Un film realisé avec un iPhone et un coup de pub remarquable
Vous connaissez mon avis quant aux iPhones via notre dernier TeamVG. Et s’il y a une chose que je peux leur reconnaître comme étant supérieur vis à vis de la concurrence, il s’agit bien de leur capteur photo/vidéo, et même si cela reste subjectif (en termes de couleurs et autres), les caméras des iPhones restent selon moi les meilleures. Avec le court-métrage Détour, Apple frappe un grand coup puisqu’il est entièrement réalisé avec la caméra d’un iPhone ! Oui, seulement à l’aide d’un smartphone… Réalisé par Michel Gondry, Détour est financé par Apple et sert de spot publicitaire pour le capteur photo/vidéo de l’iPhone. Il a été publié sur la chaîne YouTube d’Apple et est accompagné de six vidéos explicatives. Via ces mini-vidéos, Michel Gondry explique les différentes techniques qu’il a utilisées pour réaliser le court-métrage en mettant en avant les différentes fonctions de la caméra de l’iPhone.
Ainsi, Apple souhaite montrer à quel point la qualité vidéo de ses smartphones est bonne. En effet le court-métrage met en scène différentes situations particulières permettant d’exploiter au maximum les capacités de l’iPhone (vidéo de nuit, vidéo accélérée, ralenti, time-lapse). Détour devrait être diffusé ce 30 juin 2017 dans un magasin du marché Saint-Germain.
La génial réalisateur de Human Nature et Eternal Sunshine s’inscrit évidemment dans la continuité des expérimentations de Quentin Dupieux, qui avait été l’un des premiers à prouver que l’on pouvait obtenir un résultat cinématographique avec du matériel et dans des conditions de tournage que l’on n’associe généralement pas au cinéma, en réalisant Rubber avec l’appareil photo 5D Mark II, sans directeur de la photographie et en seulement 14 jours !
la base c’est quand meme un film interressant.. parce que la quand meme..
C’est certainement un peu enfantin, mais globalement on peut difficilement reprocher à Gondry un manque de fantaisie ou d’écriture, surtout pour un court-métrage promotionnel, qu’il parvient à intégrer de manière tout à fait cohérente à sa filmographie ! En seulement dix minutes, il parvient tout de même à raconter une petite fable, avec un jeu sur les images et un mélange de tonalités tout à fait amusant, que lui reprochez-vous ?