Corsair K68 Cherry MX RGB RED : un clavier gamer qui en satisfera plus d’un
Corsair élargit sa collection de claviers mécaniques en lui y ajoutant le K68 RGB, un modèle à rétro-éclairage touche par touche, qui se veut résistant aux éclaboussures et à la poussière, parfait donc pour les plus maladroit d’entre vous. Il est également doté d’interrupteurs Cherry MX Red, ces derniers étant d’ailleurs plaqué or. Ils sont garantis pour supporter plus de 50 millions de frappes.
Chaque switch est équipé d’un dispositif d’éclairage individuel personnalisable. Les réglages et paramètres sont gérés par le logiciel Corsair Utility Engine (CUE), qui offre également un vaste choix de pré-réglages et plusieurs milliers de profils téléchargeables. Voyons maintenant ce que ce nouveau K68 a dans le ventre.
Unboxing
Le clavier arrive donc dans une boîte qui nous explique toutes les fonctionnalités de ce dernier. Sur la face avant, nous avons un bel aperçu du K68. On y apprend qu’il dispose des switchs Cherry MX RED et qu’il est, comme dit plus haut, résistant aux éclaboussures (ne pas le plonger dans votre bain, hein !) et à la poussière. À l’arrière, on retrouve un visuel du clavier et d’autres informations :
- Rétro-éclairage RGB touche à touche intensif
- Contacteurs de touche 100% Cherry MX
- Entièrement programmable avec CUE
- Résistant à la poussières et aux éclaboussures
- 100% anti-ghosting avec rollover complet sur les touches
- Mode de verrouillage de la touche Windows
- Commandes de volume et multimédia dédiées
Ces informations sont disponibles en français, mais aussi en anglais, en allemand, en italien, en espagnol et en russe. Sur les deux autres côtés, on retrouve d’une part les caractéristiques techniques, et de l’autre un rappel des principaux atouts du K68.
Le packaging est complet, avec toutes les informations concernant le clavier à portée de main. À l’intérieur, on retrouve évidemment le produit bien emballé, le repose-poignet, la garantie ainsi qu’une guide d’utilisation. Pas de switchs de rechange en revanche, un petit détail qui fait quand même toute la différence si on se retrouve avec un souci avec une/des touches.
Caractéristiques techniques :
- Switchs mécaniques CHERRY MX avec contacteurs plaqué or
- 100% anti-gosthing avec rollover complet sur les touches
- Testé jusqu’à IP32 pour la résistance à l’eau et à la poussière
- Processeur ARM Cortex 32 bits
- Dimensions : 455mm x 170 mm x 40 mm (sans le repose-poignet)
- Poids : 1,37kg (sans le repose-poignet)
Un produit bien pensé aux belles finitions
C’est évidemment après avoir fixé le repose-poignet que je me suis attelée à brancher le K68 à mon PC afin de le tester. Premières impressions : il est très agréable en jeu et tout aussi agréable à la rédaction. Je suis du genre à taper un poil fort sur mon clavier et c’est par conséquent assez gênant pour les gens autour de moi. Néanmoins, grâce à ses Cherry MX RED, il suffit de réaliser un petit travail sur soi-même pour ne pas déranger autrui. On est loin du ALLreli K643 et ses switchs bleus qui m’ont donné des migraines. Je ne sais d’ailleurs pas si le K68 est vraiment performant, ou s’il s’agit juste de mon talent naturel, mais j’ai gagné ma promo sur LoL sans aucun souci ! Vous l’aurez compris, j’ai fait pas mal de ranked pour le tester, ainsi que rédigé des articles, dont celui-ci.
Esthétiquement, comme dit plus haut, j’ai déjà un K55, que j’avais choisi comme cadeau à Noël, je suis donc parfaitement satisfaite puisqu’ils sont très similaires. Sans chichi, les macros en moins sur le côté gauche certes. Là aussi, on retrouve les touches multimédias. Petit bémol cependant, car elles ne gèrent pas Google Music par exemple, qui n’est autre que la plateforme que j’utilise au quotidien. On peut cependant gérer le son, mais impossible par exemple de changer de musique.
La touche pour verrouiller la touche Windows est également très appréciable en jeu, surtout lorsque vous avez plusieurs écrans, ce qui comme vous le savez sûrement, provoque souvent des retours Windows intempestifs. Il est également possible de gérer la puissance de la luminosité directement sur le clavier à l’aide de la touche située à côté du lock Windows.
Logiciel
Côté logiciel, ce dernier est très intuitif et vous permet, comme montré ci-dessous, de paramétrer vos effets et vos couleurs. Vous pouvez même créer plusieurs profils différents. Ce soft est très agréable et facile à utiliser. Cependant petit bémol : s’il n’est pas lancé, votre K68 clignotera de toutes les couleurs de façon un peu épileptique. De ce fait, vous devez le mettre par défaut au démarrage de l’ordinateur. On peut chiant si manique comme moi, vous détestez avoir des icônes…
Un clavier pour travailler, un clavier pour jouer
Corsair nous a habitué à de la qualité. Là encore, pas de déception. À l’image du casque HS50 que j’utilise au quotidien, on est là encore sur un produit de bonne facture. Le K68, comme le K55, semble robuste et fiable. Il subit sans broncher les petites crises de nerfs qui surgissent lors d’un lag en jeu par exemple… On observe vraiment une réaction fluide et linéaire des touches avec une zone d’activation étendue. Ces dernières présentent la réactivité nécessaire pour exécuter sans encombre des doubles et triples frappes, sans cliquetis audible.
Par conséquent, on est bien là sur un modèle adapté aux joueurs qui veulent avoir un temps de réponse rapide et des actions vives. Ce clavier peut d’ailleurs supporter jusqu’à 50 millions de frappes.
Conclusion
Une fois n’est pas coutume, Corsair nous propose là encore un bon produit, agréable en jeu, fiable et de bonne facture. Ayant depuis Noël un K55 membrane, dont je vous proposerai une review dans les semaines à venir, je ne peux qu’adhérer à ce nouveau modèle. Vous le retrouverez en précommande sur Amazon au prix de 99,90€. C’est d’ailleurs le prix le plus bas trouvé car ce dernier est en effet plus annoncé au prix de 149,90€. De ce fait, il ne s’adresse pas à toutes les bourses, bien que le produit soit incontestablement de bonne qualité.
Relativement silencieux si tant est qu'on ne bourrine pas
Repose poignet amovible
Obligation de laisser tourner le logiciel
Pas pour toutes les bourses
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