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Test de ibb and obb, ce jeu qui vous veut du bien

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ibb and obb, un jeu tout en légèreté

 

Les soldes Steam ont été l’occasion pour tout un chacun de refaire sa bibliothèque de jeu, et pour certains de (re-)découvrir des petites pépites. Après vous avoir présenté mon coup de cœur personnel, Epistory: Typing Chronicles, et le jeu Hyper Light Drifter qui avait fait de l’œil à plusieurs rédacteurs, je me devais de vous présenter ce petit jeu qui ne paie pas de mine et qui pourtant mérite qu’on l’aime autant qu’il nous veut du bien, j’ai nommé ibb and obb.

 

Présentation

 

Commençons par faire le point sur un détail qui pourra en chiffonner plus d’un (ou pas). Oui, le nom du jeu est ibb and obb, en minuscules. Les développeurs expliquent ce choix en faisant référence au roman de Jasper Fforde, intitulé The Well of Lost Plots, où il est question de quête d’identité, qui justifie donc le fait que les personnages de notre jeu vidéo doivent gagné leur majuscule initiale suite à leur aventure que l’on peut donc ici qualifiée d’initiatique. Développé par Sparpweed, le jeu est sorti en 2013 sur PlayStation 3 et en 2014 sur ordinateur (Windows, Mac et Linux), ce qui ne fait donc pas de lui un nouveau venu. Mais si, comme moi, vous le découvrez, voici son trailer de lancement.

 

 

Même si le trailer se suffirait presque à lui-même pour vous montrer pourquoi ibb and obb est un jeu qu’il faut absolument tester, je vais vous détailler quelques arguments.

 

Ambiance

 

L’un des intérêts, pour ne pas dire le seul intérêt, du jeu réside sans conteste dans son ambiance. Au fil des niveaux, vous évoluez dans un univers qui, bien qu’abstrait, semble idyllique. Entre surréalisme et science-fiction, des paysages se dessinent tout en rondeur et en dégradé. Le jeu insiste beaucoup sur le principe de contraste et d’opposition, que ce soit par ses deux personnages principaux (rose et vert, soit quasiment les couleurs opposées que sont le rouge et le vert), mais aussi par ses décors. Ceux-ci sont répartis de façon symétrique de part et d’autre d’une ligne qui séparera donc les couleurs et les formes.

 

 

Chaque niveau possède son ambiance qui lui est propre, à savoir sa couleur et ses formes. Certaines zones sont plus sombres que d’autres, avec des traces d’industrialisation par moment. Bien qu’en deux dimensions, sachez que le décor recèle quelques secrets, à savoir des niveaux secrets qu’il s’agit de découvrir en sautant notamment derrière un arbre, par exemple. Beaucoup plus évident, les ennemis sont clairement identifiés grâce à leur design, tout en noirceur et en piquants, ce qui facilite les choses. L’utilité de certains éléments du décor, et je parle notamment ici de ce que je qualifie de petites clémentines, n’a toujours pas été établie, mais ces éléments ajoutent de la vie et de la douceur au jeu (même si l’on peut éclater les clémentines en leur sautant dessus, ce qui est bien moins doux et mignon que prévu).

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Enfin, comment évoquer l’ambiance de ibb and obb sans parler de la musique et des bruitages. En effet, ceux-ci contribuent grandement à l’attachement que l’on développe vis à vis des personnages et du jeu. Si le volume est d’emblée parfois trop forte (mais facilement réglable dans le jeu), et si les tonalités peuvent devenir fatigantes, et tout particulièrement lorsque vous bloquez sur un niveau spécifique, il faut reconnaître que la bande son est superbe. Elle est toujours en accord avec le style du niveau, et je ne compte plus le nombre de « Wwwiiiiiii » qu’inspirent certains mouvements et échangés avec ma partenaire de jeu.

 

Gameplay

 

Car la première chose qu’il faut dire en parlant de ibb and obb est qu’il s’agit d’un jeu collaboratif. Accompagné d’un partenaire de jeu que vous connaissez, grâce au jeu en local ou en ligne, ou avec un parfait inconnu trouvé grâce au système de match-making (qui s’est fait attendre lors de mes différents essais), vous incarnez deux petits personnages semblables à des dragibus sur patte, ibb (le vert) et obb (le rose). Votre but ? Avancer.

Bien sûr, la tâche s’avère par moment ardue, et il vous faudra vous entraider pour pouvoir passer certains obstacles : ennemis vous bloquant le passage, hauteurs trop importantes, gouffres trop larges… Toutes ces difficultés requièrent que vous fassiez preuve de créativité, de logique mais surtout de coopération pour passer outre et pour avancer. De part et d’autre de la ligne centrale, vous devrez redoubler d’inventivité pour aller toujours plus loin. Bien sûr, certains mécanismes (assez variés au demeurant) se répètent souvent au sein d’un même niveau, et le plus dur sera donc de comprendre ce que le jeu veut vous faire faire.

 

 

Si la plupart des énigmes sont assez simples, d’autres vous feront recommencer le niveau bien plus de fois que vous ne l’aimeriez, et je dois reconnaître que certains passages ont nécessité la lecture de soluces pour pouvoir avancer sans exploser la manette. Le jeu se prend cependant rapidement en main, et la plupart des actions se joue à pas grand chose.

 

Conclusion

 

ibb and obb est un jeu à l’effet « Feel good ». Bien évidemment, il ne plaira pas à tout le monde. Il s’adresse surtout aux gens posés, ou à ceux qui cherchent un jeu calme. Si vous êtes en quête d’action et de sang, passez votre chemin.

Tout est fait dans ce jeu pour que vous lâchiez des « oooow « et des « aaaaawwww » en série. Du bruit des clémentines-like, à l’animation de mise en veille des personnages quand vous ne faites rien, en passant par la danse que font les personnages à la fin de chaque niveau, ce jeu semble vouloir vous donner la pêche. À consommer sans modération donc !

 

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