant original, ce qui donne un effet très qualitatif. En dessous, on aura un troisième bouton rotatif avec 4 positions configurées pour l’utilisation du « dual clutch » (embrayage au volant) qu’on détaillera plus bas.
Enfin, on trouvera le funky switch (7 fonctions) de Fanatec, qui, pour ne pas trop modifier le design du volant originaln se trouve dans une plutôt mauvaise position. Il faudra donc revoir la façon de se servir de celui-ci, si l’on a eu pour habitude de tout faire avec.
LES PALETTES DE SELECTION DE VITESSE
Le sélecteur de vitesse est constitué d’une pièce en aluminium, anodisée en orange et avec une texture « diamant » là où reposent les doigts. Étant en une seule pièce, on pourra choisir de changer les vitesses d’un seul côté, ce qui peut être utile dans certains cas comme une petite sortie de piste, par exemple.
Le parcours des palettes est extrêmement court, avec une sensation de solidité. On ne pourra pas se tromper quand on passe les vitesses. Je me posais des questions sur le ressenti pendant le déballage du produit, mais en jeu, on s’y fait très vite et on apprécie même énormément ce « short shift ».
LES PALETTES D’EMBRAYAGE
Plus conventionnelles, les deux palettes sont simplement montées sur ressort. Celles-ci sont intégralement en plastique et ce sont bien les seules pièces du volant qui font un peu tâche. Le ressenti est quelconque, mais ça n’est pas bien grave, car on ne s’en servira ma foi que bien peu par rapport au reste.
Avec le bouton rotatif central , on pourra choisir entre 4 modes pour ces palettes :
– Le mode « bite-point », qui est celui utilisé sur les voitures de course : une palette pour engager/désengager l’embrayage, et l’autre qui reste au point de patinage et qu’on libère progressivement (j’ai testé la version beta du firmware pour configurer le point de patinage qui avait encore de bugs) ;
– Le mode embrayage/frein à main
– Le mode frein/accéleration
– Le mode « à la carte » où l’on pourra configurer les deux palettes de façon analogique.
LE QUICK RELEASE
Le volant d’origine est équipé du « simplified quick release » en plastique. Le système est similaire à P1, avec une vis qui viendra fixer le volant sur notre base. Encore une fois, le détail qui tue : on trouvera au dos en bas du volant le compartiment de la clef allen et de la vis, parfaitement rangées pour ne jamais les perdre quand on change de volant.
Fanatec a aussi prévu de réjouir tout le monde en ajoutant une option pour changer le système en plastique par leur Quick Release tout métal pour 99€ de plus. Car la version plastique d’origine a ses limites. En effet, le système offre un peu de « flex » entre le volant et la base, d’où la nécessité d’acheter l’option pour les puristes. Il faudra compter 10 minutes max pour changer la pièce, l’outil étant encore une fois fourni avec l’option.
La version plastique d’origine | La version metal en option | Le kit Quick release optionel |
L’ECRAN
C’est la première fois que Fanatec utilise un écran OLED sur un volant. Celui-ci apporte une amélioration visuelle à son menu de réglages : on verra donc l’apparition d’une barre de progression pour la visualisation des %, et les fonctions seront en toutes lettres et donc plus compréhensibles. Ce sont de petites améliorations qui montrent qu’on ne se repose pas sur ses lauriers.
Pour les puristes, ça sera aussi la seule différence majeure avec le volant original de la McLaren GT3, car l’écran remplace un bouton rotatif.
CONCLUSION
En jeu, rien à dire, on prend vite nos marques sur ce volant très ergonomique. On apprécie particulièrement la customisation des boutons et le ressenti des palettes de vitesse. Pour moi, il deviendra le volant incontournable et remplacera le Clubsport Formula.
Si vous comptez investir dans du matériel Fanatec et que vous voulez un volant type « Formula », je pense qu’il ne faut pas chercher ailleurs, ce volant est simplement parfait et abordable. Si vous en possédez déjà un, le choix est plus difficile, car il faudra obligatoirement l’option Quick Release pour avoir un ressenti équivalent à celui de l’autre référence de Fanatec.
- Qualité de fabrication/li>
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- Les palettes en alu/li>
- Le nouveau display OLED/li>
- Prix
- Un peu de flex sans l’option Quick Release
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