Dans un discours lors du Salon de l’Auto de Los Angeles, le PDG d’Intel, Brian Krzanich, a déclaré que son entreprise dépensera 250 millions de dollars au cours des deux prochaines années pour le développement de véhicules autonomes. C’est une somme conséquente et un signe clair que le fabricant de puce informatique est sérieux lorsqu’il parle de jouer un rôle important dans l’avenir de l’automobile.

Dans un communiqué, Intel affirme que l’investissement va aider à « repousser les frontières de la prochaine génération de connectivité, de communication, de context awareness (le fait qu’un objet puisse comprendre et s’adapter à la situation de la personne qui s’en sert), d’apprentissage profond (deep learning), de sécurité, de sureté et plus encore ». En d’autres termes, Intel veut être la société qui développe les technologies permettant de faire fonctionner les voitures autonomes de constructeurs automobiles comme BMW.

« Fully » est le mot clé dans la récente déclaration d’Intel. De fait, aujourd’hui les véhicules de production offrent déjà diverses formes d’automatisation partielle, comme le contrôle dynamique de la vitesse de croisière et l’assistant actif au maintien de trajectoire. On a aussi des systèmes plus avancés comme l’Autopilot de Tesla ou le Super Cruise de GM. Mais une voiture « fully autonomous » (entièrement autonome) – quelque chose comme la voiture de Google – est un tout autre niveau de compétence et de complexité. Cela suppose que vous n’aurez qu’à monter dans votre voiture et la laisser vous emmener partout où vous voulez, sans avoir besoin d’intervenir ou de prêter attention.

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