Vous ne rêvez pas, Pokemon Go est enfin là !

 

Jusqu’à maintenant, Cleek ne s’est penché sur les jeux ou applications mobiles qu’à quelques reprises avec son article sur Ingress notamment. Aujourd’hui, nous élargissons nos horizons et vous proposons de découvrir une série de tests d’apps plus ou moins connues.

Que l’on soit fan de la franchise ou non, jeune ou moins jeune, on l’attendait avec impatience : non, Pokemon Go n’est pas encore sorti sous nos latitudes mais quelques malins ont réussi à dénicher des astuces pour pouvoir y jouer malgré cela. Bien entendu, ils se sont empressés de partager la méthode et le précieux sésame est finalement tombé entre mes mains, merci aux communautés Ingress.

Car oui, il faut savoir que Pokemon Go a également été co-développé par Niantic Labs, conjointement avec Nintendo et The Pokemon Company. L’application est (ou plutôt sera, quand on parle de l’Europe) disponible sur iOS ainsi que sur Android, mais apparemment pas sur Windows Phone.

 

[divider]Prise en main[/divider]

 

Après l’installation très rapide, l’application demande de se connecter avec un compte Google, puis nous met en garde contre les dangers que peut entraîner une session de jeu un peu trop prenante et nous conseille de bien rester attentif à ce qui se passe autour de nous. Il est vrai que’il est très facile de se laisser happer par l’écran de son téléphone en jouant, mais il ne faut pas oublier qu’il y a plus grave dans la vie réelle que de voir son Pokemon se faire attaquer.

Le temps de chargement est très correct au vu de toutes les données à charger, quelques secondes au maximum. Par contre, lorsque les serveurs saturent, ce qui est fréquemment le cas actuellement, on peut passer plusieurs longues minutes devant cet écran de chargement, ce qui est très frustrant. Il est fort probable que, la sortie n’ayant pas été prévue au niveau mondial, tous les serveurs n’étaient pas en fonction dès le lancement, ce qui cause une surcharge énorme.

Les moments d’énervement et de tristesse (si, si) passés, le jeu se lance et le professeur Saule nous accueille et nous demande de l’assister dans ses recherches, puis vient la phase de création du personnage. Celle-ci est limitée à homme/femme, plusieurs couleurs d’yeux, cheveux et habits. Mon avis est que, comme les créateurs souhaitent développer le coté communautaire du jeu Pokemon, avec des échanges et des combats comme dans les jeux précédents, le jeu profiterait d’une phase de personnalisation plus évoluée, mais je n’exclus pas la possibilité que cela soit amélioré par la suite.

Une fois satisfaits de notre personnage, le choix crucial apparaît : les trois Pokemon de base se tiennent devant nous et le professeur Saule nous explique que l’on doit en capturer un des trois à l’aide d’une Pokeball. Crucial, pas tant que ça finalement, car nous remarquons au fil du jeu que cela ne semble pas avoir l’ombre d’un semblant d’importance. Dommage.

 

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[divider]Interface et son[/divider]

 

Le jeu est très beau, avec des graphismes un peu enfantins mais qui collent très bien à l’univers Pokemon que l’on connait, les couleurs sont vives et lumineuses, bref le jeu est très agréable à l’œil. Il reste toutefois quelques zones buggées qui clignotent sans raison apparente.

Au niveau du son, la musique de fond est épique et, personnellement je ne m’en lasse pas (encore). Les bruitages aussi correspondent parfaitement à l’univers Pokemon que nous aimons tant, que ce soit au moment d’un combat ou au moment d’attraper une nouvelle créature. Pour ceux qui n’assument pas le son dans la rue ou pire, dans les transports en commun, il est possible de couper la musique, les bruitages, les vibrations ou le tout.

 

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[divider]Utilisation[/divider]

 

Le jeu comporte plusieurs menus intuitifs : Pokedex, Boutique, Pokemon, Objets, ainsi que notre profil de joueur. La navigation est facile, on s’y retrouve bien mais l’on rencontre encore un certain nombre de bugs, surtout dans la partie Pokedex. La boutique, elle, est parfaitement fonctionnelle…

Pour se déplacer dans le jeu, le principe est simple : il faut se déplacer dans la vraie vie. Eh oui, il va falloir sortir de chez vous et explorer le monde ! Le GPS n’est pas encore très précis, il drifte beaucoup et se déplace lorsque nous ne bougeons pas, ou l’inverse. Malgré cela, nous arrivons à nous repérer grâce à la carte qui se met à jour en temps réel selon nos mouvements, et nous pouvons donc facilement nous situer dans l’environnement que nous connaissons bien.

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Pour capturer un Pokemon, c’est là aussi très intuitif puisqu’il suffit de cliquer dessus pour qu’il apparaisse en plein centre de notre écran. Ensuite, il faut le viser avec une Pokeball pour avoir une chance de le prendre au piège. Les créatures sont fidèles à elles-mêmes : très vives et en mouvement pour certaines, ce qui les rend coriaces à attraper, et plutôt molles et immobiles pour d’autres.

Les combats sont légèrement moins faciles à comprendre car il y a des subtilités pour les attaques spéciales ainsi que pour éviter, mais le jeu reste destiné à un public jeune et donc assez simple dans l’ensemble. La phase d’attaques dans les arène comporte également un sacré bug, qui fait qu’il est impossible de mettre le Pokemon adversaire KO, la barre de points de vie ne descend plus et il est nécessaire de relancer le jeu un certain nombre de fois pour espérer le battre et pouvoir reprendre l’arène.

 

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[divider]Stabilité[/divider]

 

Vous l’aurez compris, c’est là que le bât blesse.

Globalement, l’application est encore bien trop instable pour pouvoir jouer plus d’une ou deux heures de suite. Nous remarquons quand même que la journée, il est plus facile de se connecter sans bugs car les américains et le asiatiques n’utilisent pas le jeu à ce moment là. Par contre, dès 18h-19h, l’après-midi dans certaines parties des États-Unis, les serveurs surchargent toutes les demi-heures et cela rend l’expérience de jeu très pénible.

Les nombreux autres bugs du jeu, des menus, des kilomètres parcourus mal décomptés ou des Pokestops ne d’affichant pas sont tout aussi frustrants et peuvent décourager bon nombre de joueurs.

 

[divider]Utilité[/divider]

 

Pour les jeux, ce critère de notation peut difficilement être appliqué. Toutefois ce type de jeu a au moins le mérite de faire sortir et marcher des geeks, des curieux, des enfants, et leurs parents aussi. On ne voit pas les heures et les kilomètres passer lorsqu’on voit qu’il y a un Evoli tout près et que l’on peut « juste faire un tout petit détour » pour finalement se retrouver à l’autre bout de la ville.

Cette appli peut également être utile pour découvrir une ville puisque le jeu intègre des points d’intérêt comme des monuments ou des sculptures, qui sont d’ailleurs repris des portails d’Ingress.

Plus tard, j’imagine également qu’elle pourra servir à faire des rencontres et intégrer des communautés mais le jeu n’étant pas encore assez abouti, cela n’est pas encore possible, pour le plus grand malheur de beaucoup de joueurs.

 

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[divider]Fun[/divider]

 

Il est assez difficile pour moi de dissocier le fun du jeu de la hype. Le jour de son installation, j’ai marché au moins 4h dans toute la ville en couinant quand j’attrapais un Evoli ou un Rondoudou, et je ne suis pas la seule !

Objectivement, je dirais que Pokemon Go a un potentiel énorme et qu’il pourrait bien devenir le jeu mobile massivement multijoueurs le plus joué mais Niantic Labs va prendre son temps pour développer les différents aspects du jeu. Les combats en temps réel entre joueurs ainsi que l’échange de créatures avec ses alliés seront deux points clé de son développement.

Pour ma part, j’ai pour l’instant eu beaucoup de plaisir à jouer, à explorer le jeu et ses différentes subtilités mais ce plaisir a tout de même été en partie gâché par tous ces bugs et autres aspects non terminés du jeu, à croire que les développeurs ont eu une sacrée pression pour le finir dans les temps…

Le jeu gagnera également en fun au moment où la réalité virtuelle sera complètement implémentée dans le jeu, ce qui le rendra encore plus immersif. Pour l’instant, on se réjouit tout de même de voir des Pokemon apparaître dans la rue ou sur nos genoux grâce à la fonction VR qui fonctionne avec l’appareil photo du téléphone.

 

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Bref, un jeu à tester absolument pour tous les fans de la licence mais attendez peut-être quelques mois ou vous risqueriez d’être déçus.

 

 

N’hésitez pas à noter le jeu ci-dessous et à donner votre avis en commentaires, où à me dire quelle appli vous aimeriez voir dans le deuxième numéro de Cleek ton Appli !